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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 17:32

Respect à Mahmoud Abbas, au général Abdelfattah Al-Sissi et aux 30 millions de manifestants Egyptiens

 

 

....Fin juillet 2013, le penseur égyptien Samir Amin déclarait que « Oui, cette information est exacte. Il y avait un deal entre Morsi, les Américains, les Israéliens et les acolytes riches des Frères musulmans de Hamas à Ghaza....

 

...L’armée est entrée en jeu et a réagi de manière patriotique, ce qui est tout à fait à son honneur, et a dit : «On ne peut pas vendre le Sinaï à quiconque, fussent-ils des élites palestiniennes voyous et faciliter le plan israélien.» C’est à ce moment-là que l’armée est rentrée en conflit avec Morsi et les Américains (Algérie Patriotique, 26 juillet 2013)...  

 

...Fort heureusement pour l’Egypte, le général Abdelfattah Al-Sissi, grâce aux 30 millions de manifestants Egyptiens, a pu saboter ce projet diabolique, qui aurait permis à Barack Hussein Obama d'apparaître aux yeux de l’histoire comme étant le président américain qui a pu résoudre le conflit israélo-palestinien… aux moindres frais...

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 16:31

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/11/26/un-maximum-de-chaleur-avec-un-minimum-de-chauffage-en-hivers/

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 00:11

" il veut vider de sa substance la CIA, il veut stopper l’engrenage militaire au Vietnâm… et surtout, en juin 1963, le 4, il prend l’incroyable décision de redonner la souveraineté monétaire à l’État ! Quand il signe l’executive order 11110, il signe sans doute simultanément son arrêt de mort. La FED, ce consortium de banques privées qui, depuis 1913, s’est octroyée le monopole de l’émission du dollar, est abasourdie. Dans les milieux d’affaires, eux-mêmes liés à l’armement, chez les parrains de la mafia, on pense tous la même chose : il faut en finir avec ce connard qui pète les plombs."

 

 

 

 

Le président Kennedy, c’est l’histoire d’une sorte de bobo friqué qui se retrouve soudain face à la « machine », et qui commence à piger.

D’abord, JFK n’aurait jamais dû mettre ses fesses dans le fauteuil du bureau ovale. Son père, le puissant Joe Kennedy, avait tracé ce destin d’homme d’État pour son fils aîné, mais celui-ci, tombé au champ d’honneur pendant la guerre laissa la place vacante. Le « remplaçant » fut lancé dans l’arène illico.

Face à Nixon, futur avocat de Pepsi, Jack remporta la présidentielle de 1960 à l’arraché, grâce au soutien des amis de papa. La mafia, quoi ! Au début, JFK était loin d’être ce héros contemporain. Les droits des noirs, honnêtement, il s’en battait les valseuses. OK, il était jeune, son épouse rayonnait de beauté, son pays dominait le monde. On partait pour un mandat pépère, saupoudré de people. Le transparent JFK ne gênerait personne, pensait-on en (très) haut lieu. Et puis, très vite, le bobo de la Côte Est, l’insouciant coureur de jupons commença à comprendre que quelque chose clochait dans cette grande et belle démocratie.

Dans sa tête résonnait sans doute l’incroyable discours d’Eisenhower (17 janvier 1961) qui, avant de lui laisser la place, avait mis en garde contre la possible prise de pouvoir d’un « complexe militaro-industriel » hors de contrôle ! Impossible d’être moins politiquement correct !

C’est avec le bide complet de l’invasion de Cuba, la fameuse « baie des cochons », que JFK se met à dos les faucons de l’armée et les vrais cons de la mafia qui veulent, eux, reprendre leurs casinos à ce foutu de barbu coco ! Pendant la terrible crise des missiles d’octobre 1962, alors que le monde est près de l’apocalypse nucléaire, le jeune président garde son sang froid et refuse de suivre les généraux cinglés qui prônent une attaque préventive de l’URSS !

Avec en plus la politique anti-mafia musclée de son frère Bob, Jack se fait chaque jour plus d’ennemis. Est-ce sa terrible maladie dont il sait qu’elle lui laisse peu de temps ? Est-ce le dégoût grandissant devant ce qu’il découvre ? On a l’impression d’une véritable fuite en avant. Un courage politique presque suicidaire : il veut vider de sa substance la CIA, il veut stopper l’engrenage militaire au Vietnâm… et surtout, en juin 1963, le 4, il prend l’incroyable décision de redonner la souveraineté monétaire à l’État ! Quand il signe l’executive order 11110, il signe sans doute simultanément son arrêt de mort. La FED, ce consortium de banques privées qui, depuis 1913, s’est octroyée le monopole de l’émission du dollar, est abasourdie. Dans les milieux d’affaires, eux-mêmes liés à l’armement, chez les parrains de la mafia, on pense tous la même chose : il faut en finir avec ce connard qui pète les plombs.

La suite de l’Histoire, vous la connaissez. Quelques mois plus tard, un tireur « isolé » réussit une perf olympique en dégommant le président dans sa Lincoln bleue nuit. La cervelle qui explose comme une pastèque, l’ambiance de fin du monde… le tailleur rose…

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.bvoltaire.fr/joriskarl/dallas-1963-lempire-contre-attaque,42434

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 23:30

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/11/24/la-voiture-qui-roule-au-methane/

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 23:24

Merci à bvoltaire.fr

http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/travailleurs-low-cost-qui-la-faute,42426

 

 

 

Dominique Jamet


Ils sont, nous dit-on, plus d’un million et demi à l’intérieur de l’Union européenne, et quelque 300.000 pour la seule France, roumains, bulgares, polonais, croates, albanais, employés dans le bâtiment, l’industrie, le transport routier, l’agro-alimentaire, l’agriculture, ces travailleurs « low cost » venus de l’Est qui réduisent au chômage un nombre équivalent de salariés autochtones auxquels ils font une concurrence déloyale. Ces malheureux échangent en effet leur force de travail contre des conditions d’hébergement déshonorantes et des rémunérations dérisoires. Et pourtant, victimes plus que coupables, comment ne pas comprendre qu’ils préfèrent, quand ils ont le choix, des salaires de misère à une misère sans salaire ?

Et comment ne pas comprendre les raisons de ces entrepreneurs, grands ou petits, de ces industriels, de ces artisans, de ces agriculteurs, qui, n’y voyant pas plus loin que le bout de leurs intérêts, de leurs bénéfices et de leur survie à court terme, recrutent et emploient ces salariés au rabais ? La loi impitoyable du libéralisme les contraint à se faire complices de ce dumping social. Dans cette jungle qu’est devenue l’Europe, il faut, n’est-ce pas, être compétitif ou mourir.

La faute première revient en apparence à ces technocrates apatrides, puisque supranationaux, qui, à Bruxelles, en vertu de la logique qui leur est propre ou sous des pressions plus ou moins avouables ont pondu l’exorbitante directive « détachement ». Celle-ci permet aux employeurs français ou allemands de s’aligner sur le régime de charges sociales du pays d’où sont originaires leurs employés. D’où un coût du travail inférieur, selon les uns, de 30 à 40 %, à celui des salariés nationaux, voire, si l’on en croit Benoît Hamon, ministre de l’Économie sociale et solidaire, deux ou trois fois moindre.

Les vrais coupables, les véritables criminels sont les gouvernements successifs qui, abandonnant lambeau par lambeau la souveraineté nationale, ont sacrifié l’intérêt de leurs mandants sur l’autel de l’Union européenne, au prix du massacre de l’emploi de leurs électeurs et concitoyens et ont entériné par ignorance, par indifférence ou par faiblesse les néfastes directives élaborées par de hauts fonctionnaires sans légitimité.

S’alarmant, mais un peu tard, des conséquences de ces renoncements, en matière économique, en matière sociale, et surtout en matière politique, François Hollande brandit soudain des foudres de carton, comme jadis sur la scène des théâtres. Une « liste noire » des entreprises fautives va être dressée. Le contrôle des conditions de travail des salariés détachés va être renforcé. Le gouvernement va mener la bataille de la négociation au sein de l’Union, à la façon dont Grouchy est intervenu sur le terrain à Waterloo, et comme François Hollande a déjà renégocié le traité européen accepté par Nicolas Sarkozy. Autant de cautères sur une jambe de bois, du même bois que la langue de Benoît Hamon lorsque celui-ci déclare que « la France se donne les moyens d’obtenir des résultats ».

Tout cela se paiera en mai prochain, lors des élections européennes, et ce sera justice.

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 22:47


 

...Hess a été jugé et reconnu coupable de "crimes de guerre" par le Tribunal de Nuremberg après la guerre en dépit du fait qu'il n'avait pas été en mesure d'avoir commis le moindre crime de guerre puisqu'il a été emprisonné par les Britanniques pendant toute la durée de la guerre.

 

Condamné à la prison à vie, Hess est mort à la prison de Spandau en Allemagne en 1987; sa mort a été officiellement déclarée un suicide, mais de nouvelles données confirment que, comme beaucoup le pensent depuis longtemps, le vieil homme a en réalité été assassiné par les Britanniques.

 

 

 

 


Finalement c'est confirmé : Adolf Hitler avait bien fait une offre de paix en 1941
 
Voilà maintenant des semaines que la nouvelle est connue en Israël et en Grande-Bretagne, mais les grands médias américains gardent le silence sur la parution d'un nouveau livre écrit par un historien britannique de premier plan qui affirme qu'Adolf Hitler a cherché à obtenir la paix avec la Grande-Bretagne en 1941 mais que l'offre d'Hitler a été rejetée par le premier ministre Winston Churchill.
C'est le site israélien Ynet ainsi que le Daily Telegraph et le Daily Mail (tous deux de Londres) qui ont rapporté cette révélation qui change l'histoire "officielle" de la Deuxième Guerre mondiale et confirme ce que les historiens révisionnistes indépendants disent depuis des années.
 Dans Hess, Hitler and Churchill, le célèbre écrivain Peter Padfield affirme que la légendaire "mission de paix" de Rudolf Hess, fidèle adjoint d'Hitler, en Grande-Bretagne en mai 1941 avait bien eu l'approbation d'Hitler et que Hess apportait de la part d'Hitler l'offre suivante :  les forces allemandes se retiraient des pays qu'elles occupaient en Europe occidentale en échange du soutien de la Grande-Bretagne (ou du moins sa non-intervention) à une attaque imminente de l'Allemagne contre la Russie soviétique, dont il divulguait la date (fixée à cinq semaines plus tard).
La proposition d'Hitler - dans la langue officielle de tout traité de paix (et dactylographiée sur papier à lettres officiel d'Hitler) - garantissait à la Grande-Bretagne le maintien de son indépendance, de son empire et de l'ensemble de ses forces militaires. Le traité proposait ce qu'en anglais on traduirait par un état de "well-wishing neutrality" (une neutralité bienveillante) entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ce qu'Hitler encourageait depuis longtemps.
Même si, comme le note The Telegraph, le voyage de Hess n'a traditionnellement pas été pris au sérieux mais est considéré comme "la mission en solitaire d'un fou", des écrivains indépendants soutiennent depuis des années (en se fondant sur des données ignorées ou supprimées par les grands médias et le monde universitaire) qu'Hitler avait choisi  - en accord avec Hess - de nier avoir été au courant de cette mission si cette dernière devait échouer, ce qui fut le cas.
Après avoir évacué son avion en Écosse, Hess comptait rencontrer des dignitaires britanniques intéressés par une paix avec l'Allemagne, mais, au lieu de cela, il fut placé en détention par les agents de Churchill et détenu au secret pendant 46 ans. Les détails de sa mission furent étouffés par le gouvernement Churchill.
Padfield soutient que Hess a été victime d'une opération des services de renseignement britanniques approuvée par Churchill, qui avait pour but d'attirer le pacificateur allemand en Grande-Bretagne. Ce qui sert de modèle à Padfield s'inspire de ce que d'autres appellent les "embrouilles" classiques comme savent si bien en faire depuis longtemps les services de renseignement britanniques.
Selon Padfield, une de ses sources a été un anonyme anglais du milieu universitaire. En même temps que d'autres, Padfield a été appelé pour traduire le traité pour Churchill qui (alors qu'on lui avait apporté une traduction en anglais effectuée par Hess) voulait une traduction produite par ses propres agents.
Le Telegraph écrit: "Il n'est fait mention de ce traité dans aucune des archives officielles rendues publiques depuis, mais M. Padfield pense que c'est parce qu'il y a eu un processus continu de camouflage pour protéger la réputation de personnages puissants", et il note que Padfield a "aussi réuni d'autres preuves à l'appui de l'existence de ce traité et de son contenu - ainsi que la preuve du camouflage qui s'ensuivit".
Padfield prétend que Churchill a fait un "choix moral" en rejetant l'offre de paix d'Hitler, ajoutant que Churchill désirait ardemment faire la guerre à Hitler et amener les Etats-Unis à entrer dans le conflit.
En revanche, les critiques de Churchill ont affirmé que si ce dernier poussait aussi résolument à la guerre contre Hitler - en dépit de l'opposition générale du peuple anglais et même de celle de la famille royale britannique - c'était parce que, quelques années auparavant (où il avait quasiment fait faillite et allait perdre sa maison ancestrale bien-aimée), Churchill avait été sauvé de la misère par un groupe de financiers juifs - connu sous l'appellation "les Focus" -  qui a payé les dettes de Churchill en échange de quoi ce dernier exécuterait tout ce qu'ils lui demanderaient.
En tout cas, comme le note Padfield, la révélation au public de la mission de paix de Hess aurait sapé la campagne de Churchill en faveur de la guerre.
Hess a été jugé et reconnu coupable de "crimes de guerre" par le Tribunal de Nuremberg après la guerre en dépit du fait qu'il n'avait pas été en mesure d'avoir commis le moindre crime de guerre puisqu'il a été emprisonné par les Britanniques pendant toute la durée de la guerre.
Condamné à la prison à vie, Hess est mort à la prison de Spandau en Allemagne en 1987; sa mort a été officiellement déclarée un suicide, mais de nouvelles données confirment que, comme beaucoup le pensent depuis longtemps, le vieil homme a en réalité été assassiné par les Britanniques.
Michael Collins Piper

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://blanrue.blogspot.fr/2013/10/vol-de-rudolf-hess-suite-churchill.html

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 20:18

Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ».

Semer sa propre récolte. Un acte des plus banal perpétué depuis les prémisses de l’agriculture. Un acte désormais considéré comme criminel, au même titre que l’impression de fausses monnaies, la vente de médicaments illicites à partir de molécules copiées, ou la reproduction de sacs ou de montres de grandes marques. En 2014, la chasse aux contrefaçons pourrait s’étendre jusque dans les potagers, les champs et les fermes. Le 20 novembre, les sénateurs ont voté à l’unanimité – y compris les écologistes – une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Celle-ci représente « près de 10 % du commerce international » et grève les recettes fiscales de la France de plus de six milliards d’euros chaque année. Or, la répression de la contrefaçon prévoit d’être étendu à l’ensemble des branches de la propriété intellectuelle. Parmi elles, les « obtentions végétales ». Un terme qui recouvre les semences de ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, que l’agriculteur sème, récolte et, de fait, multiplie.

La contrefaçon est « souvent le produit de l’exploitation d’être humains et du travail illicite » pointe le projet le loi, et « participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes ». « Les agriculteurs qui utiliseraient des semences de ferme sur leur propre exploitation [sont assimilés] de manière tout à fait abusive, à des criminels en réseau », s’insurge la Coordination rurale. « L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie », renchérit le collectif Semons la biodiversité [1] qui avait interpellé les sénateurs dans une lettre ouverte. Graines de soja, de maïs, de tomates, de céréales ou de patates pourront ainsi être considérées comme des copies illégales !

Plusieurs groupes parlementaires [2] avaient pourtant demandé que soit insérée la précision suivante : « La production à la ferme par un agriculteur de ses semences pour les besoins de son exploitation agricole ne constitue pas une contrefaçon et ce, quelle que soit l’origine de ses semences. » Au final, seuls vingt sénateurs ont voté pour l’amendement porté par le groupe communiste, suite à la promesse du député socialiste Michel Delebarre, rapporteur du projet de loi, d’un nouveau débat. « Ce débat aura lieu dans le cadre de la loi d’avenir agricole en janvier prochain, a-t-il assuré. Il n’y a pas de risques avec ce projet. » Une lecture attentive du texte révèle pourtant le contraire.

L’État au service des entreprises privées

Cette loi vient renforcer un arsenal juridique qui protège les entreprises commercialisant des semences. Depuis 2011, une loi (analysée ici) autorise la reproduction à la ferme de seulement 21 variétés de semences, en échange du paiement d’une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic)… Pour toutes autres variétés, la reproduction est donc interdite, au prétexte de ne pas violer le droit de propriété intellectuelle détenue par l’entreprise ! « La loi de 2011 demande à tous les agriculteurs qui font des semences de ferme de s’enregistrer auprès de l’administration, explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes, contacté par Basta !. Aujourd’hui, les entreprises ne poursuivent pas les agriculteurs qui n’ont pas payé cette redevance car elles n’en ont pas les moyens. Cela leur coûterait trop cher d’apporter la preuve de la contrefaçon. » Jusqu’à maintenant, les agriculteurs continuaient donc de reproduire leurs semences à la ferme, sans risquer d’être poursuivi

[3].

« La nouveauté, c’est que ce projet de loi demande à l’administration d’aider l’entreprise à lutter contre les contrefaçons et de transmettre toutes les informations dont elle dispose », poursuit Guy Kastler. Les services de l’État mettront donc à disposition des entreprises une liste d’agriculteurs qui sont présumés contrefacteurs. Sur simple demande de l’entreprise détenant un droit de propriété intellectuelle sur une variété, les services des douanes pourront saisir les semences « contrefaites », ou la récolte qui en est issue. Un agriculteur ayant cultivé une variété pour laquelle les semences de ferme sont interdites pourra voir sa récolte détruite… « Ou confisquée jusqu’à ce qu’il paye des royalties (redevances, ndlr) s’il s’agit d’une espèce dérogatoire », précise Guy Kastler. Et d’ajouter que « si l’Etat n’applique pas la loi en faisant payer l’agriculteur, il pourra être poursuivi par l’entreprise », comme Basta ! l’avait déjà souligné dans cette enquête.

Des douaniers infiltrés en zone rurale ?

Pire, l’agriculteur ne devra pas seulement disposer de factures pour ses semences, mais aussi pour ses animaux reproducteurs et ses préparations naturelles. Quid du paysan-boulanger qui élabore son propre levain pour faire son pain, ou du fromager qui utilise son propre ferment ? Avec ce projet de loi, les douaniers pourront se présenter comme des acheteurs de semences de ferme en vue de prouver la contrefaçon. Ils pourront utiliser deux techniques, « l’infiltration » (article 9) et « les coups d’achat » (article 10), décrites dans la proposition de loi :

« Jusqu’à maintenant, l’entraide et la confiance sont des fondements du tissu social du monde rural », rappelle Guy Kastler. Mais avec ces dispositions, toute personnes demandant d’échanger des semences sera susceptible d’être un agent de la lutte contre les contrefaçons.

Article complet sur Bastamag

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/11/23/agriculteurs-et-jardiniers-seront-ils-bientot-obliges-de-cultiver-dans-la-clandestinite/

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 20:09

 

Le service de pharmacologie du CHU de Toulouse vient de publier dans son bulletin d’information Bip31.fr une mise en garde contre les médicaments anti-rhume. Ces derniers seraient dangereux pour le système cardio-vasculaire.

Rhume : mise en garde contre les médicaments anti-nez bouché

Actifed Rhume, Nurofen Rhume, Dolirhume, Humex Rhume… Chaque hiver, les pharmacies proposent une large gamme de médicaments anti-rhume en vente libre. Contenant des vasoconstricteurs, ces médicaments présenteraient de vrais dangers pour la santé, rares mais pouvant être très graves.

Augmentation du risque d’infarctus et d’AVC

Vendus sans ordonnance et le plus souvent utilisés par voie orale, ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, à effet vasoconstricteur. C’est cette molécule qui augmenterait le risque de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). La vasoconstriction resserre les vaisseaux sanguins, ce qui a pour conséquence d’augmenter les efforts fournis par le cœur ainsi que ses besoins en oxygène. Autre effet : la pseudoéphédrine accentue la tension artérielle.

L’usage du sérum physiologique préconisé

Le docteur Emmanuelle Bondon-Guitton (Toulouse), auteur du bulletin, regrette que la publicité grand public soit autorisée pour la plupart de ces produits utilisés par voie orale. « En réalité, il faut éviter ces médicaments dont le risque est inacceptable au vu de la pathologie et préconiser plutôt l’utilisation du sérum physiologique » a-t-elle commenté.

« Les effets indésirables sont bien décrits avec ces médicaments, le plus souvent avec les formes orales : angine de poitrine, infarctus, poussées hypertensives, convulsions, accident vasculaire cérébral. Ils sont rares, voire très rares (un cas pour un million), mais graves le plus souvent » a précisé le Dr Bondon-Guitton. Tous ces médicaments sont donc contre-indiqués chez les personnes hypertendues ou ayant des antécédents cardio-vasculaires.

source : ladepeche

 

Les Médicaments de BIP31.fr à éviter

Le Guide du Médecin « Dé-prescripteur »

BIP31.fr propose à chaque numéro une liste de médicaments à éviter en raison d’un rapport bénéfice risque défavorable (liste non exhaustive). Le lien permet de retrouver dans BIP31.fr l’article princeps. Sachons aussi « déprescrire » pour le bien être de nos patients ! Les ajouts par rapport au BIP31.fr précédent sont indiqués en bleu.

  1. AINS et Coxibs 
  • Ketoprofène Ketum® pour photosensibilisations « graves », effet indésirable cité dans BIP31.fr dès 2003 !http://www.bip31.fr/bip/13bip2003n03.pdf

  • Nimésulide Nexen®, un AINS sans supériorité par rapport aux autres mais sources d’hépatites graves (nécessitant parfois une greffe)

  • Indométacine Indocid® Chrono-Indocid® chez le sujet de 75 ans et plus en raison d’effets indésirables neuropsychiques

  • Phenylbutazone Butazolidine® pour ses effets indésirables hématologiques graves

  1. Neuro-Psychotropes

  • La trimétazidine Vastarel°, voir chapitre suivant.

  • Millepertuis Mildac®, Prosoft® http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202009,%2016,%20(2),%2010-19.pdfun puissant inducteur enzymatique, source d’interactions médicamenteuses multiples en cas de prise d’autres médicaments ou de contraceptifs.

  • Un IRS antidépresseur Duloxétine Cymbalta®http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20(2),%207-15.pdf avec des effets indésirables supplémentaires par rapport aux autres antidépresseurs sans gain d’efficacité démontré.

  • Dipyridamole Persantine®, Cleridium® ou avec l’aspirine dans Asasantine LP®, antiagrégant n’ayant jamais fait la preuve de son efficacité en prévention des récidives des AVC : l’aspirine reste la référence.

  • Ropinirole Adartrel® : en accord avec la HAS qui a recommandé son déremboursement dans le syndrome des jambes sans repos : pas de preuve d’efficacité et effets indésirables parfois graves (aggravations paradoxales du syndrome, troubles du contrôle des impulsions (avec jeu pathologique, hypersexualité, augmentation de la libido…), réactions d’hypersensibilité, hallucinations et autres réactions psychotiques.

  • Les Vaso « Inactifs » utilisés dans le «déficit cognitif et neurosensoriel du sujet âgé » qu’il s’agisse des ergotés (dihydroergotoxine Hydergine®, dihydroergocristine + raubasine Iskedyl®, nicergoline Sermion®, dihydroergocryptine + cafeine Vasobral®), du Ginkgo biloba (Ginkogink®, Ginkor Fort®, Tanakan®, Tramisal®, Vitalogink®), ou de produits divers (moxisylite Carlytène®, naftidrofluryl Praxilène® Diactane® Naftilux®, piracetam Gabacet® Nootropyl®, piribédil Trivastal® (en dehors de son utilisation comme antiparkinsonien agoniste dopaminergique), lavinburnine Cervoxan® et la vincamine Rhéobral® Vincarutine®, pentoxifylline Pentoflux®.

  • Les agonistes dopaminergiques ergotés antiparkinsoniens bromocriptine Parlodel® Bromokin®, lisuride Dopergine® en raison du risque (rare mais grave) de fibrose comme avec tous les ergotés. Préférer les agonistes non ergotés. La bromocriptine est aussi un substrat du CYP 3A4, ce qui rend compte de nombreuses interactions médicamenteuses.

  • Un myorelaxant méphénésine Decontractyl®, à l’efficacité mal établie et aux risques connus de choc anaphylactique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée.

  • Les autres myorelaxantsméthocarbamol Lumirelax® et tétrazépam Myolastan® d’action non établie et aux risques démontrés (médicaments déremboursés).

  • Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais°

  • Un antidépresseuragomélatine Valdoxan®.Cet agoniste des récepteurs mélatoninergiques, dont l’action antidépressive reste non établie à ce jour, est associé un risque hépatique, connu depuis les essais cliniques et retrouvé dans plusieurs bases nationales de PharmacoVigilance.

  • Les médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer (3 anticholinestérasiques : donezepil Aricept®,rivastigmine Exelon®, galantamine Reminyl® aisi que la mémantine Ebixa®)pour une efficacité marginale http://www.bip31.fr/bip/BIP_Octobre_2005.pdf avec des risques d’interactions médicamenteuses, de malaises et syncopes bien validés http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20%282%29,%207-15.pdf, en accord avec l’avis de la commission de transparence (SMR faible et ASMR V).

  • La tianeptine Stablon°, antidépresseur proche chimiquement de l’amineptine Survector° retiré en 1999 pour effets toxicomanogène et acnés macrokystiques. La tianeptine est à l’origine de dépendances « graves » mais aussi d’effets cutanés alors qu’il existe de nombreuses alternatives.

  • Le méthysergide Desernyl°, antagoniste sérotoninergique utilisé comme antimigraineux de fond (ou encore dans l’algie vasculaire de la face), pour un rapport bénéfice / risque défavorable avec notamment des fibroses retropéritonéales, pulmonaires, pleurales ou valvulaires cardiaques, rares mais graves.

  • Le baclofène Lioresal® prescrit comme myorelaxantchez le sujet de 75 ans et plus, à l’origine de chûtes, somnolence voire des troubles mnésiques

  • Les benzodiazépines et apparentées à demi-vie longue (≥ 20 h) chez le sujet de plus de 75 ans

  • Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais. BIP31.fr avait pourtant entendu parler du retrait du méprobamate !

  • La tolcapone Tasmar®, inhibiteur de la COMT (ICOMT) utilisé dans la maladie de Parkinson, en raison d’un risque d’hépatite sans sa supériorité démontrée sur l’autre ICOMT, l’entacapone Comtan® ou avec la levodopa Stalevo®

 

  1. Cardioangiotropes

  • Trimétazidine Vastarel® et autres en raison d’effets indésirables graves (extrapyramidaux, cutanés, thrombopénies…) pour un bénéfice jamais démontré tant dans l’angor que dans les vertiges, les acouphènes ou les troubles visuels. Ce médicament est chimiquement apparenté aux neuroleptiques ! http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202010,%2017,%20(2),%2010-18.pdf

  • Nicorandil Adancor®, Ikorel® : pour un risque d’ulcérations (digestives, vaginales, buccales) graves et une absence d’efficacité démontrée dans l’angor.

  • Les fibrates, pour absence d’efficacité démontrée et EI rénaux « graves » à l’exception du gemfibrozil Lipur®, seul produit de cette famille pharmacologique à avoir prouvé, à ce jour, une (petite) efficacité sur la mortalité cardiovasculaire, sans action prouvée sur la mortalité totale.

  • La dronédarone Multaq®, pour la mise en évidence dans l’un des essais d’un excès de mortalité en plus des risques hépatiques, cardiaques, pulmonaires…

  • Les Vaso « inactifs » indiqués dans la claudication ou l’artérite : voir plus haut paragraphe neuropsychotropes .

  • Les toniques et topiques veineux et antihémorroidaires.

  • Tiadénol Fonlipol® hypolipidémiant sans efficacité reconnue (médicament déremboursé).

  • Ticagrelor Brilique®, antiagrégant sans effet sur la mortalité supérieur au clopidogrel et exposant à des effets indésirables « graves » http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%284%29,%2041-53.pdf

  • Ivabradine Procoralan®, dérivé du vérapamil, sans effet démontré sur la mortalité mais avec un risque bradycardisant validéhttp://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202007,%2014,%20%284%29,%2025-32.pdf

  • Certaines statines (atorvastatine Tahor®, fluvastatine Fractal® Lescol®, rosuvastatine Crestor®) en raison d’une moins bonne démonstration de leur efficacité en terme de mortalité que les2 statines de référence à privilégier : pravastatine Elisor® Vasten®, simvastatine Zocor® Lodalès® http://www.bip31.fr/bip/Bipjuillet2005.pdf

  • La réserpine dans Tensionorme® qui n’a plus sa place comme antihypertenseur à ce jour

  • Le disopyramide Rythmodan® Isorythm® chez le sujet de plus de 75 ans par ses effets atropiniques et son risque d’induction d’insuffisance cardiaque

  • La ticlopidine Ticlid® à cause de ses effets hématologiques et hépatiques graves

  • Le dipyridamole Persantine®, Asasantine®, Cléridium® à l’efficacité moins évaluée que l’asqpirine et à l’origine de chûtes en raison d’un effet latéral vasodilatateur, surtout chez le sujet de 75 ans et plus

  • Les antihypertenseurs centraux clonidine Catapressan®, alpha-méthyl-dopa Aldomet®, moxonidine Physiotens®, rilménidine Hyperium®, guanfancine Estulic® chez le sujet de plus de 75 ans en raison du risque de sédation, hypotension orthostatique, syncope avec chute

  • Associations à doses fixes perindopril + indapamide Preterax®, Bipreterax®, Paraterax®, Preterval® pour un risque de confusion en raison de doses variables de principes actifs selon les présentations

  • Cafédrine + théodrénaline Praxinor® à l’action jamais établie dans l’hypotension orthostatique pour plusieurs risques « graves » bien identifiés : abus, dépendance mais aussi AVC et HTA (car lae principal métabolite est la phénylpropanolamine, alias noréphédrine)

  • L’association furosémide + spironolactone sous le nom d’Aldalix® (et uniquement cette spécialit commercialisée dans l’insuffisance cardiaque) pour un rapport bénéfice risque défavorable établi par la Commission Nationale de PharmacoVigilance de l’ANSM : le rapport des doses expose au risque d’hyperkaliémies graves avec une association prescrite 9 fois sur 10 hors AMM et notamment dans l’HTA sans évidence clinique. Risque de confusion également avec l’association antihypertensive altizide + spironolactone Aldactazine®, à léfficacité bien démontrée

  1. Pneumotropes

  • Almitrine Vectarion®, stimulant du chémoréflexe avec un SMR « faible » (et une alternative, l’oxygénothérapie) et un risque bien connu de neuropathies graves.

  • Bupropion (amfébutamone) Zyban® pour une efficacité modeste (dans tous les cas inférieure à celle de la nicotine) et des effets indésirables « graves » (troubles tensionnels et psychiatriques dont suicides) d’un médicament qui est un dérivé amphétaminique.

  • Varénicline Champix®, en accord avec la Commission de Transparence, rappelant les risques suicidaires de ce médicament, auxquels on peut rajouter les accidents cardiovasculaires (et notamment infarctus du myocarde) récemment mis en évidence par 2 publications. Les substituts nicotiniques restent les produits de première intention.

  • Les Antihistaminiques H1 antitussifs chez l’enfant (chlorphenamine Hexapneumine®, oxomémazine Toplexil®, alimémazine Théralène®), inefficaces contre la toux mais exposant à des effets indésirables graves et même mortels par surdoses. Ces produits sont contre indiquésau dessous de 2 ans.

  • Les atropiniques inhalés (ipatropium Atrovent®, tiotropium Spiriva®, oxitropium Tersigat®), d’action modeste avec une suspicion de majoration d’infarctus du myocarde et une majoration de la mortalité http://www.bip31.fr/bip/BIP2009,%2016%20suppl1,%201-11.pdf Le jeu n’en vaut pas la chandelle !

  • Les médicaments contenant des terpènes, responsables de convulsions notamment chez les jeunes enfants.

  1. Rhumatotropes

  • Colchicine + opium + tiemonium Calchimax® : la présence d’un opiacé et d’un atropinique retarde l’apparition des diarrhées, premiers signes d’un surdosage sous colchicine.

  • Antiarthrosiques d’action (trop) lente : chondroïtine Chondrosulf® et autres, diacéréine Art 50® Zondar® ou autres, insaponifiables d’avocat et de soja Piasclédine®, glucosamine Voltaflex® ou autre, pour une absence d’efficacité démontrée.

  • Quinine Hexaquine® et autres : dans les crampes pour des effets indésirables hématologiques (thrombopénies) souvent mortels (médicaments déremboursés).

  • Ranélate de strontium Protelos®, indiqué pour la réduction du risque de fracture de hanche et vertébrale chez la femme ménopausée, avec un risque de réactions allergiques graves à type de DRESS (de survenue imprévisible) mais aussi d’accidents thromboemboliques veineux (incluant des embolies pulmonaires). Rapport efficacité / effets indésirables « moyen », Intérêt de Santé Publique « nul » et Absence d’Amélioration du Service Médical Rendu pour la Commission de la Transparence d’un médicament pour lequel il existe des alternatives thérapeutiques.

  • Prednisolone + salicylate de dipropylène glycol Cortisal® qui cumule les risques cutanés de l’application d’un AINS et d’un AIS (médicament déremboursé).

  • Certains diphosphonates : acide ibandronique Bonviva®, acide étidronique Didronel® sans efficacité démontrée sur les fractures non vertébrales ou sur les fractures cliniques chez les patients recevant une corticothérapie au long cours (médicaments déremboursés). Et aussi acide zolédronique Aclasta®, Zometa® chez l’homme en prévention des fractures ostéoporotiques pour des effets indésirables, rénaux notamment, sans efficacité démontrée

  • Fébuxostat Adenuric®, inhibiteur non purinique de la xanthine oxidase, antigoutteux pour un risque de réactions d’hypersensibilité graves incluant syndromes de Stevens-Johnson et chocs anaphylactiques aigus. Rappelons que ce médicament n’a pas d’efficacité supérieure à la référence, l’allopurinol

  1. Anti-Infectieux et Antiseptiques

  • La télithromycine Ketek®, macrolide, sans surcroit d’efficacité mais avec un excès d’effets indésirables : allongement du QT (dès les doses usuelles par voie orale), hépatites graves, troubles de l’accommodation et effets neuropsychiques (confusion, hallucinations, épisodes maniaques…).

  • Acide ténoïque Rhinotrophyl® dont l’efficacité n’a jamais été établie (médicament déremboursé).

  • Hypochlorite de sodium Dakin Cooper stabilisé® 500 ml pour un risque de contamination par des microoroganismes (médicament déremboursé).

  • Chloroquinaldol + promestriène Colposeptine® à remplacer, en, accord avec la commission de transparence, par antibiotiques ou antifongiques spécifiques (médicament déremboursé).

  • Bains de bouche antiseptiques Alodont®, Givalex®, Glyco-Thymoline 55® sans efficacxité démontrée. Médicaments déremborsés : préférer la chlorexidine Prexidine® et autres.

  • Moxifloxacine Isilox®, fluoroquinolone sans supérioritépar rapport aux autres antibiotiques mais avec un risque d’effets indésirables graves : troubles du rythme http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%282%29,%2012-25.pdf, cutanés, hépatiques , http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202008,%2015,%20%281%29,%201-8.pdf ,rénaux, neuropsychiques…

  • L’association aciclovir + hydrocortisone Xerclear®dans les poussées d’herpès labial, pas plus efficace que l’aciclovir seul et exposant à un risque infectieux du fait du corticoïde !

  • Péflacine Péflacine monodose®, dans les infections urinaires, en accord avec la commission de la Transparence, en raison de l’augmentation de la résistance du gonocoque, d’une résistance croisée avec les autres fluoroquinolones et d’un plus grand risque de ruptures tendineuses que lesautrres fluoroquinolones

  • La nitrofurantoine Furadantine®, Furadoine®, Microdoine® à réserver en dernière intention à cause de ses effets indésirables : résistances, pneumopathies…

  1. Endocrinologie, Diabétologie, Gynécologie

  • Bromocriptine Parlodel® inhibition de la lactation : pour un risque, rare mais bien démontré, d’accidents thrombotiques (AVC, infarctus du myocarde) ou neuropsychiatriques (convulsions, hallucinations…) lors de son utilisation dans l’inhibition de la lactation http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202010,%2017,%20%282%29,%2010-18.pdf

  • Dihydroergocryptine Vasobral®  De même, avec les mêmes risques que la bromocriptine, pour, en plus, une utilisation hors AMM !

  • Drospérinone (dans Jasmine®, Angeliq®, Yaz®, Jasminelle®) pour un risque élevé de thromboses veineuses avec ce progestatif aux propriétés latérales antialdosterone.

  • La Terbutaline Bricanyl°, agoniste béta2-adrénergique utilisé comme tocolytique, à l’origine de troubles du rythme cardiaque, infarctus du myocarde, poussées hypertensives, OAP et même décès.

  • La béta-alanine Abufène®, acide aminé sans activité démontrée dans les boufféesde chaleur de la ménopause (SMR insuffisant)

  • Metformine + Glibenclamide Glucovance®, en accord avec la Commission de latransparence puisque l’intérêt clinique de cette association (dont le rapport des doses n’est pas approprié) n’est pas démontré (avec peut-être un risque de majoration de la mortalité).

  • Les sulfamides hypoglycémiants à longue demi-vie comme le glipizide Glibinese® Osidia® chez le sujet de 75 ans et plus pour le danger d’hypoglycémies prolongées

 

  1. Gastro-entérologie

  • Cimétidine Cimétidine°, antagoniste histaminergique H2 antiulcéreux, en raison de ses propriétés inhibitrices des CYP 3A4, 2D6, 2C19 et 1A2, à l’origine de fréquentes interactions médicamenteuses. Préférer les autres anti-H2.

  • Domperidone Motilium°, Peridys° ou autre, antagoniste des récepteurs dopaminergiques périphériques pour un risque de troubles du rythme ventriculaires graves avec mort subites alors qu’il existe des alternatives. Ne pas exposer les femmes allaitantes à ce médicament pour la même raison

  • Les laxatifs stimulants à base de bisacodyl Dulcolax®, de picosulfate Fructines® ou dans Citrafleet® ou Picoprep®, ou anthracéniques à base de cascara, séné, aloès Agiolax®, Rex®, Grains de Vals®, Herbesan®, Modane®, Mucinum®, Peristaltine®,Pursennide®, Senokot® chez le sujet de plus de 75 ans qui, au contraire, exacerbent l’irritation colique

  1. Divers

  • Orlistat Xenical® Alli®, inhibiteur de la lipase pancréatique, enzyme responsable de l’hydrolyse des esters, pour un risque hépatique récemment montré, sans effet démontré en terme de morbi-mortalité (exemple d’efficacy sans effectiveness). Des néphropathies aigues ont été aussi rapportées.

  • Un antihistaminique H1 de première génération méquitazine Primalan® pour un risque établi de troubles du rythme cardiaque avec allongement de QT. Préférer un autre anti-H1.

  • Cromoglicate de sodium Intercron® Gé à l’efficacité non établie dans les allergies alimentaires ou autres (médicament déremboursé).

  • Médroxyprogestérone Farlutal®, progestatif sans action établie sur la qualité de la survie lors d’amaigrissement et anorexie en soiins paliatifs pour cancer (médicament déremboursé).

  • Humex® Actifed® jour, nuit…et toutes leurs versions dans le cadre des « gammes ombrelles » : produits ayant, sous le même nom de spécialité, des composants variables, dont certains ne sont pas anodins : sympathomimétiques alpha-adrénergiques… Prescrire ou utiliser un produit d’une gamme ombrelle expose à de trop nombreuses erreurs potentielles de la part du médecin, du pharmacien ou du malade http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202008,%2015,%20%281%29,%201-8.pdf

  • Fer dextran Ferristat° pour un risque allergique, parfois grave. Préférer le fer saccharose Venofer°.

  • Uvesterol® pour un risque de malaises graves avec fausses routes, perte de connaissance…chez le nourrisson http://www.bip31.fr/bip/BIP%202006,%2013,%20%284%29,%2022-28.pdf

  • Silodosine Silodyx°, Urorec°, antagoniste alpha1-adrénergiqueutilisé dans l’adénome la prostate pour des troubles de l’érection et de l’éjaculation plus fréquents qu’avec les autres médicaments de cete même classe pharmacologique.

  • Les Vasoconstricteurs nasaux, seuls ou en association(SMR insuffisant), pour un risque rare mais gravissime d’accidents cardiovasculaires (HTA, angors, infarctus…) ou neurologiques (AVC, convulsions…) sans bénéfice clairement démontré (voir ce numéro de BIP31.fr)

  • Gel de dexaméthasone + salicylamide + salicylate d’hydroxyéthyle Percutalgine® , en accord avec la Commission de la Transparence, association AINS + AIS mal évaluée et faisant courir le risque d’association des2 types d’effets indésirables.

ET AUSSI,

  • Les associations dans une même présentation de deux (ou plus) principes actifs. Voir http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202012,%2019,%20%282%29,%2018-30.pdf

  • Les médicaments aux propriétés atropiniques principales ou latérales (antidépresseurs imipraminiques, antispasmodiques digestifs ou urinaires, antiparkinsoniens atropiniques, neuroleptiques phénothiazines, antihistaminiques H1 de première génération…) chez le sujet de plus de 75 ans.

 

source :

Format de fichier : Microsoft Word
Humex® Actifed® jour, nuit…et toutes leurs versions dans le cadre des « gammes ombrelles » : produits ayant, sous le même nom de spécialité, des
www.bip31.fr/…/Les%20Médicaments%20de%20BIP31.fr%20à%20éviter. docsource : http://www.bip31.fr/index.php

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Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux [Broché]

Description de l’ouvrage

Après les affaires de l’hormone de croissance, du Vioxx, de l’Isoméride du Mediator, et de plusieurs médicaments retirés du marché en quelques mois, une véritable, mais salutaire inquiétude s’est manifestée dans la populationconcernant l’utilité et les risques des traitements. La publication soudaine de listes de médicaments “sous surveillance renforcée”, dont beaucoup, inutiles ou dangereux, devraient avoir disparu depuis longtemps, souligne la timidité ou l’incompétence des pouvoirs publics et a fait monter d’un cran l’anxiété des patients. Les professeurs Even et Debré ont donc décidé de passer en revue les 4.000 médicaments sur le marché et d’identifier ceux qui sont efficaces, ceux qui le sont moins, ceux qui ne le sont pas du tout et, parallèlement, d’analyser leur degré de toxicité éventuelle intrinsèque et celle qui pourrait résulter des interactions entre eux, de l’âge des malades et des pathologies associées et préciser quel pays les a découverts, leur prix et leur coût pour la Sécurité Sociale. Ce guide, écrit pour les malades et parfois les médecins généralistes, ne peut évidemment répondre dans le détail à toutes les questions, mais il peut alerter, aider et, en cas de doute, conduire à consulter son médecin. Il devrait aussi aider les politiques à revoir et contrôler réellement le monde délirant des médicaments, ses milliers de médicaments inutiles, ses centaines dangereux.

disponible chez amazon

Source: actuwiki.fr

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/10/30/actifed-nurofen-humex-les-medicaments-contre-le-rhume-dangereux-pour-la-sante/

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:35

Entretien avec Alain de Benoist

Un seul mot d’ordre : des « bonnets rouges » partout !

Le 23 novembre 2013

À l’occasion du lancement de sa nouvelle formule, Boulevard Voltaire vous propose une série de courtes interviews. Chaque jour, une personnalité — politique, intellectuel, artiste, sportif, etc. — répondra à une question, toujours la même, qui correspond aux interrogations du moment. Aujourd’hui, c’est Alain de Benoist qui se prête au jeu…

Crise de régime, crise de société ou révolution : selon vous, sommes-nous en 1958, 1968 ou 1788 ?

J’aimerais être en 1788, et que se produise à nouveau une révolution. J’aimerais être en 1958, et qu’apparaisse un nouveau de Gaulle. J’aimerais être en 1968, et qu’il y ait à nouveau une grève générale. Mais nous sommes en 2013, et l’histoire ne repasse pas les plats. La crise actuelle a déjà provoqué une multitude de dégâts sociaux, mais elle n’a pas encore engendré la mutation culturelle qu’elle requiert. Les gens ne sont visiblement pas prêts à changer leur mode de vie. Ils attendent toujours le « retour à la croissance » en s’imaginant qu’une croissance matérielle infinie est possible dans un espace fini. Ils descendent dans la rue, mais en été ils partent en vacances et le soir ils regardent la télévision. Il n’en ira pas de même lorsque les rayons des supermarchés seront vides, qu’il n’y aura plus d’essence à la pompe et que l’État cessera de payer les retraites et les salaires des fonctionnaires. Mais on n’en est pas encore là.

Le climat actuel est certes un climat délétère comme on en a rarement vu. La droite s’est discrédité politiquement, la gauche est en train de se discréditer socialement. Pessimisme, exaspération, défiance, colère, accablement, sont les mots qui reviennent partout. Mais comme l’a dit Dominique Jamet, « dix mille révoltes ne font pas une révolution ». La marmite sociale bouillonne mais ne déborde pas. L’explosion politique et sociale était un trait de la modernité. La postmodernité est plutôt l’époque de l’implosion. Il manque le grain de sable qui bloque la machine. Il manque l’étincelle qui met le feu à la plaine, comme disait le bon président Mao.

Il reste à ceux qui n’en peuvent plus à comprendre que la situation actuelle ne s’explique pas seulement par la nullité de François Hollande, l’incompétence des « socialistes » (sic) ou le laxisme de Taubira, mais que nous sommes en présence d’une crise structurelle d’un « turbocapitalisme » financier déconnecté de l’économie réelle, d’une dictature des marchés financiers et des agences de notation, de l’enfermement volontaire des États-nations dans le système usuraire d’une dette qui ne pourra jamais être payée (aussi longtemps que la France devra trouver chaque année 50 milliards d’euros pour payer les seuls intérêts de sa dette, il est vain d’espérer quoi que ce soit). C’est une crise qui pose la question du politique face à l’économique, la question de l’état d’exception face à une « gouvernance » qui n’est que l’autre nom de la gestion du système en place. Face à cette crise, les dirigeants d’hier ne valaient pas mieux que ceux d’aujourd’hui, et ceux d’aujourd’hui ne sont sans doute pas pires que ceux de demain. C’est pourquoi on ne voit pas actuellement d’alternative, mais seulement des alternances possibles. L’alternance et l’alternative, ce n’est pas du tout la même chose.

Pour l’heure, le plus significatif est que tous les mouvements de protestation ou de révolte d’une certaine ampleur auxquels nous assistons naissent en marge ou à l’écart des partis et des syndicats, lesquels ne sont de toute évidence plus capables d’incarner ou de relayer les aspirations du peuple. Tout aussi remarquable est que ces mouvements, nés d’une protestation ponctuelle (contre le mariage gay, contre le projet d’écotaxe), débordent très vite vers une protestation plus générale. En ce sens, les bonnets phrygiens de « la Manif pour tous » répondaient par avance aux « bonnets rouges » – ces bonnets dont la Convention avait décrété, le 18 septembre 1793, qu’ils étaient l’« emblème du civisme et de la liberté ».

 

Alors, dans l’immédiat, un seul mot d’ordre : des « bonnets rouges » partout !

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/un-seul-mot-dordre-des-bonnets-rouges-partout,42314?utm_content=bufferdc33d&utm_source=buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=Buffer

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:14

 

Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=lKD49HiH3Bs&fb_source=message

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