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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:49

 

De graves événements sur le point de survenir me poussent à prendre la plume.

 

A notre époque, tous les dix ou quinze ans, notre espèce court des dangers de disparition réels. Ni Obama ni personne d’autre ne pourrait garantir qu’il n’en soit ainsi. Je le dis par réalisme, car seule la vérité pourra nous offrir un peu plus de bien-être et un souffle d’espoir. En matière de connaissances, nous sommes devenus majeurs, et nous n’avons pas le droit de leurrer autrui ni de nous leurrer nous-mêmes.

L’immense majorité de l’opinion publique connaît assez bien le nouveau danger qui frappe à nos portes.

 

Il ne s’agit pas seulement du fait que les missiles de croisière soient braqués sur des objectifs militaires en Syrie, mais que le peuple de ce courageux pays arabe, situé au cœur même d’une région habitée par plus d’un milliard de musulmans dont l’esprit de lutte est proverbial, ait déclaré qu’il résistera jusqu’à son dernier souffle à toute attaque.

Tout le monde sait que Bachar Al-Assad n’était pas un homme public. Il a fait des études de médecine et il s’est spécialisé en ophtalmologie en 1988. Il a joué un rôle politique à la mort de son père Hafez Al-Assad en 2000 et a assumé son poste à la mort accidentelle d’un de ses frères.

 

Tous les membres de l’OTAN sont des alliés inconditionnels des Etats-Unis, ainsi que quelques pays pétroliers dans ce Moyen-Orient qui assure une grande part de la production mondiale de combustibles d’origine végétale que la Nature a accumulés tout au long de milliards d’années. En revanche, la production d’énergie provenant de la fusion nucléaire de particules d’hydrogène tardera au moins soixante ans. Entretemps, les gaz à effet de serre continueront de s’accumuler à un rythme élevé, par suite d’énormes investissements en technologies et en équipements.

On affirme par ailleurs que nombre de fonctions confiées aujourd’hui à la police, telles que les contraventions et d’autres, seront réalisées par des robots en 2040, dans à peine vingt-sept ans. Les lecteurs peuvent-ils s’imaginer combien il sera difficile de discuter avec un robot capable de faire des millions d’opérations par minute ?

Voilà quelques heures à peine, lundi 26 août, des dépêches d’agence de presse bien connues pour les services sophistiqués qu’elles rendent aux Etats-Unis se sont attachées à divulguer la nouvelle qu’Edward Snowden avait dû s’établir en Russie parce que Cuba avait cédé aux pressions de Washington.

 

J’ignore si quelqu’un, quelque part, a dit quelque chose ou non à Snowden, car ce n’est pas ma fonction. Je me contente de lire autant que je peux des nouvelles, des opinions et des livres publiés dans le monde. J’admire le courage et la justesse des déclarations de Snowden qui à, de mon point de vue, prêté un grand service au monde en révélant la politique malhonnête jusqu’à l’écœurement du puissant Empire qui ment et trompe tout le monde. En revanche, je ne serais pas d’accord que quelqu’un, quels que soient ses mérites, parle au nom de Cuba.

 

Le mensonge tarifé. Qui l’affirme ? Le journal russe Kommersant. Quel est ce torchon ? Selon l’agence Reuters, ce journal cite des sources proches du département d’Etat étasunien : « La raison en est que Cuba a fait savoir au dernier moment aux autorités qu’elles devaient empêcher Snowden de monter à bord du vol d’Aeroflot. »

« Selon ce journal, […] Snowden a passé un ou deux jours au consulat russe de Hong Kong pour faire connaître son intention de se rendre en Amérique latine via Moscou ».

 

Si je voulais, je pourrais parler de ces questions que je connais bien.

 

J’ai observé aujourd’hui avec un intérêt spécial la visite du président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, à bord du navire amiral du détachement naval russe arrivé dans ce pays, après avoir fait escale à La Havane et au Nicaragua. Plusieurs vues m’ont impressionné. Entre autres, l’ampleur des mouvements de ses nombreux radars capables de contrôler les activités opérationnelles du bâtiment en toute circonstance.

 

Nous avons étudié par ailleurs les activités de ce journal mercenaire, Kommersant. A son époque, il fut l’un des médias les plus pervers au service de l’extrême droite contre-révolutionnaire, ravie aujourd’hui de voir le gouvernement conservateur et laquais de Londres expédier ses bombardiers à sa base aérienne de Chypre afin qu’il soient prêts à larguer leurs bombes sur les forces patriotiques de l’héroïque Syrie, tandis qu’en Egypte, connue comme le cœur du monde arabe, des milliers de personnes sont assassinées par les auteurs d’un coup d’Etat éhonté.

C’est dans cette atmosphère que les moyens navals et aériens de l’Empire et de ses alliés s’apprêtent à organiser un génocide contre les peuples arabes.

 

Il est tout à fait clair que les Etats-Unis tenteront toujours d’exercer des pressions sur Cuba, comme ils le font sur l’ONU et sur toute institution publique ou privée du monde. C’est là une des caractéristiques de leurs administrations, et on ne saurait en attendre autre chose. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas en vain que l’on résiste depuis cinquante-quatre ans – et tout le temps qu’il faudra – et que l’on se défend inlassablement face au blocus économique criminel du puissant Empire.

Notre plus grosse erreur est de n’avoir pas été capable d’en apprendre bien plus bien plus vite.

 

Fidel Castro Ruz

27 août 2013

 

Rebondir sur le sujet chez Kontre Kulture :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-mensonge-tarife-20030.html

 

 

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 22:35

 

 

Le leader historique de la Révolution cubaine a marqué à jamais l’histoire de Cuba et de l’Amérique latine, faisant de son pays un symbole de dignité et de résistance.

 

Issu d’une fratrie de sept enfants, Fidel Castro est né le 13 août 1926 à Birán dans l’actuelle province d’Holguín, de l’union entre Angel Castro Argiz, un riche propriétaire terrien espagnol originaire de Galice, et Lina Ruz González, cubaine de naissance.

À l’âge de sept ans, il part pour la ville de Santiago de Cuba et réside chez une institutrice chargée de son éducation. Celle-ci l’abandonne à son sort. « J’y ai connu la faim », se rappellera Fidel Castro et « on avait trompé ma famille ». Un an plus tard, il intègre le collège religieux des Frères de la Salle en janvier 1935 en tant qu’interne. Il quittera l’institution à l’âge de onze ans pour le collège Dolores, en janvier 1938, après s’être rebellé contre l’autoritarisme d’un enseignant. Il poursuit ensuite sa scolarité chez les jésuites au collège de Belén de La Havane de 1942 à 1945. Après des études brillantes, son professeur, le Père Armando Llorente, écrit dans l’annuaire de l’établissement :

« Il s’est distingué dans toutes les matières littéraires. Excellent et rassembleur, il a été un véritable athlète, défendant toujours avec courage et fierté le drapeau du collège. Il a su gagner l’admiration et l’affection de tous. Il poursuivra des études de droit et nous ne doutons pas qu’il remplira de pages brillantes le livre de sa vie. »

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Fidel Castro durant un événement à Cuba,
le 1er mai 2005

 

Malgré son exil à Miami en 1961 suite aux tensions entre le gouvernement révolutionnaire et l’Église catholique cubaine, le Père Llorente a toujours conservé un souvenir nostalgique de son ancien élève : « On me reproche souvent de dire du bien de Fidel. Moi, je ne peux pas dire du mal du Fidel que j’ai connu. De plus, un jour, il m’a sauvé la vie et ce sont des choses qu’on ne peut jamais oublier. » Fidel Castro s’était jeté dans un fleuve pour sauver son professeur qui était emporté par le courant.

En 1945, Fidel Castro entre à l’université de La Havane, où il entreprend une carrière de droit. Élu délégué de la faculté de droit, il participe activement aux manifestations contre la corruption du gouvernement du président Ramón Grau San Martín. Il n’hésite pas non plus à dénoncer publiquement les bandes armées du BAGA liées aux autorités politiques. Max Lesnik, alors secrétaire général de la Jeunesse orthodoxe et camarade de Fidel Castro, se remémore cet épisode :

« Le comité « 30 septembre » [créé pour lutter contre les bandes armées] avait pris la décision de dénoncer le gouvernement et les gangsters durant la session plénière de la Fédération des étudiants. Dans le salon, plus de 300 étudiants des diverses facultés se pressaient pour écouter Fidel quand quelqu’un cria […] : « Celui qui parlera trop, parlera pour la dernière fois. » Il était clair que la menace s’adressait à l’orateur. Fidel s’est levé de sa chaise et d’un pas posé et ferme marcha vers le centre du grand salon. Après avoir demandé une minute de silence en souvenir des martyrs […], il s’est mis à lire une liste officielle avec les noms de tous les membres des gangs et des dirigeants de la Fédération estudiantine universitaire stipendiés par le gouvernement. »

En 1947, à l’âge de 22 ans, Fidel Castro participe avec Juan Bosch, futur président de la République dominicaine, à une tentative de débarquement de Cayo Confite pour renverser le dictateur Rafael Trujillo, alors soutenu par les États-Unis.

Un an plus tard, en 1948, il participe au Bogotazo, soulèvement populaire déclenché par l’assassinat de Jorge Eliécer Gaitán, leader politique progressiste, candidat aux élections présidentielles en Colombie. Diplômé de droit en 1950, Fidel Castro exerce en tant qu’avocat jusqu’en 1952 et défend les petites gens, avant de se lancer en politique.

Fidel Castro n’a jamais milité au sein du Parti socialiste populaire (PSP), parti communiste de la Cuba pré-révolutionnaire. Il était membre du Parti du peuple cubain, également appelé Parti orthodoxe, fondé en 1947 par Eduardo Chibás. Le programme du Parti orthodoxe de Chibás est progressiste et se base sur plusieurs piliers : la souveraineté nationale, l’indépendance économique par la diversification de la production agricole, la suppression des latifundios, le développement de l’industrie, la nationalisation des services publics, la lutte contre la corruption et la justice sociale avec la défense des travailleurs. Fidel Castro revendique son appartenance à la pensée de José Martí, de Chibás et anti-impérialiste. Orateur de grand talent, il se présente aux élections parlementaires en tant que candidat du Parti du peuple cubain en 1952.

 

Le 10 mars 1952, à trois mois des élections présidentielles, le général Fulgencio Batista brise l’ordre constitutionnel en renversant le gouvernement de Carlos Prío Socarrás. Il obtient le soutien immédiat des États-Unis, qui reconnaissent officiellement la nouvelle dictature militaire.

 

L’avocat Fidel Castro dépose plainte contre Batista pour rupture de l’ordre constitutionnel : « Si des tribunaux existent, Batista doit être sanctionné, et si Batista n’est pas sanctionné […], comment ce tribunal pourra-t-il ensuite juger un citoyen pour sédition ou rébellion contre ce régime illégal produit de la trahison impunie ? » La Cour Suprême, inféodée au nouveau régime, juge la demande irrecevable.

 

Le 26 juillet 1953, Fidel Castro prend la tête d’une expédition de 131 hommes et lance une attaque contre la caserne Moncada de Santiago de Cuba, seconde forteresse militaire du pays, et contre la Caserne Carlos Manuel de Céspedes de la ville de Bayamo. Le but était de prendre le contrôle de Santiago – berceau historique de toutes les révolutions – et de lancer un appel à la rébellion dans tout le pays afin de renverser le dictateur Batista.

 

L’opération est un échec sanglant et de nombreux combattants – 55 au total – sont assassinés après avoir été brutalement torturés par l’armée. En effet, seuls 6 d’entre eux avaient perdu la vie lors des combats. Quelques-uns réussissent à s’échapper grâce au soutien de la population.

Fidel Castro, capturé quelques jours plus tard, doit sa vie au sergent Pedro Sarría, qui refuse de suivre les ordres de ses supérieurs et d’exécuter le leader du Moncada. « Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! On ne tue pas les idées », s’était-il exclamé face à ses soldats.

 

Durant sa plaidoirie historique intitulée « L’Histoire m’acquittera », Fidel Castro, qui assure sa propre défense, dénonce les crimes de Batista et la misère dans laquelle vit le peuple cubain et présente son programme pour une Cuba libre basé sur la souveraineté nationale, l’indépendance économique et la justice sociale.

Condamné à 15 ans de prison, Fidel Castro est libéré deux ans plus tard, en 1955, suite à une amnistie accordée par le régime de Batista. Il fonde le Mouvement du 26-Juillet (M 26-7) et fait part de son projet de poursuivre la lutte contre la dictature militaire avant de s’exiler au Mexique.

 

Fidel Castro y organise l’expédition du Granma, en compagnie d’un médecin nommé Ernesto Guevara. Fidel Castro n’a aucun mal à convaincre le jeune argentin, qui se souvient :

« Je l’ai connu durant une nuit fraîche à Mexico, et je me souviens que notre première discussion tourna autour de la politique internationale. Quelques heures plus tard – au petit matin – j’étais l’un des futurs expéditionnaires. »

En août 1955, Fidel Castro publie le premier manifeste du Mouvement du 26-Juillet qui reprend les points essentiels de sa plaidoirie « L’Histoire m’acquittera ». Il y est question de réforme agraire, d’interdiction des latifundios, de réformes économiques et sociales en faveur des déshérités, d’industrialisation de la nation, de construction de logements, de baisse des loyers, de nationalisation des services publics de téléphone, gaz et électricité, d’éducation et de culture pour tous, de réforme fiscale et de réorganisation de l’administration publique pour lutter contre la corruption.

En octobre 1955, afin de récolter des fonds nécessaires à l’expédition, Fidel Castro réalise une tournée aux États-Unis et se réunit avec les exilés cubains. Le FBI met sous étroite surveillance les clubs patriotiques M 26-7 fondés dans les différentes villes.

Le 2 décembre 1956, Fidel Castro embarque dans le port de Tuxpán au Mexique à bord du bateau Granma d’une capacité de 25 personnes. Les révolutionnaires sont 82 au total et mettent le cap sur Cuba avec l’objectif de déclencher une guerre de guérilla dans les montagnes de la Sierra Maestra.

La traversée se transforme en cauchemar en raison des conditions climatiques. Un expéditionnaire tombe à la mer. Juan Almeida, membre du groupe et futur commandant de la Révolution, se remémore l’épisode :

« Fidel nous a dit la chose suivante : « Tant que nous ne l’aurons pas sauvé, nous ne bougerons pas d’ici ». Cela a ému tout le monde et a éveillé notre combativité. On s’est dit qu’avec cet homme, personne ne serait abandonné. On mettait pourtant en péril l’expédition. Mais on l’a finalement sauvé. »

Après une traversée de sept jours, au lieu des cinq prévus, le 2 décembre 1956, la troupe débarque « dans le pire marécage jamais vu » selon Raúl Castro. Elle est dispersée par les tirs de l’aviation cubaine, et pourchassée par 2000 soldats de Batista qui attendaient les révolutionnaires.

Quelques jours plus tard, à Cinco Palmas, Fidel Castro retrouve son frère Raúl et 10 autres expéditionnaires. « Maintenant, nous allons gagner la guerre », déclare le leader du M 26-7 à ses hommes. La guerre de guérilla débute et durera 25 mois.

 

En février 1957, l’interview de Fidel Castro réalisée par Herbert Matthews du New York Times permet à l’opinion publique étasunienne et mondiale de découvrir l’existence d’une guérilla à Cuba. Batista avouera plus tard dans ses mémoires que grâce à ce scoop médiatique « Castro commençait à devenir un personnage de légende ». Matthews nuance cependant l’importance de son interview : « Aucune publicité, si sensationnelle qu’elle fût, n’aurait pu donner quoi que ce soit plus tard si Fidel Castro n’avait pas été précisément l’homme que j’avais décrit. »

Malgré les déclarations officielles de neutralité dans le conflit cubain, les États-Unis ont apporté leur soutien politique, économique et militaire à Batista, et se sont opposés à Fidel Castro jusqu’aux ultimes instants. Le 23 décembre 1958, à une semaine du triomphe de la Révolution, alors que l’armée de Fulgencio Batista est en déroute malgré sa supériorité en hommes et en armes, a lieu la 392ème rencontre du Conseil de sécurité nationale, en présence du Président Eisenhower. Allen Dulles, directeur de la CIA, exprime clairement la position des États-Unis : « Nous devons empêcher la victoire de Castro. »

 

Malgré le soutien des États-Unis, ses 20 000 soldats et une supériorité matérielle, Batista ne put vaincre une guérilla composée 300 hommes armés lors de l’offensive finale durant l’été 1958 qui mobilisa plus de 10 000 soldats. Cette « victoire stratégique » révèle alors le génie militaire de Fidel Castro qui avait anticipé et mis en échec l’opération Fin de Fidel lancée par Batista.

 

Le 1er janvier 1959, cinq ans, cinq mois et cinq jours après l’attaque de la caserne Moncada du 26 juillet 1953, triomphe la Révolution cubaine.

Lors de la formation du gouvernement révolutionnaire en janvier 1959, Fidel Castro est nommé ministre des Forces armées. Il n’occupe ni la Présidence, dévolue au juge Manuel Urrutia, ni le poste de Premier Ministre, occupé par l’avocat José Miró Cardona.

 

En février 1959, le Premier Ministre Cardona, opposé aux réformes économiques et sociales qu’il juge trop radicales (projet de réforme agraire), présente sa démission. Manuel Urrutia fait alors appel à Fidel Castro pour occuper le poste.

 

En juillet 1959, face à l’opposition du Président Urrutia qui refuse de nouvelles réformes, Fidel Castro démissionne de son poste de Premier Ministre. D’immenses manifestations populaires éclatent alors à Cuba, exigeant le départ d’Urrutia et le retour de Fidel Castro. Le nouveau Président de la République Osvaldo Dorticós le nomme de nouveau Premier Ministre.

 

Les États-Unis se montrent immédiatement hostiles à Fidel Castro en accueillant les dignitaires de l’ancien régime, dont plusieurs criminels de guerre qui ont dévalisé les réserves du Trésor Public, emportant dans leur fuite 424 millions de dollars.

 

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Pourtant, dès le départ, Fidel Castro fait montre de sa volonté d’entretenir de bonnes relations avec Washington. Néanmoins, lors de sa première visite aux États-Unis en avril 1959, le Président Eisenhower refuse de le recevoir et préfère aller jouer au golf. John F. Kennedy exprimera ses regrets à ce sujet :

« Fidel Castro fait partie de l’héritage de Bolivar. Nous aurions dû faire un accueil plus chaleureux au jeune et fougueux rebelle lors de son triomphe. »

Dès octobre 1959, des pilotes en provenance des États-Unis bombardent Cuba et retournent en Floride sans être inquiétés par les autorités. Le 21 octobre 1959, une bombe larguée au-dessus de La Havane fait deux morts et 45 blessés. Le responsable du crime, Pedro Luis Díaz Lanz, retourne à Miami sans être inquiété par la justice et Washington refuse de l’extrader à Cuba.

Fidel Castro ne se rapproche de Moscou qu’en février 1960 et n’acquiert des armes soviétiques qu’après s’être heurté au refus des États-Unis de lui fournir l’arsenal nécessaire à sa défense. Washington a également fait pression sur le Canada et les nations européennes sollicitées par Cuba afin de l’obliger à se tourner vers le bloc socialiste et ainsi justifier sa politique hostile vis-à-vis de La Havane. En mars 1960, l’administration Eisenhower prend la décision formelle de renverser Fidel Castro. Au total, le leader de la Révolution cubaine réchappera à non moins de 637 tentatives d’assassinat.

 

En mars 1960, le sabotage par la CIA du navire français La Coubre chargé d’armes dans le port de La Havane fait plus d’une centaine de morts. Dans son discours en hommage aux victimes, Fidel Castro lance le slogan « La Patrie ou la mort » inspiré de celui de la Révolution française en 1793 « Liberté, égalité, fraternité ou la mort ».

Le 16 avril 1961, suite aux bombardements des principaux aéroports du pays par la CIA, prélude de l’invasion de la Baie des Cochons, Fidel Castro déclare le caractère « socialiste » de la Révolution.

 

Lors de l’invasion de la Baie des Cochons par 1400 exilés financés par la CIA, Fidel Castro monte au front et se retrouve en première ligne de combat. Il inflige une sévère défaite aux États-Unis en écrasant les envahisseurs en 66 heures. Sa popularité atteint alors des sommets à travers le monde.

Durant la crise des missiles d’octobre 1962, le général soviétique Alexei Dementiev était aux côtés de Fidel Castro. Il raconte ses souvenirs :

« J’ai passé aux côtés de Fidel les moments les plus impressionnants de ma vie. J’étais la plupart du temps avec lui. Il y eut un moment où nous avons considéré comme proche l’attaque militaire des États-Unis et Fidel a pris la décision de lancer l’état d’alerte. En quelques heures, le peuple était en position de combat. La foi de Fidel en son peuple était impressionnante, et la foi de son peuple et de nous-mêmes, les soviétiques, en lui également. Fidel est, sans discussion aucune, l’un des génies politiques et militaires de ce siècle. »

En octobre 1965, le Parti Communiste Cubain (PCC) est créé en remplacement du Parti uni de la Révolution socialiste (PURS) né en 1962 (qui substitua les Organisations révolutionnaires intégrées – ORI – créées en 1961). Fidel Castro est nommé Premier secrétaire.

En 1975, Fidel Castro est élu pour la première fois à la Présidence de la République suite à l’adoption de la nouvelle Constitution. Il sera réélu à ce poste jusqu’en 2006.

En 1988, à plus de 20 000 kilomètres de distance, Fidel Castro dirige depuis La Havane la bataille de Cuito Cuanavale en Angola, au cours de laquelle les troupes cubaines et angolaises infligent une cuisante défaite aux forces armées sud-africaines qui avaient envahi l’Angola et qui occupaient la Namibie. L’historien Piero Gleijeses, professeur à l’Université Johns Hopkins de Washington, a écrit à ce sujet :

« Malgré tous les efforts de Washington [allié au régime de l’Apartheid], Cuba changea le cours de l’histoire en Afrique australe […]. La prouesse des Cubains sur le champ de bataille et leur virtuosité à la table des négociations s’avérèrent décisives pour contraindre l’Afrique du Sud à accepter l’indépendance de la Namibie. Leur défense victorieuse de Cuito Cuanavale fut le prélude d’une campagne qui obligea la SDAF à quitter l’Angola. Cette victoire eut des répercussions au-delà des frontières de la Namibie. »

Observateur lucide de la Perestroïka, Fidel Castro déclare au peuple dans un discours prémonitoire du 26 juillet 1989 qu’en cas de disparition de l’Union soviétique, Cuba devra résister et poursuivre la voie du socialisme :

« Si demain ou un autre jour nous nous réveillons avec la nouvelle qu’une grande guerre civile a éclaté en URSS, ou même si nous nous réveillons avec la nouvelle que l’URSS s’est désintégrée […], Cuba et la Révolution cubaine continueraient à lutter et à résister. »

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Fidel avec l’ex-président du Brésil, Lula

 

En 1994, en pleine Période Spéciale, il rencontre pour la première fois Hugo Chávez avec lequel il noue une forte amitié qui durera jusqu’à la mort de ce dernier en 2012. D’après Fidel Castro, le président vénézuélien était « le meilleur ami qu’a eu le peuple cubain ». Tous deux mettent en place un partenariat stratégique avec la création en 2005 de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique qui regroupe désormais huit pays de l’Amérique latine et de la Caraïbe.

En 1998, Fidel Castro reçoit la visite du Pape Jean-Paul II à La Havane. Ce dernier demande « au monde s’ouvrir à Cuba et à Cuba de s’ouvrir au monde ».

En 2002, l’ancien président des États-Unis Jimmy Carter réalise une visite historique à Cuba. Il intervient en direct à la télévision :

« Je ne suis pas venu ici pour m’immiscer dans les affaires internes de Cuba, mais pour tendre une main amicale au peuple cubain et offrir une vision du futur pour nos deux pays et pour les Amériques […]. Je veux que nous soyons amis et que nous nous respections mutuellement […]. Étant donné que les États-Unis sont la nation la plus puissante, c’est à nous d’effectuer le premier pas. »

En juillet 2006, suite à une grave maladie intestinale, Fidel Castro est contraint de se retirer du pouvoir. Conformément à la Constitution, le Vice-président Raúl Castro lui succède.

En février 2008, Fidel Castro renonce définitivement à tout mandat exécutif. Il se consacre alors à la rédaction de ses mémoires et publie régulièrement des articles sous le titre de « Réflexions ».

Arthur Schlesinger Jr., historien et conseiller spécial du Président Kennedy, a évoqué la question du culte de la personnalité après un séjour à Cuba en 2001 :

« Fidel Castro ne fomente pas le culte de la personnalité. Il est difficile de trouver une affiche ou même une carte postale de Castro à La Havane. L’icône de la Révolution de Fidel, visible partout, est le Che Guevara. »

Gabriel García Márquez, écrivain colombien et Prix Nobel de littérature, est un ami intime de Fidel Castro. Il a en dressé un bref portrait et souligne :

« (...) la confiance absolue qu’il place dans le contact direct. Son pouvoir est à la séduction. Il va chercher les problèmes là où ils sont. [...] Sa patience est invincible. Sa discipline est de fer. La force de son imagination le pousse jusqu’aux limites de l’imprévu. »

Le triomphe de la Révolution cubaine le 1er janvier 1959 dirigée par Fidel Castro est l’événement le plus marquant de l’histoire de l’Amérique latine du XXe siècle. Fidel Castro demeurera comme l’une des figures les plus controversées du XXe siècle. Néanmoins, même ses plus farouches détracteurs reconnaissent qu’il a fait de Cuba une nation souveraine et indépendance respectée sur la scène internationale, aux indéniables réussites sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, du sport et de la solidarité internationale. Il restera à jamais comme le symbole de la dignité nationale qui s’est toujours aligné aux côtés des opprimés et qui a apporté son soutien à tous les peuples qui luttaient pour leur émancipation.

Salim Lamrani

Étudier l’anti-impérialisme avec Kontre Kulture :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Fidel-Castro-22468.html

 

 

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 19:41
Rémi Noyon | Journaliste Rue89

Capture d’écran du compte twitter d’Amro Ali

 

Une rue détruite, éventrée. Une rue prospère, ordonnée. Cette illustration saisissante de la guerre en Syrie a été postée dimanche sur Twitter par Amro Ali, un chercheur spécialisé dans le Moyen Orient à l’Université de Sydney.

Le montage a beaucoup circulé sur Internet. Les photos auraient été prises à Homs, l’une des premières villes à se soulever contre Bachar el-Assad. Le quartier concerné était plutôt habité par des classes moyennes. C’est ce qui parle tant à l’imaginaire américain, selon Amro Ali.

 

 

http://www.rue89.com/2014/01/06/meme-rue-trois-ans-plus-tard-tragedie-homs-248789

 

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 19:32

 

janvier 5, 2014 dans Arabie saoudite, Poutine (Vladimir), Russie par Hugo

 


poutine2

 

 

Dans une prise de position sans précédente, le président russe a qualifié de « terroriste » le régime saoudien menaçant de « riposter les attentats terroristes de Volgograd ».  Poutine a promis « des représailles » aux attentats de Volgograd, « représailles qui ne tarderont pas « !  Pour  M Poutine,  » les attentats suicides de Volgograd sont identiques à ceux qui sont régulièrement commis en Irak, en Syrie et au Liban :  » Pour identifier les auteurs criminels de ces attentats , on n’a pas besoin de davantage de temps et la Russie y répondra très bientôt. Notre réponse sera en sorte qu’elle changera la carte même du Moyen Orient (!!!)  » le chef du Kremlin a qualifié encore une fois de terroriste le régime saoudien. ces propos sans précédent de Poutine interviennent alors que les attentats terroristes de Volgograd ont été contribués à Bandar Sultan , le chef du renseignement saoudien , lui qui en avait évoqué la possibilité au cours d’une rencontre avec Poutine au mois de septembre , alors que les Etats Unis s’apprêtaient à attaquer militairement la Syrie. Bandar avait menacé Poutine d’attentat takfiris d’origine centre asiatique et tchéchene, si il ne renonçait pas à son soutien à Assad . aussitôt après ces menaces , le chef des takfiris caucasiens , Dako Omarov a affirmé vouloir visé les JO de Sotchi devant se tenir au mois de février. Omarov a menacé de commettre des attentats suicides au cours de ces jeux. La Russie a élaboré l’avant texte d’une résolution où l’Arabie saoudite est qualifié d’état terroriste et elle se prépare à remettre cet avant texte au conseil de sécurité !

Source :

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 22:38

 

Paroles émouvantes.

 

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 23:24

 

Hollande : démission, tu trahis lepeuple français !

Olivier le Moine, Porte-parole du Parti solidaire français

janvier 4, 2014 dans 2011-.... : Crise syrienne, Liban, Syrie, Vidéo par Kev

 

 

 

 

 

  http://axedelaresistance.com/olivier-le-moine-porte-parole-du-parti-solidaire-francais/

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 22:54

 

 

Les gouvernements européens travaillent à un compromis sur la directive de l’Union européenne pour le paiement de la garantie des dépôts des clients lors de faillites bancaires.

Un document de travail de la présidence de l’Union européenne, qui est assurée depuis le 1er Juillet par la Lituanie, montre que la directive pourrait être prête dès cette année.

Le Parlement européen veut que les épargnants puissent retirer leurs dépôts jusqu’à concurrence de 100 000 euros dans les cinq jours ouvrables qui font suite au dépôt de bilan d’une banque. Cependant, à l’origine, le Conseil de l’Europe avait réclamé un délai de 20 jours. Les États membres cherchent maintenant un compromis. Grâce aux progrès technologiques auxquels on peut s’attendre pour l’avenir, il est probable que le délai qui sera finalement adopté.

Dans tous les cas, les dépôts supérieurs à 100 000 resteront bloqués. A Chypre, il aura même fallu trois mois complets avant que les détenteurs de dépôts supérieurs à ce montant connaissent combien ils pourront finalement récupérer sur la somme qui excède ce seuil. 47,5% de ce montant ont été convertis en actions de la Bank of Cyprus.

Le journal allemand Börsen-Zeitung rapporte que l’Europe examine maintenant aussi la possibilité de qualifier cette période de « circonstances exceptionnelles ».

Pendant cette période, les citoyens pourraient effectuer quotidiennement des retraits d’argent de 100 à 200 euros maximum, comme ce fut le cas à Chypre.

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Union-europeenne-travaille-sur-une-directive-qui-limitera-les-retraits-d-argent-des-clients-de-19476.html

 

 

 

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 23:04

AFPS, vendredi 8 janvier 2010

SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PETITION !


Forte de plus de 154 000 signa­tures (aux­quelles s’ajoutent des mil­liers de signa­tures papier) émanant de 121 pays, au 5 juin 2011, la pétition inter­na­tionale adressée à l’Assemblée Générale des Nations unies, demande la mise en place d’ un tri­bunal pénal inter­na­tional ad hoc afin de juger les crimes de guerre israé­liens, notamment à Gaza.

Pour signer, cliquer sur le lien suivant :

http://www.france-palestine.org/Crimes-de-guerre-a-Gaza-la

 

 

Un premier envoi au Pré­sident de l’Assemblée générale des Nations unies a été fait à l’occasion de la session de sep­tembre 2009.

 

Un an après l’attaque sauvage contre Gaza, il faut pour­suivre la mobi­li­sation et continuer à signer et faire signer le plus lar­gement pos­sible la pétition (un deuxième envoi sera effectué).

Il faut mettre fin à l’impunité des cri­minels de guerre israé­liens (c’était aussi l’un des objectifs de la Marche de la Liberté pour Gaza) !

 

Dans un courrier accom­pa­gnant cet envoi, Jean Claude Lefort, pré­sident de l’AFPS en a appelé à M. D’Escoto, pré­sident de l’Assemblée qui s’achève (et à son suc­cesseur). Ce qu’avait éga­lement fait le pré­sident de la Coor­di­nation euro­péenne des comités et asso­cia­tions pour la Palestine (accré­ditée auprès des Nations unies), M. Pierre Galand. Ils ont demandé ins­tamment que les Nations unies, garantes du droit inter­na­tional qui régit les nations qui se réclament de la démo­cratie, prennent les mesures pour imposer ce droit inter­na­tional et éta­blissent la recherche et la pour­suite judi­ciaire des soldats ou déci­deurs israé­liens qui ont commis des crimes de guerre à Gaza.

 

Néan­moins, les signa­tures doivent se pour­suivre, afin de main­tenir et ren­forcer la pression pour que le droit inter­na­tional s’applique et que les crimes de guerre israé­liens ne restent pas plus long­temps impunis.

Conti­nuons donc à signer et faire signer le plus lar­gement pos­sible la pétition inter­na­tionale que vous trou­verez ci-​​dessous, sous la lettre adressée à M. d’Escoto par Jean Claude Lefort.


Lettre au Président de l’Assemblée générale des Nations unies

Paris, le 15 septembre 2009

M. Miguel d’Escoto

Président de l’Assemblée générale de l’ONU

New-​​York, NY 10017USA

 

Monsieur le Président,

Mon­sieur Pierre Galand, Pré­sident des « Comités Euro­péens de Coor­di­nation des comités et asso­cia­tions pour la Palestine » (CECP), s’est adressé à vous pour vous faire part du soutien de CECP à la pétition mise en ligne sur Internet demandant à l’Assemblée générale, qui en a les moyens, de décider de la mise en place, au cours de son actuelle session, d’un tri­bunal pénal inter­na­tional ad hoc pour juger les crimes de guerre commis à Gaza à la fin de l’année der­nière et au début de cette année.

Cette pétition inter­na­tionale qui s’est déve­loppée à partir du site de l’Association France Palestine Soli­darité (AFPS), membre de CECP, a recueilli près de 40.000 signa­tures venant de 118 pays. Son lien est : http://www3.france-palestine.org/ar...

 

Des élé­ments récents viennent confirmer la nécessité de ne pas tourner la page de Gaza et de mettre un terme, enfin, à l’impunité dont béné­ficie l’Etat d’Israël qui, en tant que membre de l’ONU, est tenu comme tous les autres Etats membres à res­pecter scru­pu­leu­sement la Charte de Nations unies.

En effet, outre l’utilisation d’armes pro­hibées contre les popu­la­tions civiles, les der­niers élé­ments en notre pos­session, aussi bien du côté israélien que du côté pales­tinien, montrent avec clarté que cette guerre bap­tisée « Plomb durci » a fait plus d’un millier de mort parmi la popu­lation de Gaza qui subit tou­jours un blocus insou­te­nable et contraire au droit.

L’organisation israé­lienne « B’Tselem », au terme d’une longue enquête, aboutit à la consta­tation que l’armée israé­lienne a tué 1.387 pales­ti­niens, dont 773 civils, parmi les­quels 252 enfants. Ces chiffres contrastent avec ceux avancés par les auto­rités israé­liennes qui évoquent tou­tefois la mort de 295 pales­ti­niens non engagés dans les combats, dont 89 âgés de moins de 16 ans. De son côté le « Centre pales­tinien pour les droits de l’homme » (PCHR) affirme que 1419 pales­ti­niens sont décédés durant cette guerre dont 1.167 non-​​combattants. Ainsi, et venant de sources dif­fé­rentes, la preuve est apportée que l’armée israé­lienne s’est bien livrée à des crimes de guerre durant cette effroyable offensive.

 

C’est ce que vient d’ailleurs de sou­ligner un rapport tout récent du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU consacré ce sujet.

Monsieur le Président,

Par principe tout crime de guerre ou tout crime contre l’humanité ne peut rester impuni.

Le fait qu’Israël n’est pas partie du Statut de Rome sur la mise en place de la Cour Pénale Inter­na­tionale n’empêche nul­lement que justice soit rendue par un tri­bunal inter­na­tional. Les exemples du Rwanda, puis de l’ex-Yougoslavie, puis du Liban montrent qu’il est une voie pos­sible pour que l’impunité ne soit plus permise sur cette planète confor­mément à la Chatre des Nations unies.

 

Cette voie passe par la mise en place d’un tri­bunal ad hoc décidé par l’ONU. Et compte tenu du blocage pré­vi­sible de cette décision au niveau du Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’ONU est dans son rôle en décidant, à la majorité des 2/​3, la mise en place d’un tri­bunal spécial.

Monsieur le Président,

 

La situation qui prévaut au Proche-​​Orient ne peut plus durer. Les bases d’un règlement sont connues de tous puisqu’elles sont l’émanation des réso­lu­tions de l’ONU elle-​​même. Dans ce cadre il n’est plus pos­sible que la planète accepte que des crimes de guerre ou contre l’humanité ne soient pas pour­suivis et condamnés. Aucun pays ne peut faire exception à cette règle. Aucune nation ne peut obs­ti­nément violer le droit inter­na­tional, inclus les Conven­tions de Genève. L’impunité durable et sys­té­ma­tique dont béné­ficie Israël n’a aucune raison d’exister, ni en terme de ratio­nalité et d’éthique ni en terme de droit. Il faut y mettre fer­mement un terme si on veut avancer vers la paix dans la justice au Proche-​​Orient.

 

C’est ce que nous vous demandons solennellement aujourd’hui.

 

Dans l’attente,

 

Nous vous prions sin­cè­rement de croire, Mon­sieur le Pré­sident, en l’assurance de nos meilleurs sentiments.

Jean-​​Claude Lefort,

Président de l’AFPS

 

PS : Nous informons tous les signa­taires de la pétition de notre démarche vers vous.


Pétition inter­na­tionale adressée à l’Assemblée Générale des Nations unies, pour mettre en place un tri­bunal pénal inter­na­tional ad hoc afin de juger les crimes de guerre israé­liens, notamment à Gaza

Traductions :

   English version   النسخة العربية   טקסט בעברית   Texto en español   Текст на русском языке   deutsche Fassung   Versao português   Testo in italiano   Türkçe metin   dansk version   한국어문   esperanta versio   Norsk versjon   中文版   Eskà verze   Nederland version  


Parce que c’est en notre nom qu’en 1945 a été signée la Charte des Nations unies…

Parce que c’est en notre nom que le plan de partage de la Palestine a été approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1947

Parce que c’est en notre nom qu’en 1949, ont été signées les conven­tions de Genève…

Parce qu’aucune des réso­lu­tions de l’ONU concernant la Palestine, adoptées elles aussi en notre nom, n’a été appliquée par l’État d’Israël et que celui-​​ci, depuis sa fon­dation, viole en per­ma­nence, en toute impunité et de façon de plus en plus cynique, les prin­cipes de l’ONU et les conven­tions internationales.

Nous, citoyens du monde, avons aujourd’hui le devoir de rap­peler la com­mu­nauté inter­na­tionale à ses obligations !

Nous demandons solennellement

que l’Assemblée générale des Nations Unies utilise son pouvoir de créer des organes sub­si­diaires pour mettre sur pied un Tri­bunal pénal ad hoc (sur le modèle des deux créés par le Conseil de sécurité pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda) et juger les crimes commis par Israël en Palestine.

Dans l’immédiat nous exigeons

- L’arrêt de toutes les exac­tions contre le peuple pales­tinien et la pro­tection inter­na­tionale de celui-​​ci ;

- La levée totale du blocus de la bande de Gaza ;

- L’application obli­ga­toire des réso­lu­tions de l’ONU sur la Palestine et des pres­crip­tions du droit inter­na­tional, si néces­saire sous la contrainte de sanc­tions inter­na­tio­nales : diplo­ma­tiques, éco­no­miques et judi­ciaires. Israël est un État comme les autres, doté des mêmes droits, et des mêmes obligations.

En par­ti­culier nous demandons la sus­pension de tout accord de coopé­ration avec l’État d’Israël tant qu’il ne res­pectera pas les réso­lu­tions de l’ONU.


Parmi les signataires

Hocine Aît Ahmed, Pré­sident du Front des forces socia­listes, Algérie ;Henri Alleg , militant anti­co­lo­nia­liste, auteur de "la Question", France ; Souaré Alioune , député de l’Assemblée nationale, Sénégal ; Nils Andersson , co-​​Président de l’Association pour la Défense du Droit Inter­na­tional Huma­ni­taire, France ; Ariane Ascaride, comé­dienne, France ; Bahige Tab­barah Député, Ancien Ministre, Liban ; Gastón Rolando Cornejo Bascopé, sénateur, Bolivie ; Marie-​​France Beaufils, Séna­trice, Maire de Saint Pierre des Corps, France ; Sihem Ben­se­drine, jour­na­liste et mili­tante tuni­sienne des Droits humains, Tunisie ; John Berger, écrivain, Grande Bre­tagne ; Simone Bitton, cinéaste, Maroc, Israël, France ; Maurice Buttin , avocat hono­raire. Pré­sident du CVPR, France ; Monique Cerisier-​​ben Guiga, séna­trice, France ; Monique Chemillier-​​Gendreau, pro­fesseur émérite de droit public, France ; Bruce Clarke, militant du mou­vement anti-​​apartheid, artiste plas­ticien, Afrique du Sud ; Bernard Clerc, ancien député au Grand Conseil de Genève, Suisse ; Michel David, chargé des Droits de l’Homme et de la soli­darité avec la Palestine à la Confé­dé­ration pay­sanne, France ; Suzanne EL Kenz , pro­fesseur d’arabe , née à Gaza ; Adolpho Perez Esquivel ’, Prix Nobel de la Paix (1980), Argentine ; Zahia Dadi Esskali, Membre du Forum des Femmes maro­caines par­le­men­taires, Maroc ; Jacques Fath, res­pon­sable des rela­tions inter­na­tio­nales du PCF, France ; Eduardo Galeano, écrivain, Uruguay ; Salima Ghezali , membre fon­dateur de Femmes d’Europe et du Maghreb, lau­réate du prix Sakharov, du prix Olof Palme et du prix Theodor Haecker, Algérie ; Maxime Gremetz, député de la Somme, France ; Robert Gue­di­guian , cinéaste, France ; Vitaly Gusenkov, ancien conseiller diplo­ma­tique de M. Gor­batchev, Russie ; Mohamed Harakat, Pré­sident du Centre Inter­na­tional des Etudes Stra­té­giques et de Gou­ver­nance Globale, Maroc ; Pierre Hémon , pré­sident du groupe des élus Verts Lyon, France ; Salman el Herfi, ancien Ambas­sadeur pales­tinien en Afrique du Sud, repré­sentant de la Palestine aux Nations Unies, actuel­lement Ambas­sadeur pales­tinien en Tunisie ; Chris­tiane Hessel, France ; Sté­phane Hessel, ambas­sadeur de France ; Med Hondo, cinéaste, France, Mau­ri­tanie ; Ibrahim Jalal, artiste peintre, Syrie ; Ahmed Khelifi, Movement des démo­crates 94, France ; Jean-​​Yves Le Drian , Député et Pré­sident du Conseil Régional de Bre­tagne, France ; Jean Claude Lefort, député hono­raire, France ; Alban Liechti, pré­sident de l’ACCA, France ; Alain Lipietz, député européen, France ; Roland Lombard , cher­cheur, France ; Dr. Adrián Ramírez López, Pré­sident de la Ligue mexi­caine pour la défense des droits humains, Mexique ; Carlos Machado , his­torien , Uruguay ; Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix, Irlande ; Ameer Makhoul, Ittijah-​​Union des Asso­cia­tions civiles arabes, Comité Public pour la Défense des Libertés, Israël ; San­drine Mansour, his­to­rienne, Palestine, France ; Dr. Kamel Mohanna, pré­sident de l’Association Amel, Liban ; Ricardo Mont­serrat, écrivain, France ; Alberto Nadra, pré­sident de la Gauche démo­cra­tique, Argentine ; Marie Nassif-​​Debs, journaliste,Liban ; Carlos Ostolaza, peintre, Lima, Pérou ; Bernard Ravenel, pré­sident de la Pla­te­forme des ONG fran­çaises pour la Palestine et pré­sident d’honneur de l’Association France Palestine Soli­darité, France ; Ahmed Rouadjia, enseignant-​​chercheur et écrivain, Algérie ; Jitendra Sharma, pré­sident de l’association inter­na­tionale des juristes démo­crates (Inter­na­tional Asso­ciation of Demo­cratic Lawyers), Inde/​USA ; Eyal Sivan, cinéaste, Israël, France ;Ousmane Sow, sculpteur, Sénégal ; Bernard Stiegler, phi­lo­sophe, France ; Djamel Tatah, artiste peintre, France ; Phi­lippe Texier, magistrat, France ; Isa­belle Thomas , Conseillère Régionale de Bre­tagne, France ; Gérard Tou­louse, phy­sicien, France ; Daniel Voguet, avocat, France ; Jean Claude Willem, Maire Hono­raire de Seclin, France…

Un courrier électronique de confirmation vient d'être envoyé à sebas.vernet@gmail.com. Vous devrez visiter l'adresse Web mentionnée dans ce courrier pour valider votre signature.

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157459 Signatures

Date Nom
31 décembre 2013 linda
29 décembre 2013 GKarima
29 décembre 2013 laribi khaled
29 décembre 2013 bnat games
25 décembre 2013 musulman
13 décembre 2013 al3aby bnat
28 novembre 2013 Roberto Vellusta
28 novembre 2013 Denis Morozov
3 novembre 2013 Thomas
28 octobre 2013 atrkam2
28 octobre 2013 Kawai CA 15
21 octobre 2013 Sarah-​​Leeloo-​​Muslima
19 octobre 2013 lili
3 octobre 2013 Inchallah
3 octobre 2013 barbecue

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 22:35

 

 

Catégorie : Revue de presse
Mise en ligne par Le semite
le 3 janvier 2014 à 16:15
Source : Info-Palestine 

 

 

Une organisation israélienne défendant les droits de l’homme a accusé le pays de torturer des mineurs palestiniens et elle a produit un rapport sur des cas de mise en cage publique ainsi que sur des menaces et des passages à l’acte de violences sexuelles.

 


 

 

 

« La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés d’avoir lancé des pierres, et 74 % d’entre eux sont soumis à des violences physiques lors de leur arrestation, de leur transfert ou de leur interrogatoire  » (photo ism-france)

 

Le Comité public contre la torture en Israël (Public Committee Against Torture in Israel, PCATI) a condamné Israël qui ne protège pas les mineurs palestiniens de la torture arbitraire . Le groupe exige des autorités qu’elles introduisent dans le droit national israélien des dispositions spécifiques protégeant tous les enfants de la torture.

 

Le groupe de défense des droits de l’homme déclare que [les dispositions du] droit international contre la torture, inscrites dans le Protocole d’Istamboul (« Manuel pour enquêter efficacement sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »), n’ont pas été transcrites dans la législation nationale israélienne.

 

Le PCATI argue que « le terme “torture” désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne », selon les termes mêmes du Protocole d’Istamboul. En outre, « chez les enfants, la torture peut avoir un impact direct ou indirect, selon qu’ils ont eux-mêmes subi la torture ou la détention, que leurs parents ou d’autres proches en ont été les victimes, ou qu’ils ont été les témoins d’actes de torture ou autres formes de violence ».

 

Le rapport de l’ONG a été publié en préambule à l’audition de mardi dernier par la Commission des Pétitions Publiques de la Knesset sur des sujets connexes. Le PACTI a fondé sa plainte sur les données de rapports enregistrés d’abus sur des enfants, collectés ces dix dernières années.

La pratique consistant à placer les enfant dans des cages à l’extérieur avait été stoppée par la ministre de la Justice Tzipi Livni à la suite de sa découverte, rapporte le Jerusalem Post.

 

Le PCATI affirme qu’il continue d’enquêter activement sur les cas relatifs à la torture et aux mauvais traitements d’enfants par des soldats et des interrogateurs des Forces de Défense Israéliennes (IDF). Ils enquêtent sur les menaces et actes de violence sexuelle, la mise en cage de prisonniers dans des cages métalliques (y compris des enfants), le comportement militaire au cours de la détention et de l’arrestation de Palestiniens.

Par ailleurs les données collectées par le PACTI sont appuyées par un certain nombres d’ONG également impliquées dans la collecte des preuves d’allégations de tortures. Selon le « Bureau du Défenseur Public » israélien, la découverte de personnes enfermées dans des cages métalliques remonte à l’inspection nocturne d’une prison au plus fort d’une récente tempête hivernale.

 

Des enfants ont été découverts à l’extérieur, sous des températures glaciales, enfermés pendant des heures pendant la nuit suivant leur arrestation, en attendant d’être inculpés le lendemain matin.

 

« Pendant notre visite, laquelle se passait au cours d’une violente tempête qui a frappé le pays, les avocats ont rencontré des détenus qui leur ont décrit un tableau choquant : en pleine nuit, des dizaines de détenus sont transférés dans les cages métalliques construites à l’extérieur des installations carcérales de transit de l’IPS [Israël Prison Service] à Ramla », écrit le Défenseur Public dans son site web.

 

« Il apparaît que cette procédure consistant à faire attendre des prisonniers dans des cages à l’extérieur durait depuis de nombreux mois et elle a été avérée par d’autres responsables officiels ».

 

Le PCATI souligne que : « ne pas autoriser l’enfant ou le mineur arrêté à jouir pleinement de ses droits, notamment ne pas permettre un avocat ou un adulte accompagnant, au moment de l’arrestation et de l’interrogatoire, met l’enfant dans un état de désarroi, de détresse, et augmente la pression exercée sur l’enfant par les forces de sécurité en vue de parvenir à des aveux ou à des informations au cours de l’interrogatoire ».

Selon le PCATI, le seuil de « l’acte d’abuser » par Israël doit être abaissé quand il s’agit d’enfants. L’ONG croit par ailleurs qu’enfants et adultes ont droit à une réhabilitation. Le Comité estime aussi que les cas d’abus ont droit à bénéficier d’un examen exhaustif de leurs plaintes et d’être « accompagnés d’un représentant de leur choix quand ils témoignent devant un enquêteur israélien ».

 

Citant le rapport de 2013 par Defense of Children International (DCI-Palestine) et par Lawyers for Palestinian Human Rights (LPHR), le PACTI réaffirme que « Israël est la seule nation à poursuivre automatiquement et systématiquement des enfants devant des tribunaux militaires d’où sont absentes les garanties basiques et fondamentales pour un procès équitable ».

 

L’association de défense des droits humains estime que quelque 700 enfants palestiniens, dont certains n’ont que 12 ans, subissent chaque année le système de détention militaire israélien.

« La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés d’avoir lancé des pierres, et 74 % d’entre eux sont soumis à des violences physiques lors de leur arrestation, de leur transfert ou de leur interrogatoire » selon les preuves collectées par Defence for Children International Palestine.

Il faut ajouter « qu’aucun enfant israélien n’entre en contact avec le système des tribunaux militaires ».

 

 

Articles en relation : 

Israël, digne successeur d’Adolf Hitler et des Nazis

« Breaking the Silence », le livre qu’Israël ne veut pas que vous lisiez !

Un rapporteur spécial de l’ONU accuse l’État d’Israël d’intentions génocidaires

Article précèdent
Alain Benajam, juif revendiqué, adresse une Quenelle épaulée à Manuel Valls

 

 

 

http://joelecorbeau.com/2014/01/03/des-enfants-dans-des-cages-israel-est-accuse-de-torture-par-une-ong-israelienne/

 

 

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 02:43

 

 

 

Le Dr Barghouti , secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a déclaré que l’annonce par le gouvernement israélien de la construction de 1 400 nouveaux logements supplémentaires de colonisation à Jérusalem et en Cisjordanie est une continuation de la guerre de colonisation contre le peuple palestinien et ses terres, et signifie la destruction de l’idée même de solution à deux États .

 

Dr Barghouti a déclaré que l’annonce israélienne coïncide avec la libération de 26 prisonniers palestiniens, soit le troisième groupe de prisonniers libérés dans le cadre des ainsi-nommées négociations de paix en cours. Ce fait, dit Barghouti, confirme que le gouvernement de colons d’Israël manipule et manœuvre en vue de créer des faits accomplis sur le terrain.

 

Les implications de la publication par Israël des offres de construction sont graves, a ajouté le Dr Barghouti. Elles montrent que les Israéliens pratiquent l’extorsion et exploitent le processus de négociation en utilisant les pourparlers comme d’une couverture pour l’expansion des colonies.

Le Dr Barghouti a souligné que parier sur les négociations avec le gouvernement de colons d’Israël est semblable à parier sur un mirage.

 

Barghouti a appelé la communauté internationale à imposer un boycott et des sanctions contre Israël afin de décourager de telles actions, en soulignant que la réponse appropriée aux actions d’Israël se place dans le renforcement de la résistance populaire, en mettant fin à la division entre les partis politiques palestiniens, et en s’adressant immédiatement à l’Organisation des Nations Unies afin de compléter l’adhésion de la Palestine à l’ensemble de ses organes institutionnels. Et en particulier à la Cour pénale internationale, de sorte que Israël puisse être tenu responsable de ses crimes.

 

Barghouti a déclaré également qu’il n’est plus possible de se laisser berner par les actions du gouvernement israélien, alors que celui-ci poursuit sa politique de nettoyage ethnique contre le peuple palestinien.

Le 24 décembre, Israël a démoli des maisons bédouines palestiniennes dans la vallée du Jourdain ainsi que dans un village près de Ramallah, en déplaçant un total de 68 personnes. Les occupants israéliens ont récemment remis des ordres de démolition dans le village de Beit Ummar, près d’Hébron.

Tout ceci se produit, dit Barhouti, alors que le rythme de la colonisation et de la judaïsation de la terre palestinienne par Israël ne fait que s’accélérer.

 

 

À voir, également sur E&R : « Israël adopte un projet de loi pour annexer une partie de la vallée du Jourdain »

 

Sur le conflit israélo-palestinien, chez Kontre Kulture :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Israel-exploite-la-question-des-prisonniers-palestiniens-pour-etendre-sa-colonisation-22388.html

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