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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 21:45

04.10.2013, 11:09 - Suisse Actualiser
Actualisé le 04.10.13, 11:31

L'initiative populaire pour un revenu de base inconditionnel a été déposée vendredi à la Chancellerie fédérale, munie de 126'000 signatures. Les initiants ont déversé huit millions de pièces de 5 centimes (une par habitant) sur la Place fédérale, soit l'équivalent de 400'000 francs.
Crédit: KEYSTONE

Une initiative populaire de 126'000 signatures pour un revenu de base inconditionnel a été déposée vendredi à la Chancellerie fédérale.

Chacun pourrait recevoir en Suisse quelque 2500 francs par mois, qu'il travaille ou non. Le peuple tranchera la question. L'initiative populaire pour un revenu de base inconditionnel a été déposée vendredi à la Chancellerie fédérale, munie de 126'000 signatures.

Pour marquer le coup, les initiants ont déversé huit millions de pièces de 5 centimes (une par habitant) sur la Place fédérale, soit l'équivalent de 400'000 francs. Ils entendaient prouver par cette action symbolique que "l'argent est là" en Suisse pour financer un revenu de base.

L'événement a fait la joie des touristes, des enfants et des badauds mais aussi des chaînes d'information russe et chinoise RT et CCTV. Les pièces, dont la plus grande partie a été récupérée, ont été commandées à la Banque nationale. Pour financer l'opération, le comité d'initiative a dû contracter un crédit.

Un revenu pour chacun

Les initiants souhaitent que chaque personne, active ou non, vivant légalement en Suisse touche une certaine somme, qu'elle soit riche ou pauvre, en santé ou malade, qu'elle vive seule ou en communauté. Le texte ne fixe pas de montant ni de mode de financement.

L'initiative se contente de préciser que la somme doit permettre de mener une existence digne et de participer à la vie publique. Au Parlement de régler ensuite les détails dans la loi.

Coût de 200 milliards

Les initiants, au nombre desquels on retrouve l'ancien vice-chancelier de la Confédération Oswald Sigg, n'en ont pas moins élaboré des modèles plus ou moins concrets. Ils postulent ainsi un revenu de 2500 francs par mois pour les adultes et de 625 francs pour les moins de 18 ans.

Coût de l'opération: 200 milliards de francs. 70 milliards seraient puisés dans les prestations sociales étatiques (AVS, AI, assurance chômage) dont le solde continuerait d'être versé à ceux qui en ont besoin. Presque 130 milliards seraient couverts par les revenus provenant d'une activité lucrative.

Les quelques milliards restants pourraient être financés par les impôts ou par une réaffectation des deniers de l'Etat. Il faudra négocier politiquement une solution, qui pourrait par exemple passer par des taxes sur les transactions financières ou sur la fortune.

Les initiants sont conscients qu'un tel modèle pourrait attirer beaucoup d'étrangers. Il s'agira dès lors de définir à partir de quand le revenu de base sera versé en cas d'immigration.

Pas un repère d'assistés

La Suisse ne risque pas non plus de se transformer en repère d'assistés non productifs, assure le comité d'initiative. La plupart des gens souhaitant davantage que 2500 francs par mois, l'attrait financier du travail rémunéré persistera. Leurs arrières étant couverts, les gens se tourneraient vers des activités qui les motivent.

Les travaux peu appréciés, peu payés mais nécessaires devront être mieux rémunérés et valorisés. Et il existe beaucoup d'activités dont on ne peut se passer et qui ne sont gratifiées d'aucun salaire (travaux ménagers et familiaux, bénévolat social et culturel). Le revenu de base permet de créer des plages de libertés, pour plus de flexibilité et d'autonomie, affirment ses partisans.

Pour eux, il s'agit de lancer une grande discussion sur la manière d'organiser à l'avenir la société suisse. Ils comparent l'instauration d'un revenu de base à des événements politiques comme la création de l'AVS et le droit de vote accordé aux femmes.

Salaires minimaux

L'idée d'un revenu de base a déjà été lancée à plusieurs reprises, mais sans succès. A gauche, des voix ont critiqué un système trop compliqué et des menaces sur les salaires et les prestations. Ces personnes préfèrent miser sur des salaires minimaux.

Le peuple suisse votera prochainement sur une initiative populaire dans ce sens de l'Union syndicale suisse. Ses requêtes équivaudraient à un salaire mensuel de 4000 francs pour 42 heures de travail hebdomadaires. Le dossier est encore pendant au Parlement.

Source: ATS

 

 

http://www.eddenya.com/index.php/economie/3269-la-suisse-versera-2-000-euros-mensuels-a-tout-citoyen-suisse-actif-ou-non

 


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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 00:56

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 01:03

Par Denis Collin, philosophe, animateur de « PHILOSOPHIE ET POLITIQUE » et de « La Sociale », texte diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) avec l’accord de l’auteur.

 

Le 7 janvier 2014.

 

Les partis politiques, du FN au PG, fourbissent leurs armes pour participer aux élections du 25 mai 2014 qui devront désigner les députés français au Parlement européen. Députés français ? J’exagère. Il s’agira des députés des grandes régions (un découpage de circonstance) qui préfigure peut-être le dépeçage de la nation dans une Europe des régions où l’on voit un peu partout se fissurer ce qui reste de la carcasse des vieilles nations (en Catalogne, en Flandre belge, en Écosse, etc.). Mais passons. Tous les partis institutionnels (encore une fois du PG au FN ou inversement) participent à la mascarade qui consiste à faire croire qu’élection signifie démocratie. Il n’en est rien. Ce qui est demandé le 25 mai prochain, c’est de voter pour la construction européenne modèle UE Rome-Maastricht-Lisbonne (pour ne rappeler ici que les traités les plus importants). Que vous votiez PG, PCF, PS, UMP ou FN, vous voterez de fait pour l’UE ; vous appuierez de fait les diktats de la commission de Bruxelles à qui le pseudo-parlement européen donne un semblant de légitimité démocratique. En allant voter, vous permettrez que la troïka, qui a privé un tiers des Grecs de couverture sociale et fait régresser ce pays dans des proportions inouïes, agisse en votre nom.

 

Car le prétendu parlement européen n’est pas un parlement pour simple raison qu’il ne représente aucun peuple et ne dispose d’aucun des pouvoirs qui définissent un parlement.

 

Il n’y a pas de peuple européen. C’est une évidence. Pour qu’il y eût un peuple européen encore eût-il fallu que par un acte historique le peuple se fît peuple ! Il y a des peuples qui se sont faits par en haut (c’est le cas le plus fréquent) : des princes ont consolidé leurs états desquels sont nés une conscience nationale – c’est le cas de la France. D’autres se sont constitués par le soulèvement par en bas : c’est le cas de toutes les nations issues des luttes pour l’indépendance. Le plus souvent ce sont des combinaisons des deux mouvements : la France s’est en quelque sorte refondée elle-même par la levée en masse de 1792 ; l’Italie s’est faite nation à la fois par la puissance du mouvement national populaire et l’action de la monarchie de Piémont-Sardaigne. L’Allemagne a été unifiée par Bismarck mais cette unification correspondait (en gros) au sentiment de la masse des Allemands. En 1989, c’est encore le sentiment national allemand qui a produit l’effondrement du mur de Berlin. Les peuples ou les nations sont des réalités historiques – une « communauté de vie et de destin » disait Otto Bauer et non des artifices diplomatiques ou institutionnels. Les Allemands ne sont pas des Français qui parlent allemand ! Les peuples sont des réalités linguistiques, culturelles, politiques avec dans la mémoire de chacun une histoire. Du reste, derrière le paravent des traités européens, chaque nation continue de défendre ses intérêts. Il suffit de voir que l’attribut essentiel d’un espace politique, à savoir la politique étrangère, manque à l’Union Européenne pour comprendre que ce « machin » n’est ni une fédération, ni une confédération de nations. Pendant la guerre en ex-Yougoslavie, les Allemands selon leur tropisme ont soutenu les Croates alors que les Français se sentaient naturellement proches des Serbes. À tort ou à raison, la France pense que ses intérêts africains sont importants alors que l’Allemagne s’en moque comme de sa première chemise.

 

Qu’existent entre toutes ces nations un traité de paix perpétuelle et des accords de libre-échange, c’est sûrement une bonne chose. Mais la construction de l’UE, c’est autre chose. C’est une machine à liquider les souverainetés nationales en tant qu’elles restent plus ou moins sous le contrôle des peuples, afin de mettre en œuvre des politiques qui ne relèvent que des intérêts du capital, qu’il soit financier ou industriel d’ailleurs.

 

Le Parlement européen n’est pas un Parlement. Il ne décide rien – officiellement il dispose en certains domaines d’un pouvoir de codécision avec le Conseil. Il élit quelques personnages aux titres pompeux mais totalement inconsistants politiquement ou privés de pouvoir, comme on peut le remarquer par leur absence dès qu’un problème sérieux se pose. C’est un pur fantoche, baptisé « parlement » précisément pour faire croire que l’UE est démocratique et que les peuples peuvent mettre leur grain de sel dans la politique européenne.

 

Le Parlement européen n’est même pas une tribune que l’on pourrait utiliser pour combattre la politique commune droite/sociaux démocrates. Tout le monde se contrefiche de ce qui se dit à Strasbourg et à Bruxelles (puisque ce Parlement a deux sièges) et d’ailleurs les plus anti-européistes n’y siègent presque jamais – ce qui ne les empêche pas de solliciter les suffrages de leurs concitoyens. Un peu comme le CES, le Parlement européen est un moyen de reclasser les amis en difficultés, anciens syndicalistes (deux anciens porte-parole de la Confédération paysanne y siègent …) ou politiciens étrillés sur la scène nationale (le PS se prépare à exfiltrer Peillon en le présentant comme tête de liste pour le grand Sud-Ouest).

 

Toutes ces raisons plaident pour le boycott actif des élections européennes de mai prochain. Les composantes du Front de gauche nous diront que c’est laisser le champ libre au FN. La belle affaire ! Si le FN obtient 25 % de 30 % de votants, cela ne fera jamais que 7,5 % du corps électoral ! En vérité le FDG veut simplement sauver ses sinécures et surtout maintenir le fil de l’européisme qui le rattache à la « gauche », c’est-à-dire au PS.

 

Il est temps, grand temps, de rompre avec l’UE pour construire demain une véritable union des peuples libres. Les Grecs victimes de la troïka sont nos frères, pas les membres de la troïka et ces ministres qui les commanditent. Les Allemands frappés par une misère croissante (dont ne parlent pas les thuriféraires du modèle allemand) sont nos frères, pas les ministres français qui se mettent au garde-à-vous devant Mme Merkel. Comme nous, les peuples italiens, portugais, espagnols, sont confrontés à la destruction de leur protection sociale : ils sont nos frères. L’Europe à laquelle nous croyons, c’est celle du printemps des peuples de 1848 qui se sont soulevés contre les monarchies et les empires. C’est celle des mouvements sociaux arrachant la classe ouvrière à la misère et à l’esclavage. En ne votant pas, c’est à cette Europe-là que nous resterons fidèles.

 

Cet article a été publié dans de « La Sociale » : http://la-sociale.viabloga.com

 

Pour retrouver les textes de Denis Collin et de « PHILOSOPHIE ET POLITIQUE », cliquez ci-dessous : www.denis-collin.fr

 

 

http://www.m-pep.org/spip.php?article3509

 

 

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 22:19

 

 

Incontournable, indispensable pour avoir un autre son de cloche, impertinent voire insolent, et pourtant réellement intéressant même si son côté « russe » et donc très orienté peut déplaire à certains. Le journal de la voix de la Russie nous apporte donc une info relativement différente de ce que nous entendons  habituellement, mais attention quand même à vos oreilles, le discours peut quand même paraître assez acide pour certains… ;-p

 


voix de la russie

Au sommaire de cette édition du 6 janvier 2014 :

  • Les vœux de M. Bricolage : un rendez-vous avec la grande déprime
  • Manuel Vals, le toréador de la place Beauveau, à la recherche d’une cape présidentielle
  • La Hollandie se perd dans les sables de l’Arabie Saoudite, état terroriste au Caucase comme en Syrie
  • L’activité manufacturière progresse partout en zone euro, sauf en Hollandie, qui est devenue un poids mort pour l’Europe
  • Volgograd après les attentats islamistes, la dignité russe fait face à la bêtise de la presse française

 

 

 

 

 

  • Après avoir dirigé de main de maître le G20, la Russie prend la direction du G8 pour 2014
  • Allemagne, la grande coalition née après la victoire d’Angela Merkel survivra-t-elle à l’immigration ?
  • Noël en Syrie, c’est avec Prorussia. tv
  • 5e édition des journées du livre russe à Paris, sur le thème « Saint-Pétersbourg à livre ouvert »

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/06/journal-hebdomadaire-de-prorussia-tv-6-janvier-2014/

 

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:25

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:21

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:08

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 00:49

 

 

La dénomination « voile islamique » suggère explicitement que le port du voile est une prescription de la religion musulmane, alors que, d'une part, il ne semble pas s'imposer dans toutes les communautés musulmanes, et que, d'autre part, il a existé et il existe encore dans des communautés non musulmanes. Le voile féminin a une longue histoire qui date de plusieurs millénaires avant l’Islam.

 

La première preuve textuelle du port du voile vient de la Mésopotamie, où le culte de la déesse Ishtar était associé avec la prostitution sacrée. Ishtar est représentée voilée. Dans un hymne, l’Exaltation d’Inanna (nom sumérien donné à Ishtar), écrit vers 2300 avant J.C. par le grand prêtre du dieu de la Lune à Ur, cette déesse est appelée hiérodule (prostituée sacrée) d’An, An étant le plus ancien dieu des Sumériens.

 

Le premier document légal qui mentionne les prostituées sacrées, ou hiérodules, est le Code d’Hammourabi, qui date de 1730 av. J.-C. Le code mentionne les fonctionnaires du culte. À Sumer, la hiérodule à la tête des servantes du culte, est appelée l’épouse ou la sœur du dieu. Elle avait sa maison attitrée et elle était protégée contre les atteintes aux mœurs de la même manière que les femmes mariées, en se couvrant d'un voile. Par la prostitution sacrée, la puissance de la fertilité de la déesse est transférée au roi. Celui-ci était regardé en Mésopotamie comme garant de la fertilité du pays et de son peuple, et en général de la prospérité et du bien-être du royaume. Chaque année au nouvel an, le souverain était tenu « d’épouser » l’une des prêtresses d’Inanna, afin d’assurer la fertilité des terres et la fécondité des femelles.

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Chez les anciens sémites, ancêtres des Cananéens, des Phéniciens, des Hébreux et des Arabes, des milliers d’années avant l’Islam, on avait déjà imposé le voile aux femmes pour se couvrir les cheveux. En effet, les anciens sémites considéraient la chevelure de la femme comme le reflet de la toison du pubis.

 

Si le voile des courtisanes et des danseuses est attesté au Proche-Orient ancien, il est cependant principalement un attribut de l’épousée et, à certaines époques, de la femme mariée. La documentation du IIe millénaire av. J.-C. montre que dans les familles royales syriennes du xviie s. avant J.C, il est d’usage de poser un voile sur la tête de la « fiancée ». La même pratique est décrite à Emar (une cité mésopotamienne située sur la rive de l'Euphrate dans le nord-ouest de l'actuelle Syrie), dans le rituel d’installation de la grande prêtresse au temple de Ba’al, dieu phénicien, qui constitue symboliquement un mariage avec la divinité : la femme sort de chez elle et « on couvre sa tête comme une épousée avec une écharpe bariolée provenant de la maison de son père » (D. Arnaud, Recherches au pays d’Aštata Emar VI.3, no 369 l. 63-64).

 

Dans la seconde moitié du IIe millénaire, le voile devient, en Assyrie, un signe distinctif des femmes mariées et plus largement des femmes honorables. Le § 40 des Lois assyriennes décrit longuement les femmes qui peuvent se voiler en public (épouses, veuves, Assyriennes, filles de famille, concubines accompagnant leur maîtresse et prêtresses - qadištu mariées), et celles auxquelles ce privilège est interdit (célibataires, prostituées, esclaves). Le port du voile est un devoir pour les premières mais non une obligation : aucune sanction n’est prévue contre elles si elles sortent nu-tête ; au contraire, les secondes sont punies de peines corporelles (bastonnade, essorillement c'est-à-dire action de leur couper les oreilles) et humiliantes (effusion de poix sur la tête de la prostituée). La non dénonciation du port illicite du voile est passible de châtiments corporels semblables.

Le voile est ainsi, au moins dans les « statuts urbains » d’Assour, l’expression d’une discrimination juridique qui sert de base à un discours moralisant.

 

Le voile dans la tradition juive 

 

La tradition du voile s’observe aussi dans la Bible, comme en témoigne l’histoire de Rebecca (Genèse 24), qui, mariée à distance à Isaac par un serviteur d’Abraham mandaté pour cela, se couvre de son voile dès qu’elle aperçoit son mari. La tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes.

Selon Dr Menahem M. Brayer (Professeur de Littérature Biblique à l'Université Yeshiva de New York) dans son livre ''The Jewish woman in Rabbinic literature'', plusieurs siècles avant J.C., les femmes juives avaient pour habitude de sortir en public avec une couverture sur la tête et, souvent, ne laissaient paraître qu’un œil libre pour pouvoir marcher dans la rue. Il rapporte quelques citations d'anciens rabbins réputés, “ce n’est pas bien pour les filles d''Israël de sortir avec les têtes dévoilées” et “Maudit soit l'homme qui laisse les cheveux de son épouse être vus, une femme qui expose ses cheveux apporte la pauvreté.”

La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d'une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité. Aujourd'hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue. Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux.

 

Aujourd'hui, des femmes juives sont voilées à Tel-Aviv

 

La « frumka » est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives par des groupes ultra-orthodoxes regroupé sous le terme de « Haredim ». Elles ont l’obligation de porter un voile et un large manteau masquant tout leur corps et sont interdites de maquillage ainsi que de téléphone cellulaire… en public. Ceci afin de préserver le statut et le respect des femmes pour elles-mêmes en application des enseignements de la religion juive, qui appelle au respect de la moralité et à la décence….

 

Le voile dans la tradition chrétienne

 

Chez les chrétiens, c’est Saint Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes. Dans l’épître aux Corinthiens, il écrit « Toute femme qui prie ou parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête commet une faute comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu’elle se tonde ou plutôt qu’elle mette un voile, puisque c’est une faute pour une femme d’avoir les cheveux tondus ou rasésL’homme ne doit pas se voiler la tête, il est l’image et la gloire de Dieu mais la femme est la gloire de l’homme car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. Voilà pourquoi la femme doit porter la marque de sa dépendance ».

 

Saint Tertullien, dans son traité réputé « Sur le fait de Voiler de Vierges », a écrit : “Jeunes femmes, vous portez vos voiles dans les rues, donc vous devriez les porter dans l'église, vous les portez quand vous êtes parmi les étrangers, portez- les aussi parmi vos frères”. Dans le droit canon de l'Église catholique aujourd'hui, il y a une loi qui exige des femmes de couvrir leurs têtes dans l'église. La raison pour le voile, pour les chefs de l'Église, est que “la couverture de la tête est un symbole de la soumission de la femme à l'homme et à Dieu” : la même logique présentée par Saint Paul dans le Nouveau Testament.

 

Certaines sectes chrétiennes, comme les Amish et les Mennonites, gardent leurs femmes voilées de nos jours.

 

Que dit le Coran sur le voile

 

"Que dit le Coran sur le voile ? Rien. Mais strictement rien. Nulle part, il n’est question de la tête de la femme. Le mot « cheveux » (sha’ar, شعر) n’y existe tout simplement pas. Dieu ne dit ni de les couvrir ni de les découvrir. Ce n’est pas Sa préoccupation principale, et Il ne fit pas descendre le Coran pour apprendre aux gens comment se vêtir. Le terme ash’âr, اشعار  pluriel de sha’ar, n’y intervient qu’une seule fois (XVI : 80) pour désigner le poil de certains animaux domestiques. Rien, donc, dans le Coran, ne dit aux femmes explicitement de se couvrir les cheveux". Mohamed Talbi

 

(*)

Rappelons ici que c’est le Calife Omar Ibn Al Khattab , autant misogyne qu'inculte, qui avait imposé le port du voile à toutes les femmes musulmanes de son époque et en avait interdit le port aux esclaves. Ce Calife « bien guidé » faisait fouetter toutes les esclaves qui "osaient" arborer le voile ou se "permettaient" de se couvrir la tête. En agissant ainsi, ce calife ne fait donc qu’imposer une tradition non seulement païenne mais, en plus, anté islamique : c’était celle des Assyriens, datant de 2.000 ans avant l’Islam ! Il nous rappelle le Mollah Omar, grand chef des Talibans afghans de triste réputation.

Conclusions

La burqa, selon le spécialiste de l'Islam et politologue français Olivier Roy, est une invention récente du mouvement intégriste wahhabiste dans les pays du Golfe et au Pakistan. Le niqab et la burqa, , ces deux « linceuls pour femmes vivantes », n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente.

Niqab et burqa sont les archétypes de ce qu'il y a de pire honte imposée aux femmes.

En effet, 

  • quiconque accepte qu’un visage soit couvert nie l’humanité de l’autre. 
  • Quiconque accepte de côtoyer un être vivant, entièrement recouvert, emballé comme un sac, intégralement masqué, et donc sans aucune identité visible, se fait, qu’il le veuille ou non, le collaborateur de cette vile et insupportable négation.

Qui, en effet, se cache depuis toujours le visage ?

  • Les bourreaux, et les égorgeurs accomplissant leurs crimes.
  • Les kamikazes islamistes qui se dissimulent dans la foule pour accomplir leur forfait ;
  • Les racistes du Ku Klux Klan.
  • Les esclaves perdus des tristes comédies sadomasochistes.
  • Les pénitents de rituels médiévaux,
  • Les voleurs, braqueurs, et autres hors-la-loi, pour qui l’anonymat est une seconde nature.
  • Sans parler des pédophiles et autres crapules sexuelles.

Il apparait donc clairement que : 

  • Les premières apparitions du voile avaient pour but de cacher les prostituées aux yeux de la population, et de discriminer ainsi les prostituées des autres femmes. Les femmes "respectables" étaient celles qui n’étaient pas voilées.
  • Dans les traditions sémitiques et moyen orientales archaïques, bien avant l’apparition de l’Islam, le voile avait pour but de signifier l’appartenance et la soumission de la femme à l'homme : en premier lieu le mari (si elle est mariée), sinon son père, son frère, voire son oncle (si les autres sont décédés).
  • De tout temps et en tout lieu, les sectes intégristes de toutes les religions ont perpétué cette tradition archaïque. 
  • Aujourd’hui, le voile a une signification politique et sectaire, il n’a rien à voir avec la religion musulmane. Il est assez incroyable que les pays réputés démocratiques, comme la France, autorisent le voile (burqa, hijab, …) et interdisent le port de la croix gammée.

Mustapha Kemal Ataturk, président de la Turquie de 1923 à 1938, avait trouvé la bonne astuce en faisant voter une loi qui contredit tout simplement celle des Assyriens, du calife Omar et du mollah Omar : "Avec effet immédiat, toutes les femmes turques ont le droit de se vêtir comme elles le désirent. Toutefois toutes les prostituées doivent porter la burqa." Dès le lendemain, on ne voyait plus de burqa en Turquie.

Mais le monde musulman n’a pas tous les jours un Kemal Ataturk ou un Habib Bourguiba.

Aujourd’hui que la Turquie et la Tunisie, qui étaient socialement les pays les plus modernes du monde musulman, vivent sous des dictatures islamistes avec tout ce que cela comporte comme assassinats politiques et de procès d’inquisition, le monde musulman fait un formidable bond en arrière, encouragé en cela par un Occident obnubilé par l’odeur nauséabonde du gaz et du pétrole. Pour s’en convaincre, il n’y qu’à voir avec quel empressement les présidents américain ou français, toute honte bue, s’aplatissent devant les rois arabes, les pires despotes des temps modernes.

 le 15/06/2012
 Hannibal GENSERIC

(*) Mohamed Talbi Agrégé d’arabe, docteur es-lettres, Spécialiste d’histoire médiévale et d’islamologie. Mohamed Talbi est un des membres fondateurs de l’Université de Tunis. ; Professeur honoraire, puis premier doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (1966-1970). ; Directeur des Cahiers de Tunisie (1969-1989), puis Président d’honneur. ; Membre de la Real Academia de la Historia (Madrid 1970). ; Directeur du dép. d’histoire au CERES (Tunis 1973- 1977). ; Membre associé du comité de Direction de l’Encyclopédie de l’Islam depuis 1978, ; Membre fondateur de I ‘Académie Tunisienne (Bayt-al-Hikma 1982), ; Président du Comité Culturel National (Tunisie 1983), ; Membre de I ‘Académie Universelle des Cultures (Paris 1994), ; Membre du Bureau du The Maghreb Review (Londres),

http://numidia-liberum.blogspot.com...

 

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-voile-n-est-ni-arabe-ni-145836

 

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 00:45

Vous vous attendiez réellement à autre chose? Ce ne sont pas les politiques qui décident mais les banquiers, et cela n’aurait pas arrangé leurs affaires une telle séparation…

Banksters

La Commission européenne va renoncer à proposer une séparation stricte des activités bancaires en Europe, affirme le Financial Times dans son édition de lundi.

Un projet de directive européenne, vu par le quotidien britannique, ne prévoit plus que cette séparation entre activités les plus risquées et celles liées à la banque de détail (prêts aux entreprises et aux particuliers), soit obligatoire. Cette séparation sera moins restrictive et les régulateurs nationaux se verront accorder plus de latitude dans l’application des nouvelles normes, ajoute le journal.

En revanche, le projet prévoit d’interdire strictement à une trentaine de grosses banques d’investir en compte propre, c’est-à-dire d’utiliser leurs propres capitaux pour des activités de marché, afin de mieux les protéger.

Le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, doit présenter ce projet de directive « fin janvier ou en février », selon le FT.

Il fait suite aux recommandations en 2012 du rapport Liikanen sur la scission des activités les plus risquées des banques de celles de banque de détail, dans le but d’éviter une répétition de la crise financière de 2008.

Source: Boursorama

 

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/06/lue-pourrait-renoncer-a-proposer-une-separation-bancaire-stricte/

 

 

 

 

 


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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 00:11

 

 

Enfin une bonne idée dont les médias nous parlent que peu: les « repair-cafés ». Ce concept que j’ai découvert hier soir dans une émission sur M6 mérite d’être non seulement popularisée auprès des foules, mais répandue à travers la France comme tous les autres pays de la planète de général! Vous le savez, l’obsolescence programmée réduit tragiquement la durée de vie de nos biens de consommation, cela pour une simple question de business. Pourquoi créer du solide alors qu’en réduisant volontairement la durée de vie, les industriels peuvent non seulement gagner plus, mais pousser les clients à acheter toujours plus, à consommer, ce sur quoi notre société est construite…Bien sur, une loi est passée, mais elle contraint les industriels à fournir des pièces de rechange uniquement quel que soit le modèle, pas à rendre plus durables leurs produits, donc, pas vraiment une solution non plus…

Et pour ceux qui manqueraient de connaissance sur cette fameuse obsolescence programmée, un petit rappel s’impose:

 


Image de prévisualisation YouTube

 

Quand aux solutions, elles sont simples: soit on rachète et cela implique de jeter quitte à polluer toujours plus, soit on répare-rafistole ce qui n’est pas donné à tout le monde non plus, soit on passe par un réparateur, ce qui généralement coute un bras. Reste la troisième solution, la plus intelligente: les repair-cafés.

Que faire d’une chaise au pied branlant ? D’un grille-pain qui ne marche plus ? D’un pull troué aux mites ? Les jeter ? Pas question !
On les remet en état au Repair Café.

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. Des experts en la matière sont aussi au rendez-vous, électriciens, couturières, menuisiers, réparateurs de bicyclettes.
On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Qui n’a rien à réparer prend un café ou un thé, ou aide à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

 

Pourquoi un Repair Café ?

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

 

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et d’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

 

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.

Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Les réparateurs professionnels n’ont-ils pas à craindre une concurrence ?

On pose parfois à l’Association Repair Café Pays Bas la question de savoir si ces rencontres de réparation gratuite ne font pas concurrence aux réparateurs professionnels. La réponse est la suivante : bien au contraire! Les Repair Cafés organisés dans tout le pays visent à porter l’attention du public sur le fait que les choses sont réparables. Les visiteurs sont régulièrement réorientés vers les (rares) réparateurs (encore) en exercice. La plupart des clients du Repair Café ne sont pas ceux qui généralement vont chez les professionnels de réparation. Ils disent jeter généralement les choses cassées immédiatement, car les faire réparer coûte trop cher. Au Repair Café, ils découvrent qu’il y a des alternatives au tout-jetable.

Qui en a eu l’idée ?

Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles.

Pour avoir plus d’info, démarrer un repair-café, être bénévole ou faire réparer gratuitement quelque chose, c’est sur Repaircafe.org

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/06/prolonger-la-duree-de-vie-de-ses-biens-face-a-lobsolescence-programmee-grace-aux-repair-cafes/

 

 


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