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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 00:52

 

La France, précieux partenaire de l'espionnage de la NSA

LE MONDE | 29.11.2013 à 13h10 • Mis à jour le 30.11.2013 à 13h34 | Par Jacques Follorou

 
Le siège de la DGSE, boulevard Mortier, à Paris.

L'indignation manifestée par le chef de l'Etat français auprès de son homologue américain, après la publication, fin octobre, par Le Monde, de documents internes de l'Agence national de sécurité (NSA), montrant l'ampleur de l'espionnage à l'encontre des intérêts français, a pu laisser croire que la France était une parfaite victime.

De nouvelles pièces, transmises au Monde par Edward Snowden, un ancien consultant de la NSA, lèvent, pourtant, le voile sur une autre réalité : celle des liens extrêmement étroits noués par les services secrets français, la Direction générale des services extérieurs (DGSE), avec, d'une part, la NSA et, d'autre part, son équivalent britannique, le GCHQ, soit les deux plus puissantes structures d'interceptions techniques au monde.

Ces nouveaux éléments montrent comment et à quel point, au nom de la lutte antiterroriste, la DGSE a construit et structuré ses échanges avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. La coopération s'est développée sur le terrain du renseignement technique et humain. Dans le cadre d'un troc, la décision a ensuite été prise de transférer à la NSA et au GCHQ des stocks massifs de données transitant sur le sol français.

Ces documents internes à la NSA ou au GCHQ attestent que les décisions inhérentes à la création de ce versement dans un vaste pot commun de données privées et publiques françaises se sont prises, en grande partie, au niveau des directeurs des services secrets techniques de ces pays. Ils posent la question du pouvoir et de la place prise par les techniciens du renseignement qui ont pu, à certains égards, s'affranchir de leur tutelle politique et des lois protégeant les libertés.

« LA DGSE EST ENTRÉE DANS UNE AUTRE DIMENSION »

La première note, du 6 août 2007, émane de la direction de la NSA chargée du renseignement par transmissions électroniques. Elle est frappée du sceau « top secret », le plus haut degré de classification. Rédigée par la chef du bureau à Paris à l'adresse de sa hiérarchie, elle indique que la relation avec la DGSE est « entrée dans une nouvelle dimension ».

Dorénavant, écrit-elle, grâce à « une franche discussion entre la direction des relations extérieures de la NSA et la direction technique de la DGSE débutée en novembre 2006 sur les besoins en information et sur l'idée de créer un modèle de référence en termes de partenariat », les échanges porteront non seulement sur les données techniques, mais aussi sur le renseignement possédé par chacun des services.

La chef du bureau insiste sur le rôle central joué par Bernard Barbier, le directeur technique des services secrets français. « Son attitude est très pragmatique envers la NSA sur des questions sensibles et ce changement d'échelle dans l'échange d'analyse est apparu lors de son déplacement à la NSA en décembre. » Jusqu'à présent, ajoute-t-elle, le partage d'analyse était « entravé » par la direction de la DGSE.

Lire aussi : Ecoutes : Bernard Barbier, le « Monsieur Grandes Oreilles » français

Désormais, se félicite l'auteur de la note, la direction du renseignement de la DGSE apportera l'ensemble de ses informations, dans la discussion avec la NSA, sur l'Afrique et les questions de contre-terrorisme. « Les analystes français ont appris que les analystes de la NSA avaient beaucoup à offrir et ont offert beaucoup. »

Cet accord se décline à tous les niveaux. Le 1er février 2007, le chef de la division Afrique de la direction du renseignement de la DGSE rencontre, avec deux analystes, son homologue de la NSA pour l'Afrique subsaharienne. Ils parlent essentiellement, dit la note, de la crise au Darfour. D'autres réunions sont organisées sur la Côte d'Ivoire et la République démocratique du Congo (RDC). La NSA salue la cession par les Français d'une carte confidentielle situant des camps militaires autour de la RDC.

Le 7 février 2007, une délégation d'espions français se rend à la NSA pour y délivrer une présentation « très fouillée », estime la note, sur les deux priorités de la DGSE : le Hezbollah au Liban et AQMI au Sahel. Dès lors, les échanges vont être institutionnalisés. « Une visite à Paris les 19 et 20 mars sur AQMI. Le 25 avril, la DGSE à la NSA, sur les Balkans. » Et de conclure : « Il y aura encore beaucoup à tirer de ce partenaire dans cette relation qui ne fait que commencer. »

Un an plus tard, grâce à une autre pièce extraite par Edward Snowden et déjà évoquée par The Guardian, on apprend que la DGSE a également resserré sa coopération avec le GCHQ britannique. « La DGSE est un partenaire extrêmement motivé et compétent techniquement qui a montré une grande volonté de s'investir sur les protocoles Internet et de travailler avec le GCHQ sur des bases de coopération et d'échange. »

En mars 2009, les Britanniques accueillent leurs homologues français pour aborder la surveillance d'Internet à grande échelle. En juillet 2009, les deux partenaires se retrouvent et poursuivent leurs échanges sur ce qui est décrit comme « le plus grand défi du GCHQ » : « la poursuite des interceptions massives en cassant les systèmes de cryptage livrés par des fournisseurs privés ». Le document salue, là aussi, le caractère « très amical » de ces réunions. Les Français sont présentés comme « très enclins » à transmettre leur savoir-faire en matière de cryptage.

Lire aussi : La Grande-Bretagne a autorisé l'espionnage de ses citoyens par la NSA

Selon un haut responsable de la communauté du renseignement en France, ce partage n'est pas exempt de quelques « cachotteries de part et d'autre ». Mais, dit-il, la DGSE a approfondi plus encore sa relation avec ses partenaires anglo-saxons, notamment la NSA, à partir de fin 2011 et début 2012, en adoptant un protocole d'échange de données massif. La France bénéficie d'une position stratégique en matière de transport de données électroniques par les câbles sous-marins. Ce flux d'informations étranger-France, cette « matière première » comme la qualifie la NSA dans une note révélée par M. Snowden, fait l'objet d'une large interception par la DGSE.

Mais le matériau fourni à la NSA, en grande partie prélevé sur les câbles mais pas seulement, n'est pas uniforme. Les données collectées ont des caractéristiques techniques très variées et complexes. Elles appartiennent à des Français comme à des étrangers. La DGSE peut trier certaines d'entre elles et ainsi préserver des secrets concernant la France, mais elle ne peut pas tout identifier.

« Les raisons sont multiples, explique le même haut responsable. D'abord, il n'y a pas de drapeau bleu-blanc-rouge derrière chaque adresse. De plus, certains cryptages peuvent être inaccessibles dans un délai raisonnable. Enfin, le traitement de données électromagnétiques, par exemple, requiert des moyens techniques dont la France ne dispose pas. »

Résultat : le niveau de coopération est tel qu'aujourd'hui des données personnelles venant d'Afrique ou du Moyen-Orient, transitant par la France et appartenant à des individus de nationalité française – hommes d'affaires, diplomates, voire agents de la DGSE en mission – ou même à des chefs d'Etat africain, peuvent tomber entre les mains de la NSA au nom de l'antiterrorisme.

Lire aussi : La France au coeur de la surveillance des câbles sous-marins de communication

Si les métadonnées concernant des citoyens français collectées et stockées par la DGSE échappent à la loi française, que dire de celles livrées à la NSA ? Dans l'entourage d'Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement, on assurait, jeudi 28 novembre, « qu'en l'état de connaissance, la DGSE trie l'ensemble des données livrées à la NSA ». Sollicitée, la DGSE s'est refusée à tout commentaire. Les autorités américaines, qui n'ont pas répondu, se sont toujours refusées à évoquer des documents couverts par le secret.

Jacques Follorou
Journaliste au Monde

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/11/29/la-france-precieux-partenaire-de-l-espionnage-de-la-nsa_3522653_651865.html

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:07

 

 

Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://infolibre.tv/?p=803

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 01:55

 

 

Mes respects à ce grand Monsieur et à son travail.

 

 

 

Pour visionner la vidéo cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Declaration-de-Robert-Faurisson-a-sa-sortie-du-tribunal-21639.html

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 01:32
28 novembre 2013
Par

 

Il est désormais clair que l’année prochaine s’annonce sous de lugubres auspices. La consommation intérieure n’est plus aujourd’hui  soutenue que par un mouvement de désépargne  qui touche plus particulièrement les classes populaires. La contraction du volume du Livret A en est la preuve. Par ailleurs, l’environnement économique international s’avère bien plus sombre que ce que l’on pouvait penser au début de 2013. Les Etats-Unis auront une croissance plus faible que prévue, ceci résultant tant de la baisse des gains de productivités (tombés autour de 1% par an) que d’une lente remontée des taux d’intérêts qui pénalisent fortement la demande. En Europe, la situation est catastrophique. L’Italie continue d’être en récession et si l’Espagne semble voir sa situation économique se stabiliser, on ne voit aucun signe de reprise. Par ailleurs, le fait que les prix aient baissé est très inquiétant. Le spectre de la déflation plane sur la péninsule ibérique. Quant à l’Allemagne, les croyants seront déçus : le gouvernement de coalition n’a nullement l’intention de se livrer à une relance salariale importante. Le SMIC, accepté du bout des lèvres par Angela Merkel, ne sera finalement mis en place qu’en…2017. Cela, les réalistes le savaient. Le gouvernement français va donc faire face à trois risques majeurs.

 Les trois risques

Le premier de ces risques est celui de la déflation. Certes, l’inflation est toujours positive, mais elle est de plus en plus faible. D’ores et déjà sa baisse rapide entraîne une forte hausse des taux d’intérêts réels, qui sont désormais revenus au-dessus du niveau qu’ils avaient lors de la mise en place de l’Euro. D’ores et déjà, on commence à noter les signes de pressions patronales visant à la baisse nominale des salaires. Les effets d’une telle baisse ont toujours été catastrophiques. Quand bien même les prix des produits baisseraient à la même vitesse que les rémunérations, les frais fixes (charges d’endettement) garderaient leur valeur nominale et verraient donc leur poids augmenter en termes réels. Mais l’on sait bien que dans un mécanisme de déflation, les salaires baissent plus rapidement que les prix, contractant d’autant la demande. Que l’on se souvienne que la politique de déflation du chancelier Brünning en Allemagne (1930-1932) fit passer le taux de chômage de 16% à 32% de la population active.

Le deuxième risque est celui de ruptures graves dans le système productif français. Ces ruptures seront provoquées par la combinaison d’une contraction de la demande et d’une concurrence internationale accrue contre laquelle nous restons sans protection, que ce soit monétaire (taux de change) ou tarifaire (droits de douanes). Elles ne prendront que secondairement la forme de la faillite spectaculaire d’une entreprise importante. Bien plus sûrement, c’est par la faillite de sous-traitants, voire de sous-sous-traitants, que se manifesteront ces ruptures.On estime déjà que les plans sociaux à venir dans l’industrie vont concerner 250 000 salariés. Dans le cas d’une chute brutale de la consommation, ce chiffre pourrait être doublé. Par ailleurs, pour tout emploi industriel détruit, il faut compter de 1,2 à 1,5 emplois connexes détruits. Le nombre de chômeurs pourrait ainsi augmenter de 500 000 dans l’année 2014.

Le troisième risque est un risque politique. Le gouvernement est déjà confronté à des mouvements de révoltes, certes pour l’instant relativement segmentés, mais qui devraient progressivement faire tache d’huile. Quand il deviendra clair, au début de 2014, que l’on ne voit nulle inversion de la courbe du chômage, la colère sera à la mesure des espérances déçues et des mensonges proférés par le Président. Mais, ce qui se passe en France pourrait bien n’être que le premier acte d’une crise politique européenne majeure. Aujourd’hui l’Euro tue l’Europe. On en aura la preuve avec les élections européennes. Le risque prendra la forme d’un gouvernement acculé, le dos au mur, au niveau intérieur et confronté à des crises graves en Europe.

À nouveau sur l’hypothèse Chevènement 

Le moment de la décision arrivera. Il se produira entre les élections municipales (mars 2014) et l’été 2014. Il est possible que le Président ne réagisse pas. Son caractère d’ailleurs le pousse à temporiser, toujours et encore, à espérer un je ne sais quoi qui lui sauverait la mise. Dans ce cas, la France entrera dans une période de crise qui n’a pas de précédents. Face à des révoltes populaires de plus en plus violentes, la police ou l’armée ne pourront pas être une garantie permanente. Il peut aussi se décider à agir. J’ai exposé les différentes hypothèses possibles dans une note publiée au début du mois de novembre. L’une de ces hypothèses mérite que l’on s’y attarde, c’est celle de la nomination de M. Jean-Pierre Chevènement au poste de Premier Ministre. L’écho qu’elle a reçue dans la presse et les médias m’a surpris. J’avais évoqué cette hypothèse comme une des issues logiques à la crise actuelle, mais non comme une issue probable. L’aggravation de la situation, et plus encore la détérioration que l’on connaîtra au premier semestre 2014, m’invitent à y revenir.

Je pars du postulat suivant : François Hollande constatera l’échec de sa politique, mais ne pourrait ni ne voudrait assumer « l’autre politique ». Je fais l’hypothèse qu’il veut se représenter, et espère avoir des chances raisonnables, en 2017. Il doit donc organiser l’équivalent d’une cohabitation, mais sans provoquer d’élections anticipées. L’appel à un politicien de droite est exclu, compte tenu de sa majorité. Mais, Jean-Pierre Chevènement fait techniquement partie de ce que l’on appelle la « majorité présidentielle ». Quant au poste de Premier Ministre, on a tendance à oublier que, dans la Constitution, il est d’une grande importance puisque le Premier Ministre « dirige l’action du Gouvernement » (1) et que ce même Gouvernement “…détermine et conduit la politique de la Nation” (2)  suivant le texte même de la Vème république. Le Président pourrait ainsi se mettre « entre parenthèses » pour une période de dix-huit mois à deux ans, de juin 2014 à juin 2016, revenant progressivement dans le jeu un an avant l’élection. Si la politique de Jean-Pierre Chevènement est un succès, il sait que ce dernier ne se présentera pas à l’élection présidentielle de 2017. Il pourra alors assumer la continuité avec cette politique, tout en lui donnant un tour à la fois plus libéral (on sait que Jean-Pierre Chevènement n’est pas spécialement en phase avec la politique boboïsante) et plus européiste. Bien sûr l’Euro aura été dissous entre temps, mais, en homme intelligent le Président, sait que l’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Si cette politique ne rencontre pas tout le succès espéré, il pourra se démarquer de son Premier Ministre et se présenter comme une « alternance » au sein de son propre quinquennat.

Une question se pose : Jean-Pierre Chevènement aurait-il la majorité à l’Assemblée Nationale ? Il est clair qu’une partie – voire la totalité – des députés de EELV passerait dans l’opposition (même si on ne doit pas exclure des contorsions personnelles dont les Verts nous ont donné moult exemples pour rester dans la majorité au point que l’on pourrait dire que les Verts sont désormais avancés…). Mais, les députés du Front de Gauche (lisez les députés communistes) soutiendraient le gouvernement, et celui-ci pourrait même compter sur le ralliement d’au moins 30 députés de l’UMP dont les positions anti-Euro sont connues. Il n’est d’ailleurs pas impossible que Jean-Pierre Chevènement ouvre son gouvernement à des personnalités tant communistes que de la droite (on pense ici à Nicolas Dupont-Aignan, mais d’autres noms sont aussi possibles), considérant que sur un sujet de l’importance de la sortie de l’Euro, une union nationale s’impose. Notons enfin que dans une telle hypothèse, les plus embêtés seraient les dirigeants du Front National. Devraient-ils conserver leur ligne d’opposition absolue, et s’allier de fait avec la fraction la plus européiste de l’UMP, ou appelleraient-ils à une neutralité, voire à un soutien critique ? Ce serait l’occasion de tester, en vrai grandeur, la réalité de la nouvelle ligne du Front National.

 

D’autres hypothèses sont possibles, mais elles présentent toutes de graves inconvénients  pour le Président. Une dissolution et c’est la perspective d’un gouvernement de véritable cohabitation, qui n’aura de cesse d’obtenir sa démission. Mettre Vals au poste de Premier Ministre, outre que c’est une opération hautement hasardeuse vue l’inanité des réponses du Ministre de l’Intérieur face à la crise, fait prendre le risque à François Hollande d’installer son futur successeur à Matignon. La logique montre que l’hypothèse d’un gouvernement Chevènement est celle qui minimise les risques pour François Hollande tout en lui assurant les meilleures chances pour tenter de se faire réélire. Elle est aussi celle qui offre le plus d’opportunités à la France, qui lui permettrait une sortie de crise « par le haut », mais il n’est pas sûr que cet argument porte sur le Président. Pourtant, l’on sait aussi que la logique est, en politique, une des choses les moins partagées.

—-

(1) Article 21 de la Constitution

(2) article 20 de la Constitution


Jacques Sapir

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

 

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://russeurope.hypotheses.org/1772

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 01:22

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/977333-la-marche-avec-jamel-debbouze-un-lamentable-spot-associatif.html

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 23:44

Note de l’éditeur Global Research

La procédure engagée contre l’État d’Israël était diligentée par la Commission des Crimes de guerre de Kuala Lumpur.

Commission Crimes de guerre de Kuala Lumpur (KLWCC) c/État d’Israël

Les membres de la Commission des Crimes de guerre de Kuala Lumpur : Professeur Michel Chossudovsky, Dr Denis Halliday, Mr Musa Ismail, Dr Zulaiha Ismail, Dr Yaacob Merican, Dr Hans von Sponeck.

Travaillant de concert avec leurs homologues malaisiens, les membres de la Commission, le Dr Denis Halliday, ancien secrétaire général adjoint des Nations-Unies, et le Professeur Michel Chossudovsky, directeur du Centre de recherches sur la mondialisation, ont été présents à Kuala Lumpur pendant toute la procédure.

Ce processus judiciaire important a été peu couvert par les médias occidentaux. Global Research publiera plusieurs articles à la suite de ce jugement historique contre l’État d’Israël.

Michel Chossudovsky, Kuala Lumpur, 25 novembre 2013


Kuala Lumpur : Le tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur (KLWCT) a jugé aujourd’hui l’ancien général de l’armée israélienne, Amos Yaron, et l’État d’Israël coupables de crimes contre l’humanité et de génocide pour le massacre de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth, en 1982.

Le président de KLWCT, Tan Sri Lamin Yohd Yunus, qui dirigeait un groupe de sept membres, a déclaré que le tribunal était convaincu au-delà de tout doute raisonnable que les deux défendeurs étaient coupables des chefs d’accusation retenus contre eux.

Les autres juges étaient Tunku Sofiah Jewa, le Professeur Salleh Buang, le Professeur mérite Datuk, le Docteur Shad Saleem Faruqi, Datuk Saari Yusof, John Philpot et Tunku Intan Mainura.

Donnant lecture à haute voix pendant près de trois heures du jugement rendu, Lamin a déclaré que le tribunal avait ordonné que des indemnités à la hauteur du préjudice irréparable et des blessures, des douleurs et des souffrances subis par le demandeur, représentant des victimes de crimes de guerre, leur soient versées.

« Même s’il ne perd jamais de vue sa nature de simple tribunal de conscience, sans réelle force exécutoire, ce tribunal juge que les témoins dans cette affaire ont droit, en toute justice, au paiement ou à réparations par les deux parties condamnées » a-t-il dit.

Lamin a exprimé l’espoir que forts de ces conclusions du tribunal, les témoins, qui sont aussi les victimes en l’affaire, trouveront dans un avenir proche un État ou une entité judiciaire internationale capable et disposé à exercer leur compétence pour faire exécuter le verdict du tribunal à l’encontre des deux parties condamnées.

Le tribunal a également ordonné que sa décision soit soumise à la Commission des Crimes de guerre pour faciliter la détermination et la perception des indemnités par le demandeur, pour les victimes de crimes de guerre.

Lamin a noté que le tribunal était pleinement conscient que son verdict était, de par sa nature, purement déclaratif et n’avait aucune force exécutoire.

« Ce que nous pouvons faire… c’est recommander au KLWCT de soumettre cette conclusion de condamnation par le tribunal, avec les actes de ces procédures, au procureur général de la Cour pénale internationale, de même qu’aux Nations-Unies et au Conseil de sécurité des Nations-Unies » a déclaré le juge.

Il a aussi déclaré que le tribunal recommandait que les noms des deux parties condamnées soient inscrits et inclus au registre des Criminels de guerre de la Commission et qu’ils soient, en conséquence, publiés.

Yaron a été inculpé pour son implication directe en sa qualité de général commandant dans le massacre de Sabra et Chatila. C’était la première fois que Yaron était inculpé pour crimes de guerre.

La deuxième accusation était contre l’État d’Israël pour crime de génocide et crimes de guerre contre les Palestiniens.

Les accusations étaient le résultat de plaintes reçues par KLWCT de victimes de Palestine (bande de Gaza et Cisjordanie) et des camps de réfugiés de Sabra et Chatila au Liban, l’an dernier.

Au cours de ce procès de six jours, le tribunal a entendu 11 témoins à charge, dont des Palestiniens de lignée musulmane et chrétienne, de même qu’un chirurgien malaisien, le Dr Ang Swee Chai, qui exerçait au camp au moment du massacre.

Six des témoins ont attesté auprès de KLWCT tandis que les cinq autres ont communiqué leur témoignage par Skype.

Le procureur principal, le Pr Gurdial S. Nijar, a qualifié le verdict d’« important » alors qu’il marque la première fois que l’État d’Israël est reconnu coupable de génocide.

Il a déclaré que le jugement d’aujourd’hui sera soumis au procureur général de la Cour pénale internationale, aux Nations-Unies et au Conseil de sécurité des Nations unies pour une action ultérieure.

Et d’ajouter que le jugement sera également publié et communiqué aux gouvernements à travers le monde pour permettre à tous les États d’exercer leur compétence sur le génocide.

 

Article original en anglais :

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.mondialisation.ca/le-tribunal-de-kuala-lumpur-conclut-quisrael-est-coupable-de-crimes-contre-lhumanite-et-de-genocide/5359765

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 23:05

us-eu

La « crise » précipite les choses, aux deux sens du verbe : accélère leur cours, et les révèle, comme dans un tube à essai où se mélangent divers liquides. Ce qui semblait presque une vue de l’esprit il y a quelques lustres, et augures improbables dignes de Cassandre, devient redoutablement concret. Il fallait le temps que certains nœuds se défassent, que des résistances faiblissent, qu’une génération disparaisse. Les esprits n’étaient pas encore mûrs, expliquent les progressistes. Les temps sont désormais consommés, et la parousie est imminente.
La ruine et le terrorisme, les chantages à la guerre et à la misère, l’invocation de la nécessité du marché, comme jadis on expliquait les hécatombes humaines par les dieux ou le destin, pèsent comme un couvercle sur l’esprit des peuples. Les fieffés coquins nous mènent par le bout du nez, les partis 1 et 2, en maestros du mensonge, de la perfidie et du mépris, en tricheurs maniant avec dextérité leurs cartes, embobinent les masses, et les mènent à leur perte.
Après le putsch budgétaire européen de l’an dernier, et le basculement vers le fédéralisme ultralibéral, c’est la fusion des parties occidentales et orientales de l’Atlantique Nord qui est projetée. L’absorption de l’Europe par les États-Unis est proche, elle est pour demain, pour 2014 ou 2015. Les échéances sont fixées : dans deux ans, nous auront achevé notre temps, notre destin, notre existence, et nous n’aurons plus aucun pouvoir sur notre avenir.
Comme toujours, l’Union européenne et les États-Unis ont manigancé leur coup par-dessus les peuples. Sans qu’ils en aient été avisés, et qu’on leur ait donné la parole, on leur annoncera bientôt une libéralisation quasi totale des échanges commerciaux et financiers, et une harmonisation complète des politiques judiciaires et sécuritaires. On agitera comme il faut la presse propagandiste, on ne prendra pas le risque du référendum, les parlements voteront comme un seul traître, et l’affaire sera pliée.
Le coup est pourtant préparé de longue date. Mais en catimini. En 2004, en effet, le P.D.G. d’Unilever, président européen du Transatlantic Business Dialogue (T.A.B.D.) et son homologue américain, P.D.G. d’U.P.S., rencontraient à Dublin les présidents Bush, Prodi et le Premier ministre irlandais dont le pays assumait la présidence tournante de l’Union européenne. Il fut question de lever les « obstacles à l’intégration » dans le domaine du commerce, des investissements et de la réglementation.
Dans un autre domaine, la bonne volonté collaboratrice des bureaucrates de Bruxelles avait été jusqu’à échanger avec les services américains de sécurité les données sur les passagers empruntant les lignes transatlantiques. Sans réciprocité, bien sûr.
Le projet bloquait néanmoins, notamment au niveau des biotechnologies, des problèmes environnementaux et de ceux liés à la consommation, les normes américaines de protection et de qualité étant, comme l’on sait, très laxistes (commerce et lobbies obligent). La pression des associations et des protestataires alternatifs ont sans doute eu quelque effet sur l’opinion. Les résurgences d’une guerre commerciale plus ou moins ouverte avec les U.S.A., notamment au sujet de l’acier, mettaient aussi un frein au projet.
Mais les commissaires mondialistes Erkki Liikanen et Pascal Lamy veillaient, aidés efficacement par Elmar Brok, député européen chrétien démocrate allemand qui présidait la Commission des Affaires étrangères du Parlement. Tout ce beau monde agit par le truchement plus ou moins occulte, mais bien pourvu financièrement, du Réseau politique transatlantique (T.P.N.), un « groupe de réflexion » qui rassemblait en 2004 plus de quatre-vingt parlementaires européens et environ quarante-cinq membres du Congrès ainsi que trente-cinq entreprises géantes dont A.B.B., Daimler Chrysler, B.P., Nestlé, U.P.S., I.B.M., Boeing, Microsoft, Philips et Unilever.
À son tour, le mai 2008, le Parlement européen a prévu pour 2015 la création d’un grand marché transatlantique, avec , de facto, dans la plupart des secteurs, l’application du droit états-unien.
L’objectif est bien sûr économique, et obéit à la pensée unique ultralibérale qui domine actuellement, aux dépens des peuples. Mais il est évident que l’idéologie atlantiste des responsables politiques européens y trouve sa place, l’Union européenne s’étant systématiquement alignée sur la ligne de la diplomatie étrangère américaine, en l’appuyant et en participant, via l’O.T.A.N., à ses aventures guerrières.
L’intégration de la France au commandement intégré de l’Organisation de l’Atlantique Nord a fait sauter tous les obstacles. Le prestige français, animé par l’esprit d’indépendance gaullien, n’est plus qu’un souvenir. Pour paraphraser Tacite, comme le Sénat romain, l’élite de notre pays, comme du reste l’oligarchie de l’Europe occidentale, suivie par la partie abusée du peuple, se rue vers la servitude.
À terme, c’est une plus grande symbiose entre les politiques et les législations américaines et européennes qui va être à l’œuvre. Mais l’on ne voit pas pourquoi et comment l’hyper-puissance yankee n’imposerait pas ses normes et ses usages, dans la « protection » de l’environnement et des consommateurs, dans le domaine de la santé, au sujet du problème très sensible des O.G.M., , de la législation sur les produits chimiques. Tout cela se traduira inévitablement par une régression, à la grande satisfaction de ceux qui tentent, avec une obstination remarquable, de déréguler tous ces secteurs, sans trop de succès jusqu’à maintenant. Il est assuré que le Traité transatlantique va leur donner le sésame pour ouvrir toutes les portes, d’autant plus que ces combinaisons sont ficelées sans contrôle démocratique.
Ce traité achève donc la perte de la souveraineté de l’Europe, qui, pour autant, n’en a eu que dans l’étroite marge que lui laissait la puissance américaine. Celle des vingt-sept nations européennes a pris fin l’an dernier, par le Traité d’équilibre budgétaire européen. Or, les lois qui régissent les relations internationales sont comme celles de la nature, nonobstant l’inévitable hypocrisie inhérente à l’espèce humaine. Le plus fort impose sa volonté, que l’on essaiera d’incarner, par exemple, par l’usage obligatoire de l’anglais comme langue maternelle.
Parallèlement, la création d’un espace commun de contrôle des populations, d’une aire de coopération transatlantique en matière de « liberté de sécurité et de justice » est prévue d’ici 2014, surtout au profit de l’ultra-sécuritaire État américain, obsédé par le terrorisme et encouragé par le Military Commissions Act de 2006, qui permet de poursuivre toute personne quelle qu’elle soit, y compris non américaine, considérée comme ennemi, « combattant illégal ».
L’étape suivante sera la réalisation d’un pouvoir exécutif, qui sera institué dans les dix ans, et qui usera comme il l’entend de la force judiciaire, policière et militaire. Les peuples devront se plier. Et comme le processus de domestication ne s’effectuera pas sans réactions, il est probable que des révoltes auront lieu, sans doute violentes, avec des réponses répressives adéquates. Une ère de dictature s’annonce.
Nous sommes, nous, Français, Européens, à un tournant de notre histoire. Sera-t-il dit que nous ne savions pas, et que, quand il sera trop tard, nous n’ayons d’autre choix qu’entre la servitude et la mort ?

 

 

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

 

http://la-dissidence.org/2013/11/29/claude-bourrinet-le-grand-marche-transatlantique-contre-notre-liberte/

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 13:48

 

 

le 28 novembre, 2013 dans Afrique, Provoquer le débat par

« L’homme blanc a fait du noir un homme » écrivait Victor Hugo.

Lors de son discours sur L’Afrique, le 18 mai 1879, notre emblématique intellectuel nous livra la face noire de sa morale engagée, déclarant : « Que serait l’Afrique sans les blancs ? Rien ; un bloc de sable ; la nuit ; la paralysie ; des paysages lunaires . L’Afrique n’existe que parce que l’homme blanc l’a touché ». Plus loin il affuble même le berceau de l’humanité d’un :

« L’Afrique n’a pas d’histoire » !

Ce déni d’humanité et d’histoire n’a rien d’extravagant dans notre lumineuse culture. Il a toujours été toléré, et même au-delà, il est un des socles de notre éducation exemplaire. Sinon comment, plus d’un siècle plus tard, Sarkozy aurait pu déclarer à Dakar : « le drame de l’Afrique vient du fait que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire » ?

Mais, encore une fois, nous blanchissons ces propos révisionnistes trop facilement, sans doute parce que dans le fond notre humanisme n’est que médaille sur plastron. D’ailleurs, aujourd’hui multitude de nos rues, collèges et lycées paradent avec les noms de tous ces grands hommes, glorieux étendards de notre nation. Ils sont pourtant de véritables criminels

Quoique, peut-on parler de crimes quand il s’agit d’animaux ou d’objets ? Car, en effet, il est bien stipulé dans l’article 44 du Code Noir (texte juridique réglementant la vie des esclaves élaboré en 1685 par son éminence Colbert ) :

« Déclarons les esclaves être meubles ».

Il faudra attendre jusqu’en novembre 1848, donc bien après les Lumières et Napoléon, pour voir enfin l’abolition officielle et définitive de ce code infâme. La tyrannie du maître devint l’autorité du blanc, et l’esclave fut alors transformé en … domestique. Passant ainsi du statut de machin à celui de machine !
Comme le dit Louis Sala-Molins dans son déconcertant livre Les misères des Lumières :

« On ne chassera plus le noir en Afrique. On en fera, sur place, l’élevage. »

Désormais les noirs pourront jouer du pipeau pour bercer les siestes de leurs patrons devenus récemment philanthropes…
Et cela nous le devons à tous nos philosophes éclairés, que nous pouvons remercier d’avoir osé supposer en des temps opportuns, qu’il y avait sans doute un fond d’humanité chez le Noir… Et qu’il serait judicieux désormais d’établir un calendrier d’affranchissement de leur norme « esclave »… qu’il puisse enfin exprimer ce qu’ils ont de commun avec nous. Mais attention, raisonnablement, chaque chose en son temps, il ne faudrait surtout pas que soient lésés nos anciens colons par ce sursaut de conscience…

« La canne à sucre doit pousser, le moulin doit tourner, l’indigo, le coton, le tabac ne sauraient dépérir ». Tocqueville avait raison : « Si les nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à ne pas être ruinés par la liberté des nègres »

« Le bétail ne s’humanise qu’à condition de payer à l’éleveur le prix de la tête qui doit quitter la grange. »

Et puis surtout, il y a l’art et la manière d’accéder à la liberté : les Boukman ou les Toussaint Louverture n’ont pas su s’y prendre avec leurs façons barbares et rancunières ! Ce n’est pas avec les armes qu’on se libère, mais avec la philosophie, n’est-ce pas ?

Car avant d’affranchir le nègre, il faut donc d’abord lui trouver un peu d’humanité : « Corrompus par leurs maîtres, les esclaves des colonies européennes sont devenus incapables de remplir les fonctions d’hommes. » Malheur, il nous fallut en plus les rééduquer ! Le panthéonisé Condorcet fût heureusement pragmatique : en lieu et place de leur droit à la révolte, il leur imposa alors un échéancier, garantissant les impératifs économiques de la France. Ainsi en 70 ans on passera insensiblement de l’emploi de main d’oeuvre esclave à l’emploi de main d’oeuvre salariée. Ce fut alors juste un changement de procédure.

On peut dire que nos Lumières avaient une clarté limitée voire exclusivement rhétorique. Sala-Molins n’en sauve d’ailleurs aucun : de Diderot à Schoelcher en passant par Montesquieu, Voltaire, l’abbé Grégoire et bien d’autres… Mais nous y reviendrons très précisément demain. Nous verrons surtout comment ils ont tous contribué à convertir le néant juridique du nègre en nullité sociale, ou comment « l’esclave » fut remodelé en « sujet » pendant que nous devenions « citoyens »….

Nous rembarrons d’ailleurs toute voix justifiant ces inadmissibles maladresses par le contexte historique. Sachez que des théologiens comme Las Casals ou De Albornoz avaient parlé de la liberté des noirs comme d’une évidence en plein XVIème siècle, et en avaient tiré les conséquences juridiques et pastorales qui en découlaient… Cela bien sûr échappa à toute notre Philosophie éclairée… À moins que ce déni d’initié fût motivé pour des raisons de prestige ou d’économie.

Mais il y a pire encore.

Sala-Molins, lisant ces Lumières coté ténèbres, perçoit très vite l’obscure facette de ces philosophies, cristallisées au sein même d’un des fleurons de notre France éblouissante : La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Nous rappelons que lors de sa consécration, l’esclavage était alors encore en pleine vigueur. Commençaient à peine le moratoire et le fameux délai d’affranchissement de 70 ans

Ainsi dans l’article 1 qui honore tous les hommes d’une citoyenneté émancipatrice, les Noirs n’avaient donc encore aucune existence juridique : ils n’étaient même pas sujets, ils étaient meubles. Ils n’avaient pas non plus par conséquent de propriétéils l’étaient. Hors corps social, le nègre ne pouvait qu’espérer au mieux une dignité animale pour satisfaire certaines libidos zoophiles de leurs maîtres, et au pire un statut de propriété – défini comme telle en tant que meuble – auquel notre blancobiblique Déclaration n’oublia pas d’énoncer ses prérogatives.

On comprendra mieux désormais toute l’étendue de l’ultime article garantissant le dédommagement des anciens colons par le droit imprescriptible du citoyen à la propriété:

Article 17 : « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »

 

                                                                                       BIENTOT: PARTIE 2 

 

http://diktacratie.com/code-noir-et-lumieres-blanches/

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 20:57

Voudraient-ils nous empoisonner ?

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=KXSgPlze30Y#t=24

 

Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous :

 

http://www.youtube.com/watch?v=KXSgPlze30Y#t=24

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 23:53

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