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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 00:01

Un état du monde sur l'écologie et l'économie au 10 décembre 2010, à l'initiative d'Yves Cochet, député de Paris : www.yvescochet.net

 

Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=CGZtf_Srkqo

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 23:37
Quelques points forts du document :

...« Nous avons une industrie à plusieurs milliards de dollars qui tue les gens juste pour un gain financier. Leur idée de recherche est de voir si deux doses de ce poison valent mieux que trois doses de ce poison ».
.....Dispenser la chimio augmente les chances de récupérer sa santé
En effet, cela veut dire que la technique de la chimiothérapie toute entière n’a pas en réalité aucune valeur, et qu’elle est en fait au complet détriment du patient cancéreux. Celui qui cherche vraiment à guérir d’un cancer évitera la chimio, et recherchera une voie alternative. Laquelle peut comprendre les traitements alternatifs du Dr Gerson ou la cure de Breuss ou les aliments et nutriments anti-cancer comme le curcuma, ou encore des traitements à base de fortes doses de vitamine C et la vitamine D….
Samedi 30 novembre 2013

Chimiothérapie1Suite à toute opération de chimiothérapie, les tumeurs cancéreuses se développent de plus en plus rapidement. Accidentellement, des chercheurs Aux Etats-Unis ont découvert récemment la vérité fatale sur la chimiothérapie en cherchant pourquoi les cellules cancéreuses de la prostate sont assez dures à éradiquer par les méthodes conventionnelles de traitement. Selon cette étude, la chimiothérapie tend à induire la libération d’une protéine (WNT16B) dans les cellules saines qui aide à favoriser la survie et la croissance des cellules cancéreuses.

L’inutilité de La chimio dans le traitement et la guérison du cancer

Inutile plutôt dangereux si on croit les découvertes de cette étude, le traitement chimio active surtout la croissance et l’étendue des cellules cancéreuses, les rendant beaucoup plus difficiles à les éliminer une fois que la chimiothérapie a déjà été démarrée.
On savait déjà que les traitements à base d’une chimio n’étaient qu’une vaste escroquerie, mais à travers cette étude nous pourrions en avoir la preuve décisive. Non seulement la chimiothérapie, étant la méthode standard de traitement du cancer actuellement,est, selon l’étude un fiasco total. Publiées dans le journal Nature Medicine,les choquantes découvertes qui, sans surprise, ont été ignorées de la communauté scientifique dominante, éclairent en détails la manière dont la chimiothérapie obligent les cellules saines à libérer une protéine qui alimente en vérité les cellules cancéreuses et les fait prospérer et proliférer.
Le scandale du siècle est déjà dénoncé par Le Dr. André Gernez depuis des décennies !!!

                              Mis en ligne par : filmscienceparallele via Youtube

La Chimio & l’ADN font une liaison fatale
 

 

 

Pour visionner le document cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://cequelesmediasnenousdisentpas.over-blog.com/article-fortuitement-une-etude-decouvre-l-imposture-de-la-chimiotherapie-121361941.html

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:53

* Lisez bien les premiers paragraphes de cet article de l'Association Kokopelli, où on parle du film "Zardoz", un film post-apocalyptique.  Il semble que ce film de 1974 (une horreur), avec Sean Connery, n'est peut-être pas banal puisqu'un site du même nom dissimule les données radioactives qui nous tombent sur la tête jour après jour...


- 12 mai 2011: Les prévisions de contamination radioactive de l'atmosphère sont cachées sur le site de NILU. Selon le blogger US, Alexander Higgins, il est clair que NILU n'a rien stoppé du tout: mais les consignes sont claires: NE PAS AFFOLER LA POPULATION. Tous les fichiers sont ici:


http://zardoz.nilu.no/~flexpart/fpinteractive/plots/?C=M;O=D .


Et pour les fouineurs, voici une autre url: http://zardoz.nilu.no/~flexpart/FORECASTSYSTEM_DATA/).


Seuls les fichiers avec du poids en ko sont à ouvrir. Le fichier est nommé ZARDOZ. Qui est ZARDOZ: un film de science-fiction apocalyptique. Tout cela commence à devenir intéressant.


Donc, si l'on en croit le NILU, du moins, les fichiers cachés de NILU, les nouvelles ne sont pas bonnes du tout: C'EST UNE ALERTE MAXIMALE. D'immenses plumes de césium 137, de xenon 133, d'iode 131, etc, sont en train de passer depuis un certain nombre de jours sur l'Amérique du nord et ensuite sur l'Europe et personne n'en parle.

 Nous conseillons aux anglophones de consulter cette vidéo. Il va être difficile en effet de rentrer sur le site du NILU dans la mesure où l'alerte est donnée et que de nombreuses personnes vont tenter de se connecter. Tous les fichiers sont déjà conservés. Ici, par exemple. Il en existe des centaines qui sont actuellement placés sur les sites miroirs aux USA des bloggers qui suivent Fukushima de très près.


La question se pose maintenant de savoir pourquoi NILU cache ses cartes de simulations. Sont-elles fausses? Sont-elles vraies? Est-ce de l'intox? De l'intox cachée dans de l'intox? Le Dr. John F. Burkhart, qui a initié ces simulations, pourrait-il nous renseigner mieux. Si ces simulations ne sont que pour jouer à la guéguerre avec Zardoz, pourquoi les continuer et pourquoi les ôter de l'accès public sans rien préciser?


- 12 mai 2011: Le Norwegian Institute for Air Research (NILU) a stoppé ses prévisions atmosphériques. Avant-hier, un lecteur de Norvège nous avait envoyé le lien vers le NILU en précisant qu'il suffisait de bien visualiser les prévisions de contamination radioactives pour prendre conscience que l'Europe était sous radiations en permanence. Le NILU a décidé de stopper toute prévision, ou du moins de les rendre publiques. Grave, archi-grave.


- 12 mai 2011: TEPCO admet que ce sont plus de 10 000 tonnes d'eau qui ont disparu du réacteur 1. Ce sont exactement 10 400 tonnes d'eau extrêmement radioactive qui se sont volatisées. L'un des directeurs de TEPCO, Junichi Matsumoto, a précisé qu'il était possible que la même condition prévale dans les réacteurs 2 et 3. Voici un commentaire, rapidement rédigé, envoyé par un lecteur qui est spécialiste en explosions à l'hydrogène:


« Concernant le batiment 4 : il ne s'incline pas, il s'enfonce. voir l'inclinaison du toit qui suit la tendance. Et c'est bien plus grave. Toutes les infos que je vois passer depuis plusieurs jours (blog kokopelli mais aussi enenews et d'autres) confirment mes hypothèses, connaissant le milieu du nucléaire et le déroulé le plus probable de l'accident. La réaction nucléaire n'a pas été freinée suffisament / elle est repartie de plus belle / a fait fondre intégralement les barres / le corium a percé les réacteurs et déclanché des incendies dans la structure / le corium attaque maintenant le sol / la vaporisation de l'humidité du sol le transforme en sable mouvant / l'eau ajoutée a complétement disparue soit par évaporation soit par écoulement dans la structure partiellement détruite / quand l'onde de chaleur qui s'enfonce dans le sol atteindra des poches d'eau de taille conséquente on aura une vaporisation / soit ces poches sont étanches et dans ce cas on aura une augmentation de pression et une «explosion de vapeur», soit elles sont peu étanches et dans ce cas on verra des geyser apparaitre autour, soit c'est carrément une rivière souterraine et dans ce cas on ne verra peut-être rien sauf sur les compteurs radio en mer.


Tepco ne fait que jouer à l'autruche publiquement et brasse du vent publiquement mais ils doivent forcément le savoir et je les soupçonne de mal gérer la crise VOLONTAIREMENT (ne serait-ce que parce d'autres entités japonnaises, américaines, françaises, russes les connaissent aussi). C'est malheureux à dire mais c'est la même tendance qu'avec Deepwater/Golfe du Mexique (qu'ils n'ont toujours pas colmaté d'ailleurs: ils produisent et consomment toujours autant de corexit injectés à la source ; ils reprennent les forages à coté dans le seul but de pouvoir faire baisser la pression dans le réservoir et récupérer le pétrole perdu). » Nous avons conservé la dernière partie de ce commentaire car il est clair qu'aujourd'hui, personne ne soit vraiment sûr que le puits de BP ait été colmaté. Ce qui est sûr, c'est que les liquidateurs du Golfe du Mexique sont en train de mourir comme des mouches dans l'indifférence la plus totale. Et de quoi meurent-ils? De maladies de radiations, sans plaisanter.


- 12 mai 2011: TEPCO admet, avec réluctance, que le réacteur 1 est en fusion totale. Les barres de combustible ont fondu et TEPCO, réputée pour son langage ampoulé précise que « Nous ne pouvons pas nier la possibilité qu'une perforation dans la cuve du réacteur ait induit la fuite de l'eau ». TEPCO a de plus annoncé que le 13 mai, ils vont commencer à recouvrir le réacteur 1 d'une toile synthétique, un petit mouchoir, pour empêcher les radiations de s'épancher dans l'atmosphère. Espérons que le réacteur n'éternue pas trop fort lorsque la masse en fusion va faire la bise aux poches d'eau par en-dessous.


Source:

http://www.kokopelli-blog.org/

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:24

 

 

 

Pour visionner le document cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/03/recolter-ses-propres-graines/

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:01

 

 

 

Pour visionner le document et signer la pétition, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Non_a_lEtat_BNP_pour_une_separation_de_la_Banque_et_de_lEtat/?amAficb

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 23:36

 

Journal hebdomadaire de "La Voix de la Russie"

 

 

Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Journal-hebdomadaire-de-La-Voix-de-la-Russie-Special-Bonnets-Rouge-21710.html

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:38

...Je rappelle que nous sommes tous dans le même bateau, que tous nous allons payer de plus en plus de taxes, que tous nous allons nous prendre le pacte transatlantique dans la gueule, que tous nous allons subir les aberrations de ce système simplement par ce qu’une caste dirigeante nous méprise, et que ce n’est pas en regardant ce qui nous divise que nous les ferons reculer mais en regardant ce qui nous unit !  ...

 

Je relance l’appel car nous devrions tous être des bonnets rouges! Chacun manifeste dans son coin, chacun pense à défendre sa cause, alors que nous devrions tous nous défendre dans l’ensemble. En cette journée (une nouvelle) de grogne à travers le pays, sur les routes comme ailleurs, je rappelle que nous sommes tous dans le même bateau et que cela ne devrait pas être du chacun pour soi, mais du « tous ensemble »! Quand aux autres… S’ils sont content de « bouffer toujours plus de taxes », qu’ils continuent, s’il sont content d’être des vaches à lait…

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En reprenant un appel magnifique d’un de mes maitres à penser: Coluche, j’en appelle à tous ici comme ailleurs, qui sait, qui ne tente rien n’a rien…

« J’appelle: les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les noirs, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les piétons, les arabes, les fous, les français, les chevelus, les travestis, les militaires, les anciens communistes, les automobilistes, les cyclistes, les partisans de la peine de mort, les pêcheurs à la ligne, les cadres, les petits commerçants, les assujettis a la sécurité sociale, les vicieuses, les échangistes, ceux qui pissent dans le lavabo, les patrons, les sportifs, les téléspectateurs, les traitres, les racistes, les sénateurs, les militants, les supporters, les chasseurs, les indicateurs, les marchands d’armes, les locataires, les collabos, les enfoirés mondains, tous les abonnés au gaz et tout ceux qui ne comptent pas pour les hommes politique »…

J’en appelle à tous, tous ceux cités plus haut comme aux autres, à oublier un peu ce qui vous divises, ce qui vous différencie des autres, ce qui fait que vous n’en aimez pas certains, à arrêter de vous haïr et de vous diviser, à arrêter de regarder un peu votre nombril, à arrêter de cracher sur votre voisinmême s’il est raciste, antifas, pédé, noir, arabe, juif, communiste ou frontiste, racaille comme petit parvenu, quelles que soient vos opinions, la couleur de votre bonnet ou de vos idées, à arrêter d’écouter ceux qui vous divisent et à vous unir un peu!!!

Je rappelle que nous sommes tous dans le même bateau, que tous nous allons payer de plus en plus de taxes, que tous nous allons nous prendre le pacte transatlantique dans la gueule, que tous nous allons subir les aberrations de ce système simplement par ce qu’une caste dirigeante nous méprise, et que ce n’est pas en regardant ce qui nous divise que nous les feront reculer mais en regardant ce qui nous uni! Vous voulez « protéger votre cul »? Cela ne se fera plus tout seul dans votre coin, divisés nous ne sommes rien, unis nous sommes le lobby le plus puissant de ce pays, le syndicat le plus redoutable, la force la plus efficace.

L’appel est lancé, écouteront ceux qui se sentent concernés, et qu’ils fassent tourner! Que les tensions entre chacun s’effacent pour qu’enfin nos regards se tournent dans la même direction!

 

Pour visionner le document et la vidéo, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/02/appel-generalise-a-tous/comment-page-1/#comment-235287

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:26

 

 

Il est toujours intéressant de connaître quelques astuces pour conserver de la nourriture car, nous n’aurons peut-être pas toujours à disposition de quoi faire des conserves ou un frigo entre autres raisons possibles… De plus, les techniques qui suivent permettent de conserver la nourriture sans disposer d’un matériel spécifique comme un déshydrateur ou du sel.

 


conservation-aliments-610

La congélation

C’est un excellent moyen de conserver la nourriture à condition évidemment que le climat le permette.

Le séchage

Les plantes et les viandes peuvent être séchées par le vent, le soleil, l’air ou le feu.

Le fumage

Si vous coupez la viande dans le sens des fibres en lanière de 6 mm d’èpaisseur et la laissez sécher dans le vent ou la fumée, elle sera coriace.
Placez plutôt les morceaux de viande sur un treillis de bois vert, au-dessus d’un feu doux, jusqu’à ce qu’ils deviennent friables.
Pour bâtir le feu, utilisez du saule, de l’aulne, du peuplier, du bouleau ordinaire ou du bouleau nain.
Les bois résineux, tel le pin et l’épinette, donnent à la viande une saveur douteuse.
Une tente TEEPEE en toile de parachute dont on a fermé les ouvertures au sommet convient parfaitement pour le fumage.
Suspendez-y la viande verticalement au-dessus d’un feu qui couve.

Voici une méthode très rapide pour fumer la viande

Dans le sol, creusez d’abord un trou d’un mètre de profondeur sur une demi-mètre de largeur, au fond duquel vous ferez un petit feu que vous recouvrirez de branches de bois vert.
A environ 5 cm au-dessus du feu , installez une grille improvisée.
Après une nuit de fumage, la viande se conserve durant cinq à sept jours.
Après deux nuits elle reste comestible plus d’un mois.
Lorsque la viande est adéquatement fumée , elle prend la forme d’une baguette tordue de couleur sombre .

Comment conserver le poisson, le gibier et les fruits

Le poisson et le gibier se conservent comme les autres viandes.
Pour fumer un poisson, coupez la tête, séparez-le en deux dans le sens de la longueur et utilisez une branche mince débarrassée de son écorce pour l’embrocher.
Vous pouvez également faire sécher le poisson au soleil , en le suspendant aux branches, en l’étendant sur des roches chaudes ou sur les côtés de votre radeau.
Lorsque la chair devient sèche, aspergez- la d ‘eau de mer afin d ‘en saler la surface. Ne gardez pas de fruits de mer a moins de les sécher et de les saler adéquatement.

Plantains, bananes, fruits de l’arbre a pain, feuilles, baies et autres fruits sauvages peuvent être séchés à l’air, au soleil, au vent ou au feu, avec ou sans fumée.
Coupez les fruits en minces tranches et placez-les au soleil ou près d’un feu.

Article complet sur survie-et-survivalisme.com

3

 

 

 

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/02/comment-conserver-la-nourriture-avec-les-moyens-du-bord/

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:31

 

 

« Jamais autant de gens n’avaient été mis en prison. L’ampleur des captures faites par les alliés était sans précédent dans toute l’histoire. Les Soviétiques firent prisonniers quelques 3,5 millions d’Européens, les Américains environ 6,1 millions, les Britanniques environ 2,4 millions, les Canadiens environ 300 000, les Français environ 200 000. Des millions de Japonais furent capturés par les Américains en 1945, plus environ 640 000 par les Soviétiques.

Dès que l’Allemagne capitula le 8 mai 1945, le gouverneur militaire américain, le général Eisenhower, diffusa un “courrier urgent” dans toute la vaste zone qu’il commandait, faisant pour les civils allemands un crime punissable de mort le fait de nourrir des prisonniers. C’était un crime passible de mort même de rassembler de la nourriture à un endroit dans le but de la donner aux prisonniers... L’ordre, [traduit] en allemand, fut envoyé aux gouvernements des provinces, leur ordonnant de le transmettre immédiatement aux autorités locales. Des copies des ordres ont été récemment découvertes dans plusieurs villages près du Rhin... Le message [reproduit par Bacque dans son livre] disait entre autres : “...sous aucune circonstance, des approvisionnements en vivres ne doivent être rassemblés parmi les habitants du lieu dans le but de les donner aux prisonniers de guerre. Ceux qui violent ce commandement et même qui essayent de tourner cet ordre en permettant à quelque chose de parvenir aux prisonniers, se placent eux-mêmes en danger d’être abattus.

L’ordre d’Eisenhower fut aussi posté en anglais, en allemand et en polonais sur le tableau d’affichage du quartier général du gouvernement militaire en Bavière, signé par le Chef d’état-major du gouverneur militaire en Bavière. Plus tard il fut posté en polonais à Straubing et à Regensburg, où se trouvaient de nombreuses compagnies de gardes polonais dans les camps proches. Un officier de l’US Army qui lut cet ordre en mai 1945 a écrit que c’était “l’intention du commandement de l’armée, au sujet des camps de prisonniers de guerre allemands dans la zone américaine, de mai 1945 jusqu’à la fin de 1947, d’exterminer autant de prisonniers de guerre que possible tant que l’affaire se passerait sans contrôle international”.

... La politique de l’armée [américaine] était d’affamer les prisonniers, selon plusieurs soldats américains qui se trouvaient là. Martin Brech, professeur de philosophie à la retraite du Mercy College à New York, qui fut gardien à Andernach en 1945, a raconté qu’un officier lui avait dit que “C’est notre politique que ces hommes ne soient pas nourris”. Les 50 à 60 000 hommes à Andernach mouraient de faim, vivant sans abris dans des trous dans le sol, essayant de se nourrir avec de l’herbe. Quand Brech leur passa du pain en fraude à travers les barbelés, un officier lui ordonna d’arrêter. Plus tard, Brech leur glissa plus de nourriture, se fit prendre, et le même officier lui dit : “Si vous refaites cela, vous serez abattu.” Brech vit des cadavres sortir du camp “par le camion de service” mais on ne lui dit jamais combien ils étaient, où ils étaient enterrés, ni comment.

… Le prisonnier Paul Schmitt fut tué dans le camp américain de Bretzenheim après s’être approché des barbelés pour voir sa femme et son jeune fils qui lui apportaient un panier de vivres. Les Français en firent autant : Agnès Spira fut tuée par des gardes français à Dietersheim en juillet 1945 pour avoir apporté de la nourriture aux prisonniers. Son mémorial près de Büdesheim, écrit par l’un de ses enfants, dit : “Le 31 juillet 1945, ma mère me fut arrachée soudainement et de manière inattendue, à cause de ses bonnes actions envers les soldats emprisonnés.” La note dans le registre de l’église catholique dit simplement : “Une mort tragique, tuée à Dietersheim le 31.07.1945. Enterrée le 3.08.1945.” Martin Brech vit avec stupéfaction un officier se tenant sur une colline à Andernach tirant des coups de feu sur des femmes allemandes qui s’enfuyaient en courant dans la vallée en-dessous. Le prisonnier Hans Scharf... vit une femme allemande avec ses deux enfants, qui vint vers un garde américain dans le camp de Bad Kreuznach, apportant une bouteille de vin. Elle demanda au garde de donner la bouteille à son mari, qui était juste de l’autre côté des barbelés. Le garde porta la bouteille à sa propre bouche, et quand elle fut vide, il la jeta sur le sol et il tua le prisonnier de cinq coups de feu.

De nombreux prisonniers et civils allemands virent les gardes américains brûler la nourriture apportée par des femmes. Récemment, un ancien prisonnier a décrit cela : “D’abord, les femmes de la ville la plus proche apportèrent de la nourriture dans le camp. Les soldats américains confisquèrent tout cela aux femmes, jetèrent tout en tas, versèrent de l’essence dessus et le brûlèrent.” Eisenhower lui-même ordonna que la nourriture soit détruite, selon l’écrivain Karl Vogel, qui était le commandant du camp allemand, désigné par les Américains dans le camp N° 8 à Garmisch-Partenkirchen. Bien que les prisonniers recevaient seulement 800 calories par jour, les Américains détruisaient de la nourriture devant la porte du camp. »

James Bacque, Crimes and Mercies : the Fate of German Civilians Under Allied Occupation, 1944-1950 [Crimes et pitié : le sort des civils allemands sous l’occupation alliée, 1944-1950] p. 41-45, 94-95.

 

« Le 20 avril était un jour de tempête. La pluie et la neige se mêlaient au vent du nord glacial qui parcourait la vallée du Rhin jusqu’au camp, situé dans la plaine. Derrière les barbelés un spectacle terrifiant nous attendait : étroitement serrés les uns contre les autres pour se réchauffer, près de 100 000 détenus hagards, apathiques, sales, émaciés, au regard vide, vêtus d’uniformes gris, se tenaient debout, enfoncés dans la boue jusqu’aux chevilles. On distinguait ici et là des taches d’un blanc sale qui se révélaient, à deuxième vue, être des hommes à la tête ou aux bras couverts de bandages, ou tout simplement en bras de chemise. Le commandant allemand de division nous apprit que les prisonniers n’avaient pas mangé depuis plus de deux jours, et que l’approvisionnement en eau représentait un problème majeur alors qu’à moins de 200 mètres le Rhin coulait à plein flot. »

« Compte-rendu d’une visite d’un camp de détention de prisonniers de guerre allemands aux mains de l’armée américaine », par le colonel James B. Mason et le colonel Charles H. Beasley, du Service de Santé militaire des États-Unis, publié en 1950

 

« En avril 1945, des centaines de milliers de soldats allemands, de malades capturés à l’hôpital, d’estropiés, d’auxiliaires féminines et de civils furent faits prisonniers... A Rheinberg un détenu était âgé de 80 ans, un autre, de 9 ans... Ayant pour seuls compagnons une soif atroce et une faim lancinante, les captifs mouraient de dysenterie. Sans relâche, un ciel peu clément déversait sur eux, au long des semaines, des torrents de pluie... les estropiés glissaient dans la boue comme des amphibiens, trempés et gelés jusqu’à l’os. Sans le moindre abri, jour après jour, nuit après nuit, ils gisaient sur le sable de Rheinberg, livrés au désespoir, ou s’endormaient, épuisés, au fond de leurs trous dont les parois s’effondraient, avant de sombrer dans l’éternité ».

Heinz Janssen, Kriegsgefangenen in Rheinberg, 1988

 

« Nous ne pouvions même pas nous allonger entièrement. Toute la nuit nous restions assis, tassés les uns contre les autres. Mais rien n’était pire que le manque d’eau. Pendant trois jours et demi on ne nous a pas donné d’eau du tout. Nous buvions notre propre urine. Le goût en était horrible, mais que pouvions-nous faire d’autre ? Certains d’entre nous baissaient leur tête jusqu’au sol et le léchaient, pour essayer d’en tirer un peu d’humidité. Alors que j’étais déjà tellement faible, que je n’arrivais plus à me dresser que sur mes genoux, on nous a enfin distribué un peu d’eau à boire. Je pense que je serais mort sans cette eau. Et le Rhin se trouvait juste de l’autre côté des barbelés. A travers le grillage, les gardiens nous vendaient de l’eau et des cigarettes. Une cigarette coûtait 900 marks. J’ai vu mourir des milliers de mes compagnons. Ils emportaient les corps dans des camions ».

George Weiss, témoignage recueilli par James Bacque, 1988

 

« On nous maintenait dans des enclos de fil de fer barbelé, en plein air et pratiquement sans nourriture. Les latrines n’étaient constituées que de planches jetées par-dessus les fosses, près des barbelés. Pour dormir, nous n’avions pas d’autre choix que de creuser un trou dans le sol avec nos mains, puis de nous serrer les uns contre les autres, tout au fond. Nous n’avions pratiquement pas d’espace vital. A cause de la maladie, les hommes devaient déféquer sur le sol. Très vite, beaucoup d’entre nous se sont sentis bien trop faibles pour retirer leur pantalon avant qu’il ne soit trop tard. Nos vêtements étaient infectés, ainsi que la boue dans laquelle il nous fallait marcher, nous asseoir et nous coucher. Au départ, il n’y avait pas d’eau du tout, à part la pluie ; au bout de deux semaines il nous a été possible d’en obtenir un peu à partir d’un robinet. La plupart d’entre nous n’avaient aucun récipient pour la recueillir, et nous pouvions seulement en avaler quelques gorgées après des heures de queue, et quelquefois une nuit d’attente. Il nous fallait marcher entre les trous, sur les monticules de terre molle dus aux excavations creusées par les prisonniers pour s’abriter. Il nous était facile de tomber au fond des trous, mais beaucoup moins facile d’en sortir.

Ce printemps-là, il a plu presque sans arrêt sur cette partie de la vallée du Rhin. Plus de la moitié du temps nous avons eu de la pluie. Plus de la moitié du temps nous n’avons rien eu du tout à manger. Pour le reste, on nous donnait une petite ration K. Je voyais d’après la liste imprimée sur l’emballage qu’on ne nous donnait qu’un dixième du contenu de ces rations fabriquées en Amérique. En définitive, nous recevions peut-être 5 % d’une ration normale de l’armée américaine. Je me suis plaint auprès du commandant du camp, un Américain, en lui disant qu’il violait la convention de Genève, mais il m’a simplement répondu : “Oublie la convention, tu n’as aucun droit.” Au bout de quelques jours, des hommes en bonne santé à leur arrivée dans le camp étaient déjà morts. J’ai vu nos compagnons traîner de nombreux cadavres jusqu’aux portes du camp, où on les jetait les uns sur les autres, à même la remorque d’un camion qui les emportait ».

Charles von Luttichau, témoignage recueilli par James Bacque, 1988

 

« Comme on était environ une trentaine, on croyait que le voyage durerait donc une journée, mais on a voyagé trois jours entiers, sans sortir, complètement enfermés. On regardait à travers de petites fissures pour savoir où on se trouvait... Après trois jours, on est arrivés à Rennes. Il y avait plus de 100 000 prisonniers dans le camp, à peu près le même nombre que dans la ville. Dans les baraques il y avait des lits, les premiers qu’on voyait depuis de nombreuses semaines. Ils étaient en bois, superposés sur trois niveaux, avec rien d’autre, pas de paille ou quoi que ce soit d’autre. On dormait sur les planches. C’était la première fois qu’on avait un toit au-dessus de la tête depuis notre capture. On avait passé trois semaines à Kreuznach, à même la terre, sans permission de faire du feu ou de creuser un trou, et notre seule occupation de la journée consistait à faire la queue pour avoir un peu d’eau. Elle était apportée par des fermiers et mise dans des tonneaux, mais elle était parfois épuisée avant même d’être versée dans ces tonneaux parce que les gens faisaient des trous dans les tuyaux et se dépêchaient de la boire. On manquait vraiment de nourriture. Quand les petits pois arrivaient, ils étaient divisés entre nous, et une fois le partage fait, il en restait quelques-uns. Tout le monde comptait et si on en avait six chacun, eh bien on attendait pour en avoir six et demi.

On est restés à Rennes pendant huit mois. (...) Quand les Américains ont quitté le camp ils ont eu un comportement dégueulasse envers les Français, qui se sont vengés sur nous. (...) J’avais trouvé un morceau de tissu dans une des baraques et je pouvais écrire dessus. J’ai découvert que je comprenais tout ce que j’écrivais mais, dès que je l’effaçais, cela s’effaçait aussi de ma mémoire. Ne pas se souvenir des choses, c’était le premier signe d’épuisement. C’était affreux, j’effaçais, et je n’étais plus capable de me rappeler ce que je venais d’écrire et de comprendre. Je n’étais pas déprimé, c’était juste la malnutrition. (...) Plus tard, quand la faiblesse s’est installée vraiment et que le plus petit mouvement nous faisait perdre conscience, on calculait combien de temps on restait évanouis. La malnutrition devenait tellement grave que le geste le plus infime, exécuté trop rapidement, nous faisait tomber dans les pommes. (...) La nourriture était tellement rare que les gens étaient en général malades, et quand vous étiez malade, on vous emmenait à l’hôpital. Quand les gens étaient emmenés à l’hôpital, on ne les voyait jamais revenir. Sur les 100 000 prisonniers détenus à Rennes, il y en a eu certainement une partie qui sont morts, et même une bonne partie, mais je n’ai jamais trouvé le moindre cimetière.

On n’a jamais vu la Croix-Rouge. Personne n’est jamais venu inspecter le camp pendant deux ans. Leur première visite a eu lieu en 1947, pour nous apporter des couvertures. On mangeait l’herbe qui poussait entre les baraques. Les Français n’étaient pas les seuls responsables de ce qui se passait dans les camps en France, parce qu’ils avaient reçu un grand nombre d’Allemands déjà considérablement handicapés par de mauvais traitements subis en Allemagne [dans les camps américains]. »

Heinz T., témoignage recueilli par James Bacque

 

« Quel dommage de ne pas avoir pu en tuer davantage. »

Lettre de D. Eisenhower à G.C. Marshall, mai 1943, après la reddition des forces de l’Afrika Korps [ce passage fut plus tard supprimé des éditions officielles de sa Correspondance].

 

« C’est exactement comme sur les photographies de Buchenwald et Dachau. »

Rapport du capitaine Julien, 3ème régiment de tirailleurs algériens, juillet 1945

 

« [J’étais] très étonné de voir que nos prisonniers étaient presque aussi faibles et émaciés que ceux que j’avais vus dans les camps de concentration nazis. Le jeune commandant nous dit calmement qu’il privait délibérément les prisonniers de nourriture, et déclara : « Ces nazis ont enfin la monnaie de leur pièce ». Il était tellement convaincu de se comporter correctement que nous ne soulevâmes en sa présence aucune polémique ».

Robert Murphy [conseiller politique civil du général Eisenhower], après une visite d’un camp de prisonniers pendant l’été 1945

 

« La situation des prisonniers de guerre allemands en Europe est devenue désespérée et est en passe de faire l’objet d’un scandale déclaré. Au cours des semaines passées, plusieurs Français, anciens prisonniers des Allemands, m’ont adressé des protestations relatives au traitement que le gouvernement français fait subir aux prisonniers de guerre allemands (...) J’ai vu Pradervand [Délégué principal du Comité international de la Croix-Rouge en France] qui m’a affirmé que la situation des prisonniers allemands en France est, dans de nombreux cas, pire que celle des camps de concentration allemands. Il m’a montré des photographies de squelettes vivants et des lettres émanant de commandants de camps français, qui ont demandé à être déchargés de cette responsabilité parce qu’ils ne peuvent obtenir aucune aide de la part du gouvernement français et ne supportent pas de voir les prisonniers mourir d’inanition. Pradervand a frappé à toutes les portes au sein du gouvernement français, sans le moindre résultat ».

Lettre de Henry W. Dunning [responsable de la Croix-Rouge américaine] adressée au Département d’État, 5 septembre 1945

 

« Nous apprenons que dans certains camps [français], une grande partie de la nourriture, en principe à peu près suffisante, affectée aux prisonniers de guerre, est détournée de sa destination, que l’on y voit errer des squelettes vivants presque semblables à ceux des camps allemands de déportés, et que les morts par inanition y sont nombreuses ; nous apprenons qu’il arrive à ces prisonniers d’être frappés sauvagement et systématiquement ; nous apprenons qu’on emploie certains de ces malheureux à des travaux de déminage sans leur fournir d’appareils détecteurs, ce qui fait d’eux des condamnés à mort à plus ou moins bref délai. Il faut que ces pratiques cessent ».

Éditorial du Figaro, 19 septembre 1945

 

« ... Ces prisonniers [aux mains des Français] sont au nombre de 600 000. 200 000 sont dès maintenant inaptes au travail, soit : a) 50 000 parce qu’ils sont rapatriables au sens des conventions (amputés, aveugles, fous, tuberculeux avancés, etc) b) 150 000 parce qu’ils souffrent de sous-alimentation grave. ... La situation des 200 000 prisonniers de guerre ci-dessus mentionnés est si précaire tant du point de vue alimentaire que sanitaire et vestimentaire, qu’on peut dire, sans être pessimiste, qu’ils ne supporteront pas les rigueurs de l’hiver. (...) Pour remédier à cette situation il est nécessaire qu’une action énergique soit entreprise d’urgence ... ».

Lettre de J. P. Pradervand [Chef des délégations du CICR] au Général De Gaulle, 26 septembre 1945

 

« Comme on parle aujourd’hui de Dachau, dans dix ans on parlera dans le monde entier de camps comme ... Notre correspondant cite celui de Saint-Paul d’Egiaux. Mais il apparaît que ce jugement est valable pour beaucoup des camps ou des dépôts français de prisonniers de l’Axe ».

Jacques Fauvet, dans Le Monde, 30 septembre-1er octobre 1945

 

« Les conditions de détention des prisonniers allemands au sein du théâtre européen, exposent [le gouvernement des États-Unis] à des accusations graves de violation de la convention de Genève ».

Lettre de B. Gufler, du Département d’État, 11 janvier 1946

 

« Le terme d’élimination n’est pas trop fort, si l’on considère que le nombre de ces morts dépassa de loin toutes celles subies par l’armée allemande sur le front de l’ouest, entre juin 1941 et avril 1945 ».

Dr Ernest F. Fisher Jr, colonel en retraite et ancien historien-chef de l’armée des États-Unis, 1988

 

« L’Histoire ne retient que les phénomènes de masse ... Sans le nombre massif de morts dans les camps, l’Histoire n’en aurait rien retenu. Pour empêcher que leur crime fût divulgué et transformé en événement historique, il suffisait donc aux Américains et aux Français de dissimuler l’ampleur d’un désastre qu’ils étaient les seuls à mesurer. Ce fut accompli ».

James Bacque, Morts pour raisons diverses, 1989

 

L’attitude du général De Gaulle :

« En tant que chef du gouvernement et chef des armées, il arriva certainement à De Gaulle d’évoquer ce problème avec son chef d’état-major de la Défense nationale, le maréchal Alphonse Juin, lui-même très au courant de la situation délicate qui régnait dans les camps. Conseillé par le maréchal Juin, De Gaulle refusa de recevoir Pradervand [Délégué du CICR], et offrit à la presse mondiale, au début du mois d’octobre, cette remarquable conférence de presse au cours de laquelle il aborda si prudemment le contentieux franco-américain relatif aux transferts de prisonniers ... Attitude au demeurant peu surprenante quand on sait que le général De Gaulle attendait des milliers de tonnes de matériel de guerre et des vivres livrés quotidiennement [par les Américains]. Charles De Gaulle était très préoccupé par les problèmes de politique intérieure, par le besoin d’asseoir son autorité dans une France divisée et soucieuse de la reconquête de son empire colonial. ... Le destin d’un million de prisonniers allemands ne pesait pas bien lourd dans la balance. (...)

Les vivres ne manquaient pas, mais au lieu d’être distribués aux hommes qui avaient faim, ils étaient vendus par des officiers au marché noir, à la stupéfaction et à la consternation d’hommes honnêtes tels que le maire de Bascons, Raoul Laporterie, qui osa risquer sa carrière en critiquant le général De Gaulle, et eut effectivement à en pâtir. (...)

Le général De Gaulle aurait pu aisément éviter de nombreuses morts en cessant d’ajouter de nouveaux prisonniers à ceux qui périssaient déjà d’inanition. Le maréchal Juin aurait pu le persuader d’agir dans ce sens. Le général Buisson [directeur du service des prisonniers de guerre] fut en quelque sorte victime, tout comme les prisonniers, d’une politique futile et vicieuse infligée par les détenteurs du pouvoir, qui n’étaient autres que le général De Gaulle et le maréchal Juin. A qui revient la gloire, revient la honte. »

James Bacque, Morts pour raison diverses, 1989

 

Chair à canon pour la guerre d’Indochine

« Les Français affamèrent délibérément certains des prisonniers, afin de provoquer leur « engagement volontaire » dans la Légion étrangère. En effet, nombre des légionnaires qui combattirent en Indochine étaient des prisonniers de guerre allemands transférés dans les camps français en 1945 et 1946. »

James Bacque, Morts pour raisons diverses, 1989

 

« On est restés à Rennes pendant huit mois. Pendant tout ce temps on a compris pourquoi on nous avait fait venir. La France avait besoin de soldats. Ils avaient un gros problème en Indochine et ils voulaient pourvoir leur Légion étrangère. Des agents allemands au service des Français s’étaient infiltrés parmi nous pour recruter des soldats. (...) Les soldats qui s’étaient engagés dans la Légion étrangère ont été mis dans un autre camp à coté où on pouvait les voir ; au bout de deux semaines, comme ils étaient mieux nourris, ils avaient l’air plus résistants, alors qu’on devenait de plus en plus faibles. On pouvait les voir commencer à jouer au football et chanter, tout à côté de nous ».

Heinz T., témoignage recueilli par James Bacque

 

 

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http://www.egaliteetreconciliation.fr/Malheur-aux-vaincus-21675.html

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 01:22

 

 

Pour visionner le document audio, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/10-mai-1941-l-etrange-voyage-de-Rudolf-Hess-2nde-partie-21676.html

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