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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 23:18

La gauche et la droite n'ont jamais été pour le peuple. Elles le manipulent, le méprisent. Elles sont pour un mondialisme, un capitalisme et un libéralisme effrénés, abominables. Elles plient devant la dictature des marchés priviligiant leurs seuls intérêts en spioliant le peuple. Rendez les clés de la France au peuple. Nous voulons une vraie démocratie.

 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 23:06

Espérons qu’un chercheur saura trouver les arguments propres à convaincre les experts des comités qui président à l’avenir de notre système de santé, qu’un peu d’audace et un peu de liberté sont indispensables pour permettre le progrès et sauver des vies. Mais ça, je doute que les bureaucrates qui nous gouvernent le comprennent facilement.


 

Portrait de Renaud Schira

Soumis par Renaud Schira le lun, 2014-05-12 11:27

Lien d'origine: 

http://www.santenatureinnovation.com/cancer-le-remede-oublie/ (link is external)

Date: 

07/05/2014

 

Chère lectrice, cher lecteur, Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Elizabeth Dashiell, est morte d’un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d’impuissance.

 

Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d’habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l’état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l’époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.

C’est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu’il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.

Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu’un soir, alors qu’il est sur le point d’abandonner, il fait une étonnante découverte.

Guérison mystérieuse

 

Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d’un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd’hui, s’appelle l’érysipèle. C’est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s’accompagne de fièvre. Mais ce n’est pas une maladie grave.

Aussitôt après avoir attrapé l’érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d’autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d’années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !

Il découvrit que d’autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d’érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.

Convaincu qu’il ne pouvait pas s’agir d’un hasard, le Dr Coley décida d’inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l’érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L’expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l’état de santé de M. Zola s’améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.

Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu’à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.

Un jeune de 16 ans sauvé du cancer

 

Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d’une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1893, soit 4 mois plus tard, la tumeur n’avait plus qu’un cinquième de sa taille originelle. Au mois d’août, elle n’était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d’un infarctus).

Comment cette découverte fut tuée dans l’œuf

 

Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.

Coley lui-même s’équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu’à sa mort le 16 avril 1936.

Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine.

1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons

 

L’histoire ne s’arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d’esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s’aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !

« Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l’époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd’hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l’Institut National du Cancer.

La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.

Un grand espoir pour les patients malades du cancer

 

Aujourd’hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.

Bien qu’elle n’ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.

Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s’en est fait l’écho au mois de décembre 2013 [1]. L’information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].

Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d’usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.

Malgré l’extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.

Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd’hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.

Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d’un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd’hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations.

Espérons qu’un chercheur saura trouver les arguments propres à convaincre les experts des comités qui président à l’avenir de notre système de santé, qu’un peu d’audace et un peu de liberté sont indispensables pour permettre le progrès et sauver des vies. Mais ça, je doute que les bureaucrates qui nous gouvernent le comprennent facilement.

 

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Source: 

Santenatureinnovation.com

 

http://www.informaction.info/12052014-1127-cancer-le-remede-oublie

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 21:41

← OMS + MONDIALISATION : un marché de dupes!

Rien ne change ! Continuons à nous mobiliser

Posted on 11 mai 2014 by didier.moulinier


 

vidéo ici :

http://dr.moulinier.fr/rien-ne-change-continuons-a-nous-mobiliser/

 

 

 

Et oui , chassez le naturel et il revient au galop. Ce monde est à l´image du cancer . Quelques cellules qui ont un fonctionnement désorganisé sont suffisantes pour nous pourrir la vie alors que nous avons des milliards de cellules qui sont prêtes à assurer notre défense et  pourraient en un rien de temps nous débarrasser quasi instantanément de ces cellules corrompues si nous arrivions à trouver ou retrouver les clés pour les informer.

Tout est un problème de mauvaises communications et nous avons les acteurs  politiques que nous méritons, largement corrompus par le monde de la finance.

l-affaire-jerome-cahuzac-a-fait-l-effet-d-un-electrochoc-archives

Un exemple flagrant de ce type de comportement et des dégâts collatéraux qu´il engendre est représenté par le combat que mènent  depuis de nombreuses années mes amis, le couple des Dr Gérard et Nicole Delepine pour continuer à mettre en place des protocoles individualisés en oncologie pédiatrique.

Je vous conseille de consacrer 10 minutes de votre temps à visualiser cette vidéo et à la diffuser largement .

Malheureusement malgré les déclarations récentes du directeur de l´établissement Raymond Poincaré de Garches sur le maintien des soins et des protocoles mis en place par le Dr Delepine , je suis convaincu que c´est un marché de dupes. A l´approche des élections tous ces affreux corrompus ont peur du scandale médiatique que vient de déclencher Nicole mais, dès qu´ils pourront, ils reviendront, comme ils en ont l´habitude, sur leur parole donnée.

Toutefois, pour la santé de nos enfants et la défense de nos libertés thérapeutiques il faut continuer à soutenir l´action de Nicole et de son équipe ainsi que l´association AMETIST qui la soutient.

Diffusez au maximum ce message et soyez les plus nombreux possible au rendez-vous du mardi 20 mai 2014  à Paris que nous propose l´association dans le message ci dessous.

L’association AMETIST vous donne Rendez-Vous
Le mardi 20 MAI 2014 à 15H
devant le Ministère de la Santé
14 av. Duquesne
PARIS 7ème

Défendons la LIBERTE DE SOINS auprès de la ministre Marisol Touraine et de M. Valls

Pour que les enfants atteints de cancer puissent avoir le choix du traitement sans être systématiquement enrôlés  dans un essai thérapeutique

Pour aller visiter le site de l´association AMETIST ,  CLIQUEZ : ici


Dans la même lignée de réflexions je voudrais dénoncer un autre scandale  qui s´organise dans notre dos.

Comme vous le savez , il parait que depuis que l´on a supprimé les 2 ministres écologiques le gouvernement a  changé  et qu´il va falloir encore plus nous serrer la ceinture car les caisses sont vides et tout particulièrement dans le domaine de la santé. On nous prend vraiment pour des poires !poires

Comme d´habitude les médecines alternatives vont être encore plus concernées ainsi que tous les médicaments dis de confort qui ont le privilège de soulager les souffrances de nos patients depuis de nombreuses années sans avoir constaté d´effets secondaires majeurs et, comble de l´indécence, d´être affreusement bon marché et donc peu rentables, voire plus du tout rentables pour l´industrie pharmaceutique.

C´est peut-être  vrai  finalement que nous sommes des poires  en continuant à faire aveuglément confiance à nos élites car les infos que je vais vous diffuser ne sont nullement cachées.

Et pourtant, l´air de rien , on est en train de nous la mettre bien profondément.

lavement

Cela a commencé par une info qui  s´est  diffusée très rapidement sur Internet :
L´hépatite C peut être guérie en 3 mois par un nouveau médicament le SOVALDI  ( Sofosbuvir ) commercialisé maintenant par le groupe américain GILEAD.

Le coup de génie de ce labo est de vendre  ce médicament au prix exorbitant  de

56 000 € en France pour 12 semaines de traitements, soit 666 € le comprimé!

C´est très fort ! Ensuite  il suffit d´appliquer les recettes habituelles pour obtenir le jackpot.  J´ai fait quelques recherches intéressantes sur internet, donc profitez-en tant que c´est accessible.

Je suis allé explorer le site du laboratoire Gilead et je vous conseille de visiter cette page.

CLIQUEZ : ICI

Vous allez ainsi très vite comprendre  en voyant les subventions conséquentes  qu´ils reçoivent de ce laboratoire, comment les associations AIDES, ACT- UP – PARIS, SOS hépatites entre autres  se mobilisent  aussi activement auprès des médias pour permettre la mise sur le marché de ce médicament. D´ailleurs cela a marché car il n´y a pas trois semaines nous avons eu une offensive sans précédent sur France Inter et les deux journaux télévisés grand public de France 2 et de TF1. Ces annonces ont été avalisées par les grands experts médicaux de la question qui participent au comité scientifique de l´ANSM qui permet la mise sur le marché de ce produit.

Pour voir ce rapport et surtout prendre connaissance des participants , CLIQUEZ : ICI

Pour les participants j´ai retenu les deux qui me paraissent les plus significatifs.

Le professeur Stanislas POL qui, dans le document que j´ai trouvé, ne cache pas, comme la loi l´oblige, ses conflits d´intérêts notamment avec le laboratoire GILEAD.

Pour visualiser ce document  CLIQUEZ  : ICI

Le professeur  Jean Michel PAWLOTSKY,  président de la commission ARNS,  est celui qui me parait le plus digne d´intérêts.  En septembre 2013, il signe  sa déclaration qui confirme, sans donner de précision, ses liens d´intérêts avec des  laboratoires.

Pour visualiser cette déclaration CLIQUEZ : ICI

Par contre, mon cher confrère donne plus de détails quand il publie aux Etats-Unis et là, nous apprenons que lui aussi touche des rémunérations de la part du laboratoire GILEAD.

Pour visualiser l´article en entier cliquez : ICI

pour ne visualiser que la partie significative de cet article CLIQUEZ : ICI

Alors, vous commencez à comprendre!backshich

Le plus intolérable, c´est quand on étudie le document officiel du laboratoire Gilead qui est publié pour prouver l´efficacité de leur médicament si merveilleux qui n´aurait pratiquement aucun effet secondaire…. On y apprend que  pour eux, dans le cadre de l´hépatite C ,  la définition de la guérison c´est d´avoir  deux analyses de sang à 3 mois d´intervalle qui attestent de la disparition du virus (voir page 43 du document).

Mais « quid » à 6 mois , à 9 mois , à 2 ans , à 5 ans d´arrêt du traitement ? et « quid »  des conséquences éventuelles de ce traitement à 3 ans , à 5 ans et à 10 ans ?  Car sauf erreur de ma part nous n´avons pas un an de recul vis à vis de ce médicament.

Pour visualiser ce document CLIQUEZ  : ICI

Alors ne vous étonnez pas de la décision de l´ANSM du 14 février 2014 décidant d´élargir en France la prescription du Solvadi  (ou Sofosbuvir).

On n´est pas à 56 000 € près quand même !

Pour revoir cette décision CLIQUEZ  : ICI

Alors, chers amis, quand on va vous expliquer que vos retraites doivent diminuer, que les salaires ne peuvent plus augmenter , que les médicaments que vous aviez l´habitude d´utiliser ne peuvent plus être pris en charge par la sécurité sociale car les caisses de l´État sont vides,  rappelez-vous au moment d´exprimer votre avis devant les urnes des propos de Stéphane Hessel.

Ne soyez donc pas surpris de voir la Bourse s´intéresser de près à la vente du médicament Solvadi  et d´observer l´évolution du cours de la bourse du laboratoire américain GILEAD.

Ne soyez plus étonnés de voir  nos spécialistes de l´ANSM  et de l ´ARNS recommander le dépistage précoce  à outrance de l´hépatite C  pour les malades qui s´ignorent, à 56 000 €, il n´y a pas de petits profits.

Pour les septiques veuillez  CLIQUER : ICI

A cause de tout cela  je suis convaincu maintenant qu´il n´est plus l´heure de s´indigner mais que  l´heure est venue de se révolter !

 

 

 

 

 

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2 réponses à Rien ne change ! Continuons à nous mobiliser

  1. Joseph says:

    11 mai 2014 at 20 h 48 min

    Bonjour,

    Un nouveau  » médicament  » coûtant une petite fortune…..pour faire la fortune de ces labos mafieux ! Il existe un remède naturel très efficace et infiniment moins onéreux pour guérir l’hépatite C sans effets secondaires, il s’agit de l’argent colloïdal….!!

    Répondre

  1. Elisabeth DURAND says:

    11 mai 2014 at 21 h 25 min

    Moi, en 1994 j ai soigne et guérit 1 hepatite C contractee en me piquant avec l aiguille qui venait de servir a injecter des facteurs de coagulation a une personne atteinte d hémophilie et donc polytransfusee. J ai pris pendant 3 ans, chaque jour 6 comprimes d artichaut, en 2003 le virus de l hépatite C n était plus virulent dans mon organisme…..et a plusieurs reprise, lors d hospitalisations en cardiologie j ai été très « sermonee » pour ce choix de traitement et mon refus des autres traitements proposes….quand on est malade, il faut être convaincu que nous avons le droit de nous informer et de vérifier les infos que l on nous donne parce que pour ma part, j ai toujours voulu prendre du recul et véritablement accepter le traitement que l on me proposer….il ne faut pas avoir de doute, pour moi, il faut absolument un ou des médecins en qui on a confiance, a qui l on peut dire et de ce faitqu il nous accepte aussi. Donc pour moi, mille merci depuis 2002 a D. MOULINIER, M. SOLON (qui m a donne les coordonnées de D Moulinier) au Pr HUTEN de l hôpital TROUSSEAU de Tours qui a accepte de m opérer en 2002….et si 1 enfant de mon entourage a 1 cancer je donnerais les coordonnées de N DELEPINE….il faut lutter pour qu il nous reste des choix possible et j en profite pour poser cette question : pourquoi depuis plusieurs mois la pharmacie de ma commune me dit que je ne peux plus avoir plusieurs produits prépares par Weleda?????
    Elisabeth D

http://dr.moulinier.fr/rien-ne-change-continuons-a-nous-mobiliser/

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:53

 

Il y a 70 ans, alors que la France était occupée, alors que la classe capitaliste - classe dirigeante - dans sa masse avait fait le choix de la collaboration, de livrer le pays à l'Allemagne nazie pour mieux l'exploiter, expliquant déjà qu'il fallait construire l'Europe contre le danger bolchévik, dans la résistance le Conseil National de la Résistance établit un programme intitulé "Les jours heureux"

Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre). Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT.


 


 

3 ) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d’occupation, ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par les gouvernements de l’Axe et par leurs ressortissants dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

4 ) Afin d’assurer :

- l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;
- la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;
- la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères ;
- la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;
- l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;
- le respect de la personne humaine ;
- l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

a) Sur le plan économique :
• l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;
• une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des États fascistes ;
• l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;
• le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;
• Le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
• Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

b) Sur le plan social :
• le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail.
• un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
• la garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
• la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;
• un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;
• la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;
• l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance contre les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;
• une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;
• le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.

L’union des représentants de la RÉSISTANCE pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourraient freiner leur action et ne servir que l’ennemi.

En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N et de son président, le général De Gaulle !

En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que VIVE LA FRANCE !


 

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LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lire-le-programme-du-cnr-pour-151143

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:42

Il y a 70 ans, alors que la France était occupée, alors que la classe capitaliste - classe dirigeante - dans sa masse avait fait le choix de la collaboration, de livrer le pays à l'Allemagne nazie pour mieux l'exploiter, expliquant déjà qu'il fallait construire l'Europe contre le danger bolchévik, dans la résistance le Conseil National de la Résistance établit un programme intitulé "Les jours heureux"

Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre). Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT.

Le CNR regroupait :

- huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : "Combat", "Libération zone Nord", "Libération (Sud)", "Francs-tireurs partisans (FTP)", "Front national" (rien à voir avec le Front national actuel), "Organisation civile et militaire" (OCM), "Ceux de la Résistance" (CDLR), "Ceux de la Libération" (CDLL),
- les deux grandes confédérations syndicales de l’époque : CGT (réunifiée) et CFTC,
- six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre, dont le parti communiste, le parti socialiste, les radicaux, la droite républicaine et les démocrates-chrétiens.

Le CNR a défini son programme prévisionnel pour la Libération le 15 mars 1944. Comme vous pourrez le constater, on y trouve des objectifs d’une troublante actualité.

A l'occasion du 70 anniversaire du Conseil National de la Résistance, le PRCF, le M'PEP et les Clubs Penser la France lancaient ensemble un appel Pour que reviennent les jours heureux ! Pour riposter à l’entreprise de liquidation des conquêtes sociales et de la France républicaine, en prenant appui sur les résistances sociales, civiques et patriotiques, pour une République sociale, souveraine et fraternelle, ensemble défendons et actualisons le programme du Conseil national de la Résistance !

Sorti en salle en novembre 2013, un documentaire de Gilles Perret intitulé "Les jours heureux" revient sur l'histoire et l'actualité du programme du CNR

 

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Née de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la RÉSISTANCE n’a pas d’autre raison d’être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée.

 

Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération. Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la Nation, que la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve de son unité.

Aussi les représentants des organisations de la RÉSISTANCE, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R. ,

délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s’unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste.

I - PLAN D’ACTION IMMÉDIATE

Les représentants des organisations de RÉSISTANCE, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.

Expriment leur angoisse devant la destruction physique de la Nation que l’oppresseur hitlérien poursuit avec l’aide des hommes de Vichy, par le pillage, par la suppression de toute production utile aux Français, par la famine organisée, par le maintien dans les camps d’un million de prisonniers, par la déportation d’ouvriers au nombre de plusieurs centaines de milliers, par l’emprisonnement de 300.000 Français et par l’exécution des patriotes les plus valeureux, dont déjà plus de 50.000 sont tombés pour la France.

Ils proclament leur volonté de délivrer la patrie en collaborant étroitement aux opérations militaires que l’armée française et les armées alliées entreprendront sur le continent, mais aussi de hâter cette libération, d’abréger les souffrances de notre peuple, de sauver l’avenir de la France en intensifiant sans cesse et par tous les moyens la lutte contre l’envahisseur et ses agents, commencée dès 1940.

Ils adjurent les gouvernements anglais et américain de ne pas décevoir plus longtemps l’espoir et la confiance que la France, comme tous les peuples opprimés de l’Europe, a placés dans leur volonté d’abattre l’Allemagne nazie, par le déclenchement d’opérations militaires de grande envergure qui assureront, aussi vite que possible, la libération des territoires envahis et permettront ainsi aux Français qui sont sur notre sol de se joindre aux armées alliées pour l’épreuve décisive.

Ils insistent auprès du Comité Français de la Libération Nationale pour qu’il mette tout en oeuvre afin d’obtenir les armes nécessaires et de les mettre à la disposition des patriotes. Ils constatent que les Français qui ont su organiser la RÉSISTANCE ne veulent pas et d’ailleurs ne peuvent pas se contenter d’une attitude passive dans l’attente d’une aide extérieure, mais qu’ils veulent faire la guerre, qu’ils veulent et qu’ils doivent développer leur RÉSISTANCE armée contre l’envahisseur et contre l’oppresseur.

Ils constatent, en outre, que la RÉSISTANCE Française doit ou se battre ou disparaître ; qu’après avoir agi de façon défensive, elle a pris maintenant un caractère offensif et que seuls le développement et la généralisation de l’offensive des Français contre l’ennemi lui permettront de subsister et de vaincre.

Ils constatent enfin que la multiplication des grèves, l’ampleur des arrêts de travail le 11 Novembre qui, dans beaucoup de cas, ont été réalisés dans l’union des patrons et des ouvriers, l’échec infligé au plan de déportation des jeunes français en Allemagne, le magnifique combat que mènent tous les jours, avec l’appui des populations, dans les Alpes, dans le Massif Central, dans les Pyrénées et dans les Cévennes, les jeunes Français des maquis, avant garde de l’armée de la Libération, démontrent avec éclat que notre peuple est tout entier engagé dans la lutte et qu’il doit poursuivre et accroître cette lutte.

En conséquence, les représentants des organisations de RÉSISTANCE, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R.

Déclarent que c’est seulement par l’organisation, l’intensification de la lutte menée par les forces armées, par les organisations constituées, par les masses, que pourra être réalisée l’union véritable de toutes les forces patriotiques pour la réalisation de la libération nationale inséparable, comme l’a dit le Général De Gaulle, de l’insurrection nationale qui, ainsi préparée, sera dirigée par le C.N.R, sous l’autorité du C.F.L.N, dès que les circonstances politiques et militaires permettront d’assurer, même au prix de lourds sacrifices, son succès.

Ils ont l’espoir que les opérations de la Libération du pays, prévues par le plan de l’état major interallié, pourront ainsi être, le cas échéant, avancées grâce à l’aide apportée par les Français dans la lutte engagée contre l’ennemi commun, ainsi que l’a démontré l’exemple glorieux des patriotes corses.

Ils affirment solennellement que la France qui, malgré l’armistice, a poursuivi sans trêve la guerre, entend plus que jamais développer la lutte pour participer à la libération et à la victoire.

***

Pour mobiliser les ressources immenses d’énergie du peuple français, pour les diriger vers l’action salvatrice dans l’union de toutes les volontés, le C.N.R décide :

D’inviter les responsables des organisations déjà existantes à former des comités de villes et de villages, d’entreprises, par la coordination des formations qui existent actuellement, par la formation de comités là où rien n’existe encore et à enrôler les patriotes non organisés.

Tous ces comités seront placés sous la direction des comités départementaux de la libération (C.D.L). Ils seront soumis à l’autorité des C.D.L qui leur transmettront, comme directives, la plate-forme d’action et la ligne politique déterminée par le C.N.R.

Le but des ces comités sera, à l’échelon communal, local et d’entreprise, de faire participer de façon effective tous les Français à la lutte contre l’ennemi et contre ses agents de Vichy, aussi bien par la solidarité et l’assistance active à l’égard des patriotes sous l’impulsion et le soutien donnés aux revendications vitales de notre peuple. Par dessus tout, leur tâche essentielle sera de mobiliser et d’entraîner les Français qu’ils auront su grouper à l’action armée pour la Libération.

Ces comités devront, selon les circonstances et en se conformant aux instructions données par les C.D.L, appuyer et guider toutes les actions menées par les Français contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation imposées par l’ennemi, de l’extérieur et de l’intérieur.

Ces comités devront :

1) Développer la lutte contre la déportation et aider les réfractaires à se cacher, à se nourrir, à se vêtir et à se défendre, enlevant ainsi des forces à l’ennemi et augmentant le potentiel humain de la RÉSISTANCE ;

2) Traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice de DARNAND ainsi que les mouchards et les traîtres ;

3) Développer l’esprit de lutte effective en vue de la répression des nazis et des fascistes français ;

4) Développer, d’une part, la solidarité envers les emprisonnés et déportés ; d’autre part, la solidarité envers les familles de toutes les victimes de la terreur hitlérienne et vichyssoise ;

5) En accord avec les organisations syndicales résistantes, combattre pour la vie et la santé des Français pour une lutte quotidienne et incessante, par des pétitions, des manifestations et des grèves, afin d’obtenir l’augmentation des salaires et traitements, bloqués par Vichy et les Allemands, et des rations alimentaires et attributions de produits de première qualité, réduites par la réglementation de Vichy et les réquisitions de l’ennemi, de façon à rendreà la population un minimum de vital en matière d’alimentation, de chauffage et d’habillement ;

6) Défendre les conditions de vie des anciens combattants, des prisonniers,des femmes de prisonniers, en organisant la lutte pour toutes les revendications particulières ;

7) Mener la lutte contre les réquisitions de produits agricoles, de matières premières et d’installations industrielles pour le compte de l’ennemi ; saboter et paralyser la production destinée à l’ennemi et ses transports par routes, par fer et par eau ;

8) Défendre à l’intérieur de la corporation agricole les producteurs contre les prélèvements excessifs, contre les taxes insuffisantes, et lutter pour le remplacement des syndicats à la solde de Vichy et de l’Allemagne par des paysans dévoués à la cause de la paysannerie française.

Tout en luttant de cette façon et grâce à l’appui de solidarité et de combativité que développe cette lutte, les comités de villes, de villages et d’entreprises devront en outre :

a) Renforcer les organisations armées des Forces Françaises de l’Intérieur par l’accroissement des groupes de patriotes : groupes francs, francs-tireurs et partisans, recrutés en particulier parmi les réfractaires ;

b) En accord avec les états majors nationaux, régionaux et départementaux des F.F.I, organisées milices patriotiques dans les villes, les campagnes et les entreprises, dont l’encadrement sera facilité par des ingénieurs, techniciens, instituteurs, fonctionnaires et cadres de réserve, et qui sont destinés à défendre l’ordre public, la vie et les biens des Français contre la terreur et la provocation, assurer et maintenir l’établissement effectif de l’autorité des Comités départementaux de la Libération sur tout ce qui aura été ou sera créé dans ce domaine pour le strict rattachement aux F.F.I dont l’autorité et la discipline doivent être respectées par tous.

Pour assurer la pleine efficacité des mesures énoncées ci-dessus, le C.N.R prescrit de l’état major national des Forces Françaises de l’Intérieur, tout en préparant minutieusement la coopération avec les Alliés en cas de débarquement, doit :

1) Donner ordre à toutes les formations des F.F.I de combattre dès maintenant l’ennemi en harcelant ses troupes, en paralysant ses transports, ses communications et ses productions de guerre, en capturant ses dépôts d’armes et de munitions afin d’en pourvoir les patriotes encore désarmés ;

2) Faire distribuer les dépôts d’armes encore inutilisés aux formations jugées par lui les plus aptes à se battre utilement dès à présent et dans l’avenir immédiat ;

3) Organiser de façon rationnelle la lutte suivant un plan établi avec les autorités compétentes à l’échelon régional, départemental ou local, pour obtenir le maximum d’efficacité ;

4) Coordonner l’action militaire avec l’action de RÉSISTANCE de la masse de la nation en proposant pour but aux organisations régionales paramilitaires d’appuyer et de protéger les manifestations patriotiques, les mouvements revendicatifs des femmes de prisonniers, des paysans et des ouvriers contre la police hitlérienne, d’empêcher les réquisitions de vivres et d’installations industrielles, les rafles organisées contre les réfractaires et les ouvriers en grève et défendre la vie et la liberté de tous les Français contre la barbare oppression de l’occupant provisoire.

***

Ainsi, par l’application des décisions du présent programme d’action commune, se fera, dans l’action, l’union étroite de tous les patriotes, sans distinction d’opinions politiques, philosophiques ou religieuses. Ainsi se constituera dans la lutte une armée expérimentée, rompue au combat, dirigée par des cadres éprouvés devant le danger, une armée capable de jouer son rôle lorsque les conditions de l’insurrection nationale seront réalisées, armée qui élargira progressivement ses objectifs et son armement.

Ainsi, par l’effort et les sacrifices de tous, sera avancée l’heure de la libération du territoire national ; ainsi la vie de milliers de Français pourra être sauvée et d’immenses richesses pourront être préservées.

Ainsi dans le combat se forgera une France plus pure et plus forte capable d’entreprendre au lendemain de la libération la plus grande oeuvre de reconstruction et de rénovation de la patrie.

II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en oeuvre pour atteindre ce but qui est la Libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques, groupés au sein du C.N.R. proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la Libération :

1 ) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;

2 ) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;

3 ) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d’occupation, ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par les gouvernements de l’Axe et par leurs ressortissants dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

4 ) Afin d’assurer :

- l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;
- la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;
- la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères ;
- la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;
- l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;
- le respect de la personne humaine ;
- l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

a) Sur le plan économique :
• l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;
• une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des États fascistes ;
• l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;
• le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;
• Le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
• Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

b) Sur le plan social :
• le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail.
• un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
• la garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;
• la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;
• un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;
• la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;
• l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance contre les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;
• une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;
• le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.

L’union des représentants de la RÉSISTANCE pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourraient freiner leur action et ne servir que l’ennemi.

En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N et de son président, le général De Gaulle !

En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que VIVE LA FRANCE !

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lire-le-programme-du-cnr-pour-151143

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 00:42


 

Magnifique lettre signée par des hommes d'honneur. Respect !


 

 

 

Cher Monsieur le Président,

Dans votre discours devant la Douma, vous avez demandé au peuple allemand de vous comprendre. Nous sommes des citoyens allemands qui avons, pour la plupart, vécu l’époque d’après-guerre dans la moitié ouest de l’Allemagne. En 1990, quand la Guerre froide a pris fin et que notre pays a été réunifié, le monde a poussé un soupir de soulagement, parce que le danger toujours menaçant d’un conflit nucléaire qui aurait affecté la terre entière semblait écarté. Dans un tel conflit, l’Allemagne aurait disparu.

L’Union soviétique a joué un rôle décisif dans la libération de l’Europe du nazisme, au prix d’un nombre incomparable de victimes. Néanmoins, elle a été, en 1990, d’accord pour soutenir la réunification de l’Allemagne, pour dissoudre le Pacte de Varsovie et même pour admettre l’entrée de l’Allemagne réunifiée dans l’OTAN. L’Occident ne lui en a su aucun gré.

L’ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou (de 1987 à 1991) Jack Matlock, a confirmé il y a quelques jours dans le Washington Post que le président Bush Sr avait formellement promis de ne pas tirer abusivement parti de la générosité du président Gorbatchev.

L’expansion de l’OTAN jusque dans les anciennes républiques soviétiques, l’implantation de bases militaires dans les pays qui avaient jadis signé le Pacte de Varsovie et la construction d’un « bouclier antimissile » en Europe de l’Est, coïncidant avec le désengagement unilatéral des États-Unis du traité ABM (pour Anti-Ballistic Missile, signé à Moscou le 26 mai 1972 dans le cadre des négociations pour la limitation des armes stratégiques. NdT), sont autant de ruptures d’engagement criantes. Ces mesures, nous les prenons pour ce qu’elles sont : une claire et nette volonté de puissance hégémonique de la part des gouvernements occidentaux, dirigée contre la consolidation économique de votre pays, que vous poursuivez depuis votre accession à la présidence en 2000.

En outre, Keir A. Lieber et Daryl G. Press avaient déjà reconnu sans ambages, dans un article de 2006 intitulé « L’essor de la primauté nucléaire des États-Unis », que le bouclier (« de défense ») antimissile n’avait d’autre but que de permettre une première frappe destinée à neutraliser la Russie.

Ce contexte est, sous forme condensée, celui dans lequel nous évaluons les événements qui se déroulent en Ukraine depuis novembre 2013. Il est abondamment prouvé que les États-Unis ont exploité les revendications légitimes des Ukrainiens à leurs propres fins. D’autres pays nous ont, de manière répétitive, familiarisés avec ce schéma : la Serbie, la Géorgie, l’Ukraine en 2004, l’Égypte, la Syrie, la Libye, le Venezuela…

L’ingérence de l’Union européenne et de l’OSCE s’est déployée avec célérité dans les douze heures qui ont suivi le rejet de l’accord pris par les ministres des Affaires étrangères en vue d’un règlement pacifique ; avec le concours de forces fascistes.

Le site web de la Fondation Ukraine ouverte du Premier ministre en exercice montre qui est derrière le gouvernement de coup d’État actuellement au pouvoir à Kiev.

Des questions de lois nationales et internationales sont diversement en cours d’interprétation à propos de la sécession de la Crimée. Nous voulons les évaluer ici non pas légalement mais d’un point de vue politique.

Compte tenu des développements survenus en Europe depuis 1990, du déploiement de quelque 1 000 bases militaires US dans le monde, du contrôle exercé par les États-Unis sur tous les détroits et des dangers que font courir les auteurs du crime de Maïdan à la flotte russe de la mer Noire, nous voyons, dans la sécession de la Crimée, une mesure défensive assortie d’un message : jusqu’ici et pas plus loin !

La différence cruciale entre cet événement et la déclaration d’indépendance du Kosovo réside dans le fait que cette dernière n’a été rendue possible que par les bombardements massifs illégaux de l’OTAN, avec, malheureusement, la participation de l’Allemagne, qui ont créé les conditions de l’indépendance.

Cher Monsieur le Président, il y a près de quatre ans que vous en appelez à une communauté économique de Lisbonne à Vladivostok. Cette communauté pourrait être la base économique d’une « maison européenne commune ».

L’Ukraine pourrait remplir la fonction de pont idéal pour cette future coopération entre l’Union eurasienne dirigée par vous et l’Union européenne, dont l’aspect culturel ne devrait surtout pas être absent. Nous sommes persuadés que la tentative de prise de contrôle par les États-Unis n’a pas d’autre but que d’empêcher l’Ukraine de jouer ce rôle.

Les forces qui ont prévalu au sein de la Commission européenne soutiennent la politique des États-Unis contre la Russie. Le discours du secrétaire général exécutif du Service européen pour l’action extérieure, Pierre Vimont, le 14 mars dernier est [?] (EurActiv : « L’Union Européenne écartée de la rencontre USA-Russie sur l’Ukraine »).

Cher Monsieur le Président, nous sommes sûrs que votre discours historique de 2001 continuera à constituer la base de vos actions à l’égard de l’Union européenne et de l’Allemagne. Les derniers sondages montrent que la majorité des Allemands ne veut pas d’une confrontation avec la Fédération de Russie et, au contraire, comprend parfaitement l’action de la Russie à l’égard de l’Ukraine.

Nous ne sous-estimons pas les difficultés auxquelles doit faire face la République fédérale d’Allemagne, en tant que membre de l’Union européenne et de l’OTAN, dans ses rapports avec la Russie. Vous ne les ignorez pas non plus. Cependant, nous comptons que le gouvernement fédéral ne fera pas fi du vieux principe de droit romain audiatur et altera pars (« toujours écouter aussi l’autre partie »). Ce principe a été ignoré par la politique extérieure de l’Union européenne dans l’affaire ukrainienne.

Même pendant la Guerre froide, la Russie ne s’est jamais prévalue du fait que 27 millions de ses citoyens étaient morts pendant la Seconde Guerre mondiale, pour en tirer un avantage politique contre l’Allemagne. Ce chiffre seul donne une qualité spéciale aux relations entre nos deux pays.

Le peuple allemand en a vivement conscience. Ainsi, quand les troupes d’occupation soviétiques en Allemagne se sont retirées, en 1994, leur Corps de musique a participé à une cérémonie qui s’est déroulée sur la place du Bundeskunsthalle, à Bonn. Elle a donné lieu à des scènes d’émotion communes entre les musiciens et les spectateurs.

Sachant tout cela, les informations et les commentaires des médias allemands nous dégoûtent profondément.

Cher Monsieur le Président, avec nos modestes moyens de simples citoyens, nous avons l’intention de faire tout notre possible pour que la division programmée de l’Europe n’ait pas lieu, et pour qu’au contraire, les idées de Gottfried Wilhelm Leibniz retrouvent une vie et une vigueur nouvelles.

Nous en sommes convaincus : si seulement les États et les peuples du double continent eurasien pouvaient régler leurs affaires en paix les uns avec les autres, respectueusement, coopérativement, sur la base du droit et sans ingérence extérieure, leur entente ne pourrait que se communiquer au reste de la planète. Nous voyons en vous, de ce point de vue, un allié. Pour votre mandat présent et, nous l’espérons, pour le suivant, nous vous souhaitons force, endurance et sagesse.

Avec notre profond respect,

Jochen Scholz, Oberstleutnant a. D.

Volker Bräutigan, journaliste au Neue Rheinischer Zeitung

et co-signataires

 

Lettre originale, liste des signataires et liste des personnalités auxquelles copie de la lettre a été envoyée : http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=20163&css=print/

Traduction : C.L. pour Les Grosses Orchades

 

RDP | 7 avril |37

GéopolitiqueMédias 

Die Anstalt (ZDF), 11 mars 2014

Émission Die Anstalt diffusée sur la ZDF (chaîne publique allemande, équivalent de France 2) le 11 mars 2014 : Olivier Berruyer, sur le blog les-crises.fr, propose une comparaison (...)

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Lettre-d-un-ancien-officier-et-de-300-intellectuels-allemands-a-Vladimir-Poutine-24847.html

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 00:18

Il faudrait que tous les responsables et leurs descendants dédommagent sur leurs fortunes personnelles ces peuples africains.
 

© L'analyst Tinno Mbang.oct septembre 2012

 

Depuis 1963, plus de 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique .

Bien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.

Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique.Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PERE, TEL FILS

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : - la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; - la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; - la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; - et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent.Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts.Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.

Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.

Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Eta et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.

Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.

La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.

ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE

Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques,il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.

Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.

Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.

Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.

Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.

21 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963

Depuis 1963 : Voici la liste des 21 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :

- en 1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo - en 1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria - en 1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie - en 1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar - en 1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar - en 1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad - en 1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria - en 1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville - en 1977 : Teferi Bante, président de la rép. d'Ethiopie

- en 1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d'Egypte - en 1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia - en 1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso - en 1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores - en 1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia - en 1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d'Algérie - en 1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi - en 1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi - en 1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda - en 1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger - en 2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa -en 2011 : Mouammar khadafi, président de la rep du Libye, assassiné par le CNT de la France

africa24monde

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 00:01


 

Par Manon Laplace publié le 22/04/2014


 

Trois bols d'épices et d'aromates Découvrez les surprenantes vertus santé des épices

Bien au-delà de leurs qualités gustatives, les épices présentent de très nombreux bienfaits pour la santé, et font parfois l'objet d'une utilisation ancestrale pour leurs propriétés médicinales. Bio à la Une vous propose de découvrir sept épices aux vertus surprenantes.

Le fenugrec

De la famille des légumineuses, on reconnaît au fenugrec une activité hypoglycémique et hypocholestérolémiante. En d’autres termes, il permettrait de réduire le taux de glycémie et de cholestérol dans le sang. On lui prête également des vertus stimulantes sur l’appétit et est notamment utilisé en infusion ou sous forme de compléments alimentaires dans le traitement de l’anorexie. Ses graines font l’objet d’une utilisation ancestrale afin d’apaiser les douleurs menstruelles, lutter contre les troubles hormonaux ou encore pour traiter la constipation en médecine traditionnelle ayurvédique.

Les clous de girofle

Avec un taux de phénols élevé, les clous de girofle sont parmi les épices les plus riches en antioxydants. Ils participent donc à la lutte contre les radicaux libres responsables de l’oxydation et du vieillissement des cellules. Considérés comme “purificateurs”, les clous de girofle ont d’importantes propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Germicides, ils ont également une bonne action cicatrisante. En infusion, ils permettraient d’améliorer le fonctionnement du système digestif.

Le piment de Cayenne

Les propriétés analgésiques du piment de Cayenne, dues à sa concentration en capsaïcine, sont utiles notamment pour soulager les douleurs de l’arthrite ou de l’arthrose. Contrairement à ce que pourrait laisser penser son goût très épicé, le piment de Cayenne stimule les enzymes digestives et permet ainsi de lutter contre les ulcères de l’estomac et les dommages gastriques causés par certains médicaments anti-inflammatoires. Riche en vitamines A et C, il favorise le renforcement des parois des vaisseaux sanguins.

Le poivre noir

Les baies de poivre noir seraient elle aussi un allié pour faciliter la digestion. En stimulant les papilles gustatives, elles transmettent un message à l’estomac permettant d’augmenter la sécrétion d’acide chlorhydrique, améliorant ainsi le processus digestif. En médecine ayurvédique, le poivre noir est utilisé pour calmer la toux. La pipérine qu’il contient ayant des vertus antibactériennes permettant de guérir la toux d’origine infectieuse.

La cannelle

Riche en polyphénols, la cannelle est parmi les 50 aliments les plus antioxydants selon une étude de l’American Journal Of Clinical Nutrition parue en 2006. Extrêmement riche en tanins dont l’action permet de resserrer les tissus, la consommation de cannelle améliore la résistance de l’organisme aux parasites. Elle participe au renforcement du système immunitaire notamment par sa richesse en fer et en manganèse et est recommandée en cas de grippes ou de problèmes broncho-pulmonaires. Chez l’homme, on lui prête également des vertus tonifiantes et aphrodisiaques.

La cardamome

Cette épice permettrait de diminuer certains symptômes prémenstruels tels que les crampes ou les sautes d’humeur. Elle s'inscrit dans de nombreuses pharmacopées à travers le monde. Dans la Rome antique, la cardamome était utilisée pour apaiser les troubles digestifs tels que les coliques, les flatulences ou les indigestions. En Égypte elle était mâchée pour blanchir les dents. En Inde, elle intervient dans le traitement des affections allant de l’asthme aux calculs rénaux en passant par l'asthénie ou les bronchites.

Le curcuma

On attribue au curcuma des propriétés anti-cancéreuses du fait de sa concentration curcumine. Celle-ci, responsable de la couleur jaune de l'épice, aurait de puissants bienfaits anti-inflammatoires. Il est recommandé de le consommer en association au poivre, dont la pipérine favorise l’assimilation. Riche en vitamines A et C et en antioxydants, le curcuma aurait une action anti-inflammatoire et hépato-protectrice. En médecine traditionnelle ayurvédique, chinoise ou encore indonésienne, le curcuma est utilisé pour soigner de nombreux maux parmi lesquels, les maladies du foie, le rhume ou les problèmes digestifs.

Rédaction : Manon Laplace 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 23:53


 

 

Après le lancement de l’opération qui a vu des unités de la police et de l’armée ukrainiennes investir les positions tenues par les partisans russophones, la réponse de Moscou, via le ministre de la Défense de Russie Sergueï Choïgou, ne s’est pas fait attendre :

« Nous sommes contraints de réagir à un tel développement de la situation. Les exercices des groupes tactiques des unités interarmes des régions militaires Sud et Ouest ont commencé dans les régions confinant avec l’Ukraine. L’aviation s’entraîne à accomplir des missions à proximité de la frontière. »

Quant au ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, il a réaffirmé que la Russie était prête à intervenir si ses intérêts étaient menacés, « comme ils l’avaient été en Ossétie du Sud » (en 2008, la Géorgie avait agressé la population russophone du nord du pays, suscitant l’intervention de Moscou).

Ces mouvements de l’armée russe ont contraint Kiev à suspendre en fin d’après-midi les opérations qu’elle qualifie d’« antiterroristes ». Le président par intérim de l’Ukraine Alexandre Tourtchinov a demandé à Vladimir Poutine d’éloigner ses troupes de son territoire.

Alors que 600 soldats ont été envoyés par les États-Unis en Pologne et dans les pays baltes, Barack Obama juge la Russie responsable de la dégradation de la situation :

« Jusqu’à présent, nous ne les avons vus respecter ni l’esprit ni la lettre de l’accord de Genève. Nous continuons de voir des hommes armés malveillants prendre des bâtiments, harceler les gens qui ne sont pas d’accord avec eux, déstabiliser la région et nous n’avons pas vu la Russie intervenir pour les décourager. »

 

 

Voir aussi, sur E&R :

E&R | 24 avril |12

DéfenseInternational 

Le ministère ukrainien de l’Intérieur a informé que des unités de soldats et de policiers avaient attaqué et détruit trois postes de contrôle tenus par des militants pro-russes à Slaviansk et tué cinq (...)

wsws.org | 22 avril |29

GéopolitiqueInternational

Le Washington Post a fait savoir vendredi que la Pologne et les États-Unis annonceront la semaine prochaine le déploiement de troupes américaines au sol en Pologne dans le cadre d’un accroissement (...)

 

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Suite-aux-mouvements-de-l-armee-russe-Kiev-suspend-ses-operations-dans-l-est-de-l-Ukraine-24913.html

 

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 23:31

Voilà une vraie démocratie : La législation suisse permet à la société civile de déposer un projet de loi, sous couvert de rassembler au minimum 100 000 signatures. Le texte est ensuite soumis à un vote populaire. Un référendum qui sera des plus insolites, puisque les Suisses seront amenés d'ici deux ans, à répondre à la question formulée ainsi : « Voulez-vous recevoir une rente de 2100 euros par mois sans condition et jusqu'à la fin de votre vie ? »

 

« Point d'argent, point de suisses ! » aurait écrit Jean Racine aujourd'hui. Une partie de la population helvétique est en effet à l'origine d'une proposition de loi pour le moins originale, qui prévoirait qu'une rente de 2500 francs suisses, soit 2080 euros soit versée mensuellement à chaque citoyen transalpin. Cette proposition de loi est née d'une initiative citoyenne, qui souhaite mettre en place un « revenu de base inconditionnel » (RBI), qui permettrait de remplacer le « filet social » actuel et sa bureaucratie, et d'inscrire dans la Constitution un droit à «mener une existence modeste mais digne» explique le quotidien suisse Le Matin.

« Le RBI (revenu de base inconditionnel) permet aux salariés de discuter d'égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d'accepter n'importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu'ils ont envie de faire» explique un ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg, membre du Parti socialiste, sur France 24.


 

Un référendum qui inquiète les politiques

 

La législation suisse permet à la société civile de déposer un projet de loi, sous couvert de rassembler au minimum 100 000 signatures. Le texte est ensuite soumis à un vote populaire. Un référendum qui sera des plus insolites, puisque les Suisses seront amenés d'ici deux ans, à répondre à la question formulée ainsi : « Voulez-vous recevoir une rente de 2100 euros par mois sans condition et jusqu'à la fin de votre vie ? »

Bien que le « oui » paraisse tentant, Le Matin estime que « l'initiative a peu de chances devant le peuple suisse, qui aime bien savoir combien ça coûte. » Et l'addition d'une telle mesure serait salée : 25 milliards d'euros, qui effraient les politiques et les syndicats, craignant une baisse des salaires compensatoires et une hausse significative des impôts.

Ont-ils oublié des entreprises vidées de leurs salariés ?

 

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130527trib000766760/bientot-une-rente-a-vie-de-2100-euros-mensuels-pour-les-suisses-.html

 

 

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