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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 16:55

   

Interventions / 16 janvier 2014 / Mots-clés : , /

L’Union européenne met en place des politiques dont elle a beau jeu ensuite de déplorer les conséquences. Avec une

 

immigration extra-

 

européenne incontrôlée et l’adhésion des pays de l’Europe centrale et orientale, le problème des sans-abri a explosé

 

dans tous les pays où le marché du travail et les systèmes sociaux sont les plus attractifs mais aussi dans les pays les

 

plus touchés par la crise. La Commission s’en émeut aujourd’hui et demande aux États-membres de mettre en place une

 

stratégie pour éradiquer ce phénomène à l’aune de 2020. Comment ? Avec quels moyens ? Quand on voit partout des

 

budgets contraints par les politiques d’austérité et la folle politique du dumping social. Alors oui, la pauvreté se répand, le

 

« sans abrisme » en jargon européen explose partout et pas seulement pour les migrants. Ce n’est pas en en traitant les

 

effets que l’on combat les causes. La libre circulation, le libre établissement et l’immigration extra-européenne doivent

 

être remis en cause, les systèmes sociaux réservés aux nationaux dans une Europe des Nations libres et souveraines

 

que beaucoup aujourd’hui appellent de leurs vœux. Je vote contre cette résolution.

 

 

 

http://www.frontnational.com/2014/01/explication-de-vote-de-marine-le-pen-sur-la-strategie-de-lunion-europeenne-pour-les-personnes-sans-abri-2/

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 16:46

 

 

 

 

 

...Sachant que, corrélativement, 30 milliards d’euros par an suffiraient pour éradiquer la faim sur la planète, et sachant que c’est la somme que le monde dépense en armement tous les 8 jours, pas difficile de deviner vers quoi se dirige notre humanité…

 

 


Si on ne leur obéit pas…

Si on ne leur obéit pas…

le 18 janvier, 2014 dans Asservissement moderne par

 

 

Le monde n’est pas prêt de changer.

 

Et cela convient parfaitement à nos bourgades repues de petits fonctionnaires vaniteux et de populace aliénée.
Qu’on soit partisan du mérite ou prosélyte de justice, qu’on soit rebelle de papier ou réac médiatique, c’est toujours la même rengaine : on érige, pour nous représenter, des hommes qui n’ont, tout compte fait, qu’une seule ambition : accéder puis se maintenir au pouvoir.

 

Pour cela ils s’accommodent sans coup férir du pire : ils s’acoquinent avec les plus vils banquiers tout en prétendant les combattre et n’hésitent pas à mentir aux serviles citoyens au nom de la vérité démocratique… Vérité en définitive de république bananière : Tiberi, Royal-Aubry, Fillon-Copé, Hidalgo-NKM : certains se font élire par des morts, d’autres se présentent seuls, sans parler de ceux qui cherchent encore une base de calcul commune leur offrant à tous les coups un dépouillement favorable…

 

Qui peut encore valider ces impostures électorales ?

Oh je sais, il ne faut pas dire n’importe quoi dans notre pays des droits de l’homme ! Déjà qu’au pays des Ouattara, des Compaoré et des Bongo, où les scrutins électoraux sauce CFA sont désormais entérinés par notre communauté néocoloniale, il semblerait que toute corruption soit inhumée !

 

Loin de moi aussi, l’idée de vexer l’opinion majoritaire avec mes excentricités démocratiques.

Et puis dans le fond, qu’est ce que j’en ai à foutre que ces salopards soient élus au suffrage universel. Pour tout dire ça n’excite même plus ma libido françafricaine. Je préfère encore me branler sur Gaza, au moins là, ma conscience nanti de révolté sera rassasiée ! Enfin, je ne serais pas seul à être indigné.

Oui, y en a marre des guerres dans ces contrées négresses ! Tant pis pour Bamako, tant pis pour Goma, il faut bien qu’Empire se fasse ! Qui peut aujourd’hui prétendre changer la donne et surtout le faire ? C’est trop gros pour nous…Pire : c’est inéluctable !

Mais, au fait, comment ça marche un empire ?

Prenez une planète, mettez-y beaucoup de pétrole, de grosses banques et quelques compagnies d’assurances, et vous aurez le nécessaire pour provoquer une crise à laquelle nous ne pourrons remédier qu’avec une guerre.

Sachant que, corrélativement, 30 milliards d’euros par an suffiraient pour éradiquer la faim sur la planète, et sachant que c’est la somme que le monde dépense en armement tous les 8 jours, pas difficile de deviner vers quoi se dirige notre humanité…

Et après ?… Ce genre d’informations alternatives, aussi choquantes soient-elles, semblent juste propices à indigner la bande d’enfants gâtés que nous sommes…

 

Une bande d’égoïstes qui ont bien plus que presque partout ailleurs dans le monde et qui pourtant passent leur temps à se plaindre quand les autres ont cent fois moins.

 

Une bande d’irresponsables qui croient n’avoir que des droits et aucun devoir, qui veulent toujours plus en payant le moins possible, sans se soucier des conséquences.

 

Une bande d’insolents qui se croient autorisés à affirmer et imposer leur moralité quitte à ce qu’elle soit la pire de l’humanité.

 

Une bande d’arrogants qui arguent que voter c’est être libres !?! Et puis ce n’est pas la question d’être de droite ou de gauche… car choisir la manière ou le style, avec lesquels nous allons servir une caste de loups prêts à tout pour devenir et rester les maîtres du monde reste une remarquable mascarade !

Mais quoi ! Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ? Et qui regretterait sa volonté de recouvrer un bien qu’on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout homme d’honneur la vie amère et la mort bienfaisante ? Certes, comme le feu d’une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte. » -Etienne La Boétie

 

 

http://diktacratie.com/si-on-ne-leur-obeit-pas/

 

 


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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 00:45
lourd
Le 17 janvier 2014
François Hollande va devoir faire avec une monnaie forte, incompatible avec la situation alarmante de notre balance des paiements.

 

François Hollande promet une baisse massive des charges des entreprises (30 milliards en plus des 20 milliards issus du crédit d’impôt compétitivité) afin de restaurer la compétitivité des entreprises françaises tombée à un plus bas historique et qui place la France au dernier rang de la zone euro. Contraint de réduire les déficits publics, il va devoir contrebalancer ce manque à gagner par des économies équivalentes sur les dépenses – dépenses de santé et des collectivités territoriales notamment. L’idée bien sûr est que, si les entreprises pouvaient retrouver un niveau de marge suffisant, elles pourraient investir et donc embaucher. Sur le papier, cela semble logique, sauf…

 

Sauf qu’une entreprise investit non seulement lorsqu’il existe une demande potentielle, mais aussi lorsqu’elle utilise déjà à plein ses moyens de production. Le risque est donc bien réel qu’au lieu d’embaucher, elles en profitent pour augmenter la rémunération de leurs dirigeants, comme en 2012 et en 2013 ou pour rembourser leurs emprunts, d’autant plus que la réduction des dépenses de l’État aura des effets négatifs sur le pouvoir d’achat.

 

Si la France avait eu encore le contrôle de sa monnaie, François Hollande aurait été bien avisé d’accompagner ces mesures par une dévaluation importante du franc. Cette dévaluation ajoutée à la baisse des charges aurait agi comme un véritable coup de fouet pour nos exportations sans trop pénaliser nos importations puisque celles-ci, du fait de la baisse du pouvoir d’achat, auraient été amenées à diminuer en volume. C’est précisément la politique menée par Shinzō Abe au Japon.

 

Nous savons, hélas, qu’il n’en est rien. François Hollande va devoir faire avec une monnaie forte, incompatible avec la situation alarmante de notre balance des paiements. Sans même parler des difficultés pour imposer aux syndicats de la fonction publique une cure d’austérité qui s’annonce drastique : c’est maintenant que l’euro va nous plomber.

 

 

 

http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/changement-de-cap-cest-maintenant-que-leuro-va-nous-plomber,47633

 

 

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 00:31
anglais-uk-british
Le 16 janvier 2014
Mais tirez-vous surtout de l’Europe. Ce qui est déjà à moitié fait.

 

Ce qu’il y a de bien, avec les Anglais, c’est que lorsqu’il n’y en a plus, il en reste encore. Comment s’occuper quand on s’ennuie ? En tapant sur les Français, pardi : d’où le fameux French bashing. En 2003, lors de la seconde guerre d’Irak, alors que Tony Blair mentait comme un arracheur de dents à son propre peuple, Jacques Chirac avait les honneurs de leur presse de caniveau, la tristement célèbre « gutter press ». Parce qu’il s’opposait à cette ratonnade internationale, il n’était qu’un « ver ». Photomontage à l’appui avec notre Président d’alors en forme de lombric.

 

Là, voilà que ça les reprend. Une véritable manie depuis Fachoda et Mers el-Kébir. À tel point que Bernard Émié, notre ambassadeur en perfide Albion – plénipotentiaire incarnant la fine fleur du Quai d’Orsay –, a dû remettre les pendules de Big Ben à l’heure. Motif de cette énième fâcherie ? Un article publié par City A.M., quotidien économique gratuit. Lequel assure que « l’expérience socialiste de la France tourne à la tragédie » et stigmatise au passage notre « haine généralisée pour le commerce, le capitalisme, les succès et l’effort »… Ambiance.

 

Petite mise au point pour commencer. Si François Hollande était socialiste, cela se saurait. Durant sa campagne présidentielle, l’homme avait désigné le « monde de la finance » – celui de la City et accessoirement de Wall Street, donc – pour « principal ennemi ». Il paraît qu’il entendait la remettre au pas. Les banquiers en rigolent encore, notre président casqué façon Daft Punk ayant même été infoutu d’obliger les prévaricateurs en question de découpler leurs activités d’investissement et de dépôt, continuant ainsi à jouer au casino avec l’argent des épargnants. N’est pas Hugo Chávez qui veut. Quant à la haine supposée du capitalisme, du commerce et de l’effort, on ajoutera qu’ici, au contraire de là-bas, on travaille pour vivre et qu’on ne vit pas pour travailler.

 

Ensuite, City A.M. raille notre système de santé. Certes mal au point et mis à mal. Mais oublie surtout de nous expliquer pourquoi tous les Anglais qui en ont les moyens financiers viennent se faire soigner en France, dans les meilleurs hôpitaux d’Europe, qu’ils relèvent du secteur public ou privé. Quand mon défunt ami Jean Bourdier, ancien directeur adjoint de Minute, retraité à Midhurts (Sussex) et pourtant thatchérien de choc, se battait contre le cancer qui l’emporta, c’est en France qu’il venait soulager ses souffrances, tenant les médecins anglais pour à peu près aussi compétents en la matière que des marabouts camerounais.

 

À cette fête de l’esprit, il fallait bien que le Daily Telegraph s’invite, assurant que les Français étaient tout juste bons à leur faire concurrence « sur le vin et le fromage ». Et voilà que les Rosbifs nous causent gastronomie. Un peu comme si Marc Dutroux se penchait sur les déboires de l’enfance malheureuse.

 

Alors, Messieurs les Anglais, tirez les premiers, élégance française oblige. Mais tirez-vous surtout de l’Europe. Ce qui est déjà à moitié fait. Comme quoi, finalement, vous n’êtes pas si rachitiques du bulbe que certains mauvais esprits le prétendent.

 

 

http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/french-bashing-messieurs-les-anglais-tirez-les-premiers,47656

 

 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 23:10

 

 

 

 

 

 

 

 

Farida Belghoul s’est rendue dans les quartiers nord d’Asnières à l’invitation du collectif « Touche pas à nos gosses », pour parler de la théorie du genre et de son action nationale des Journées de retrait de l’école (JRE).

 

 

Pour comprendre et rejoindre l’action des JRE :
- jre2014.fr
- facebook.com/jre2014

Voir aussi, sur E&R :
- « Farida Belghoul sur l’introduction de la théorie du genre à l’école »
- « De l’antiracisme à Égalité & Réconciliation : rencontre avec Farida Belghoul »

Sur la théorie du genre, chez Kontre Kulture :

Retrouvez Farida Belghoul chez Kontre Kulture :

 
 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 22:48

 

 

 

 

On a beau s’intéresser à notre monde, à la société, aux informations et à l’avenir qui est le notre, il nous manque toujours une chose qui jusqu’à présent reste sans véritables réponses: quel est notre véritable passé? Les origines de l’humanité ne sont toujours pas connues, même si des traces ont été laissées, des indices et des écrits, autant de pistes qui pourraient être suivies et qui trop souvent nous sont cachées pour ne pas remettre en cause certains dogmes imposés…

Dans une aventure tout droit sorti d’un film d’Indiana Jones, une structure à 2.590 m au dessus du niveau de la mer a été mis au jour, dans une forêt dense, humide et souvent nuageuse, sur les flancs orientaux des Andes.

Les explorateurs ont découvert des ruines au fond d’une jungle d’Amérique du Sud, sur une montagne périlleuse, qui pourrait démêler des mystères archéologiques centenaires – et révéler une partie du fabuleux Trésor Royal de l’Inca.

C’est une large structure de 260ft par 260ft (80 m par 80 m) à 8500 pieds (2.590 m) au dessus du niveau de la mer, qui a été mise au jour par le groupe multinational, constituée de blocs de pierre de 200 tonnes en moyenne.

Leur théorie initiale suggère qu’il pourrait contenir le trésor des Llanganatis, une énorme quantité d’or et d’autres richesses prétendument cachés au début du 16ème siècle par le général Inca Ruminahui pour le protéger des forces des conquistadors espagnols.

Selon la légende, le général a emmené le trésor dans les montagnes Llanganatis et l’a caché dans une grotte ou jeté dans un lac. Il a été capturé et torturé par les conquistadores, mais n’a jamais révélé l’emplacement.

 

Les explorateurs ont déjà trouvé divers objets sur le toit plat de la structure – peut-être le mausolée d’Atahualpa, le dernier empereur des Incas qui a été exécuté par les Espagnols – où les sacrifices ont peut-être eu lieu .

Situé dans le parc national de Llanganates en Equateur, le site est à seulement 20 miles (32 km) de la ville de Banos de Agua Santa, un centre populaire de tourisme d’aventure et une passerelle pour les visites dans le bassin de l’Amazone.

Mais il ne peut actuellement être atteint que par un trek de 8 à 10heures à travers les nœuds de la jungle montagneuse (désolé, Dr Jones, il y a quelques serpents !). Et la structure est difficile à examiner en détail puisqu’une une grande partie est ensevelie dans le sous-bois et par de la mousse épaisse.

Le gouvernement d’équateur soutient maintenant une expédition archéologique officielle pour explorer le site et espère un jour être en mesure de l’ouvrir aux vacanciers aventureux.

Un porte-parole du ministère du tourisme a déclaré :  » Nous espérons être en mesure de partager cette découverte avec les visiteurs locaux et étrangers, en leur offrant une perspective unique sur le riche patrimoine et la culture de nos ancêtres. « C’est une perspective très excitante pour nous. « 

 

 

 

 

Le site, dans le parc national Llanganates, est étudié par une équipe de la Colombie, de France, d’Amérique et des explorateurs équatoriens.

Parmi eux, Bruce Fenton, un Britannique de l’Équateur et chercheur dans les cultures autochtones de la région, qui a été impliqué dans le projet pendant environ trois mois, après avoir entendu des récentes découvertes faites par des randonneurs locaux. Il prévoit deux visites sur le site avant la fin du mois. Également impliqué est Benoit Duverneuil, un archéologue franco – américain, qui a entrepris une expédition ici plus tôt cette année.

 

Le gouvernement équatorien a été prévenu de la découverte et une expédition officielle avec des archéologues et paléontologues devrait avoir lieu. Le site attire déjà des groupes intéressés pour récupérer des objets.

 

L’équipe estime que le sommet a été utilisé pour une certaine forme d’activité humaine peut-être des sacrifices. Certains ont suggéré que cela aurait pu être le lieu de sacrifices humains, avec l’inclinaison délibérément conçue pour permettre à une tête de rouler sur le côté.

La région est affectée par des glissements de terrain réguliers et beaucoup de la structure est recouverte par la boue et la végétation, ce qui rend les enquêtes difficiles.

Il y a plusieurs autres grands monticules – également recouverts par la boue et la végétation – dans un mile carré, et les explorateurs pensent qu’ils pourraient être plusieurs structures artificielles, ainsi que ce qui semble être une route.

L’équipe estime que la structure déjà découverte pourrait contenir des chambres et M. Duverneuil, qui entreprit une expédition sur le site en Avril et Mai 2013, estime qu’il pourrait être le mausolée d’Atahualpa.

 » Cela pourrait être l’une des plus grandes découvertes archéologiques que jamais,  » a-t-il dit. « Ce serait énorme. Nous n’avons tout simplement pas des structures de ce type et de cette taille dans cette partie du monde. Mais nous sommes d’une certaine façon en train de déclarer que c’est fait.

 » Cela ressemble à un mur pavé, à une ancienne rue ou une place avec un angle de 60 degrés, peut-être le toit d’une structure plus large. Beaucoup de pierres ont été parfaitement alignées, ont des bords tranchants et semble avoir été sculptées par des mains humaines. Mais il y a encore une chance que cela pourrait être une formation très inhabituelle de roche naturelle « .

Il n’a pas non plus exclu une connexion soit avec la culture Panzaleo, qui a été créée vers 600 avant J.-C. et a vu la construction de grands temples dédiés à ses dieux, ou le peuple Canari, qui étaient rivaux des Incas et ont uni leurs forces avec les Espagnols pendant la conquête.

Mais M. Fenton soupçonne qu’il pourrait remonter plus tôt dans le temps que l’un de ces groupes. Il croit que le site est autrefois devenu une ville, construite ici pour capitaliser sur l’or trouvé dans les rivières de la région, et pourrait être de la taille de Machu Picchu, la cité inca dans le sud du Pérou.

 » Il s’agit d’une zone très inhospitalière et est toujours considérée comme très dangereuse à cause du paysage « , dit-il.  » La seule chose dans les environs de beaucoup de valeur aurait été de l’or. Il semble que les objets sont répartis sur une vaste zone de jungle inhospitalière et ce n’a de sens que si une raison à long terme est présente. « 

Contrairement au Pérou, où beaucoup d’attention va aux sites incas telles que Machu Picchu, les ruines archéologiques de l’Équateur attirent un nombre limité de touristes et les dépenses du gouvernement sont limitées.

Certains de ceux qui sont impliqués croient que cela pourrait être le mausolée d’Atahualpa, le dernier empereur inca qui a été capturé par les Espagnols conquérants, ou détenir le trésor des Llanganates, un grand trésor d’or et d’autres richesses amassées par ses partisans pour payer sa libération.

En échange de sa liberté, Atahualpa aurait offert de remplir une salle avec de l’or. Mais l’offre a été rejetée et il a été exécuté en 1533.

 

Son corps aurait été exhumé, momifié, puis caché par ses partisans dans la région dans laquelle le nouveau site a été trouvé. Selon la légende, de grands trésors – qui avaient été amassés pour la rançon – ont été enterrés avec lui, ou séparément…

La recherche de la tombe et sa richesse a été l’un des plus grands jeux de piste historique du monde, inspirant beaucoup d’expéditions, jusqu’à présent sans succès.

D’autres estiment que le site nouvellement découvert remonte à beaucoup plus tôt, à des inconnus, des cultures pré-Incas de 500 avant JC, en citant ce qui semble être des outils rudimentaires qui s’y trouvent.

La légende locale veut que la zone était autrefois peuplée par une civilisation d’un peuple exceptionnellement de grande taille et le caractère apparemment hors normes de certains des quelques 30 objets trouvés ont conduit certains à décrire la zone comme la cité perdue des géants

.

 

 

Sources :

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/southamerica/ecuador/10517904/Explorers-hot-on-the-trail-of-Atahualpa-and-the-Treasure-of-the-Llanganates.html

http://www.prweb.com/releases/dronearchaeology/llanganates/prweb11437760.htm

http://www.flushnews.com/one-of-the-biggest-archaeological-discoveries/

http://forgottenorigin.com/lost-ancient-city-of-giants-discovered

http://ecomingafoundation.wordpress.com/2014/01/13/archaeology-or-geology/

Trouvé sur Sott.net
La question est donc justifiée: les géants ont-ils existé sur notre planète? Et je ne parle pas d’humains de très grande taille, mais d’une race de géants décrite dans certaines légendes et certains mythes? Petit documentaire qui vous aidera peut-être à vous faire votre idée sur le sujet:

 

 

 

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/16/equateur-decouverte-dun-mur-cyclopeen/

 

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 22:41
code-pénaloucivil01
 
 
 
 
 
 
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Tribune de Caro

Il y a quelques semaines , je publiais un billet d’humeur  : Joyeux Noel , Aurevoir Monsieur le Député  ..

Ce billet concernait les dénis de démocratie auxquels nous assistons  continuellement et l’inutilité grandissante du Parlement  qui est désormais plus concerné par les faits divers que par la gouvernance économique sur laquelle il n’a plus le droit d’intervenir  par ordre de l’Europe  . Toutes les informations et les sources se trouvent dans l’article en question, donc je ne les recite pas ici .  
Je n’imaginais même pas avoir aussi rapidement  une telle confirmation de la disparition de l’institution   tellement cette décision me parait surréaliste .  Décision qui a été totalement occultée par les amours du Président  et qu’il s’est bien gardé d’évoquer lors de sa conférence de presse , craignant sans doute un sursaut de lucidité des journalistes présents dans la salle .

Cette décision est la suivante  et le Sénat se prononce aujourd’hui même sur cette nouvelle loi .
CODE CIVIL : loi d’habilitation permettant de réformer par ordonnances.

Que le code Civil  ait besoin d’un coup de balai et de refonte   c’est absolument certain . Qu’il faille l’adapter aux nécessités et aux contraintes de notre époque  sans empiler des articles de lois qui finissent par se contredire les uns les autres , c’est encore plus sûr.

Mais que ces décisions et ces modifications se fassent en dehors du processus législatif  , c’est totalement dément .

D’abord cela confirme l’enterrement en grandes pompes de la séparation des pouvoirs .. Nous sommes désormais bien en dictature . Puisque l’exécutif décide seul du législatif .

Cela permettra aux lobbys d’influencer directement les nouveaux textes qui seront peu étudiés puisque non votés  et non débattus .

Ou alors , j’en conclus que le Gouvernement a décrété l’état d’urgence  mais qu’il a juste oublié d’en informer le peuple Français .

Ce texte passe de plus en procédure accélérée !! 

Cette procédure de voyou touche  de nombreux points du Code Civil , mais surtout , le Droit des Contrats .. et là nous revenons à mon article précédent et l’interdiction faite aux Parlements d’émettre une opinion sur la gouvernance économique . Il sera effectivement beaucoup plus facile de faire préparer directement les textes par les parties concernées (lobbys) comme cela se pratique déjà aux USA  et de faire passer sans aucune opposition  un texte dément qui ne pourra même pas être débattu ..

Je mets volontairement l’intégralité du texte de Projet de loi pour que les lecteurs puissent constater par eux mêmes le nombre de domaines touchés .
Nous avions déjà cette perception de coup d’état larvé .. là il n’est même plus larvé .

Et vu cette trahison , je suggère aux députés qui viennent du fait de ce texte de recevoir leur lettre de licenciement effectif,  de demander la démission du Gouvernement  et ce, de toute urgence .

Mise à jour de 17 H 40 
 

Citation:
CE TEXTE DEMENT  vient d’être refusé à l’unanimité par le Sénat ..  Je ne sais pas si il s’agit du texte complet ou seulement de la partie obligations et contrats
Merci à tous ceux qui l’ont lu ..  et qui ont lu cet article 
La demande de démission du gouvernement n’en demeure pas moins nécessaire, ne serait-ce que pour avoir osé présenter un tel texte.  "La commission des Lois du Sénat a refusé à l’unanimité que la réforme du droit des obligations et des contrats, qui touche au code civil, puisse être conduite par ordonnance comme l’a demandé le gouvernement, a indiqué aujourd’hui son président Jean-Pierre Sueur (PS).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/16/97001-20140116FILWWW00574- le-sénat-contre-les-ordonnances-en-droit-civil.php

Mise à jour de 19H 30 :

Citation:
Comme je l’ai fait remarquer dans le corps de l’article, François Hollande n’a fait aucune mention de ce texte dément lors de sa Conférence de Presse de Mardi .. Cette tentative de coup d’état comme le dit  Wikistrike était donc totalement préméditée .  Christiane Taubira et  Ayrault ne peuvent pas avoir rédigé  un  texte aussi complexe  , dans l’omerta la plus totale , sans savoir ce qu’il représentait vraiment et comment il contrevenait totalement aux règles de  la constitution française dont ils sont supposés être les garants !!!   Entre tentative de s’arroger les pleins pouvoirs  et incompétence totale , j’ai du mal à croire à l’incompétence totale de la part du Ministre de la Justice . Je choisis donc la première solution . Mais dans  les deux cas , la démission de ce gouvernement doit être exigée dans les plus brefs délais . 

PROJET DE LOI

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de la justice,

Vu l’article 39 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, délibéré en Conseil des ministres après avis du Conseil d’État, sera présenté au Sénat par la ministre de la justice, qui sera chargée d’en exposer les motifs et d’en soutenir la discussion.

TITRE IER

DISPOSITIONS RELATIVES AU DROIT CIVIL

Article 1er

Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour :

1° Simplifier les règles relatives à l’administration légale en :

- supprimant le contrôle systématique du juge lorsque l’un ou l’autre des parents est décédé, ou se trouve privé de l’exercice de l’autorité parentale ou en cas d’exercice unilatéral de l’autorité parentale ;

- clarifiant les règles applicables au contrôle des comptes de gestion ;

2° Aménager le droit de la protection juridique des majeurs en :

- permettant au juge de prononcer des mesures initiales pour une durée supérieure à cinq ans en l’absence manifeste d’amélioration prévisible de l’état de la personne à protéger ;

- simplifiant les modalités d’arrêt du budget ;

- privilégiant le rôle, selon le cas, du conseil de famille, du subrogé tuteur ou du subrogé curateur dans le contrôle des comptes de gestion des mesures de protection ;

- diversifiant les auteurs et les modalités de l’avis médical requis par l’article 426 du code civil lorsqu’il est disposé du logement ou des meubles de la personne protégée ;

- prévoyant un dispositif d’habilitation par justice au bénéfice des membres proches de la famille d’un majeur hors d’état de manifester sa volonté, permettant de le représenter ou de passer certains actes en son nom sans qu’il soit besoin de prononcer une mesure de protection judiciaire ;

3° Aménager et modifier toutes dispositions de nature législative permettant d’assurer la mise en oeuvre et de tirer les conséquences des modifications apportées en application du présent article.

Article 2

Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour :

1° Étendre aux personnes sourdes ou muettes la possibilité de recourir à la forme authentique pour établir leur volonté testamentaire ;

2° Simplifier le changement de régime matrimonial en présence d’enfants mineurs ;

3° Articuler, en cas de divorce, l’intervention du juge aux affaires familiales et la procédure de liquidation et partage des intérêts patrimoniaux des époux ;

4° Instaurer un nouveau mode de preuve simplifié pour justifier de la qualité d’héritier dans les successions d’un montant limité ;

5° Aménager et modifier toutes dispositions de nature législative permettant d’assurer la mise en oeuvre et de tirer les conséquences des modifications apportées en application du présent article.

Article 3

Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour modifier la structure et le contenu du livre III du code civil afin de moderniser, de simplifier, d’améliorer la lisibilité, de renforcer l’accessibilité du droit commun des contrats, du régime des obligations et du droit de la preuve, de garantir la sécurité juridique et l’efficacité de la norme et à cette fin :

1° Affirmer les principes généraux du droit des contrats tels que la bonne foi et la liberté contractuelle ; énumérer et définir les principales catégories de contrats ; préciser les règles relatives au processus de conclusion du contrat, y compris conclu par voie électronique, afin de clarifier les dispositions applicables en matière de négociation, d’offre et d’acceptation de contrat, notamment s’agissant de sa date et du lieu de sa formation, de promesse de contrat et de pacte de préférence ;

2° Simplifier les règles applicables aux conditions de validité du contrat, qui comprennent celles relatives au consentement, à la capacité, à la représentation et au contenu du contrat, en consacrant en particulier le devoir d’information, la notion de clause abusive et en introduisant des dispositions permettant de sanctionner le comportement d’une partie qui abuse de la situation de faiblesse de l’autre ;

3° Affirmer le principe du consensualisme et présenter ses exceptions en indiquant les principales règles applicables à la forme du contrat ;

4° Clarifier les règles relatives à la nullité et à la caducité, qui sanctionnent les conditions de validité et de forme du contrat ;

5° Clarifier les dispositions relatives à l’interprétation du contrat et spécifier celles qui sont propres aux contrats d’adhésion ;

6° Préciser les règles relatives aux effets du contrat entre les parties et à l’égard des tiers, en consacrant la possibilité pour celles-ci d’adapter leur contrat en cas de changement imprévisible de circonstances ;

7° Clarifier les règles relatives à la durée du contrat ;

8° Regrouper les règles applicables à l’inexécution du contrat et introduire la possibilité d’une résolution unilatérale par notification ;

9° Moderniser les règles applicables à la gestion d’affaires et au paiement de l’indu et consacrer la notion d’enrichissement sans cause ;

10° Introduire un régime général des obligations et clarifier et moderniser ses règles ; préciser en particulier celles relatives aux différentes modalités de l’obligation, en distinguant les obligations conditionnelles, à terme, cumulatives, alternatives, facultatives, solidaires et à prestation indivisible ; adapter les règles du paiement et expliciter les règles applicables aux autres formes d’extinction de l’obligation résultant de la remise de dette, de la compensation et de la confusion ;

11° Regrouper l’ensemble des opérations destinées à modifier le rapport d’obligation ; consacrer dans les principales actions ouvertes au créancier, les actions directes en paiement prévues par la loi ; moderniser les règles relatives à la cession de créance, à la novation et à la délégation ; consacrer la cession de dette et la cession de contrat ; préciser les règles applicables aux restitutions, notamment en cas d’anéantissement du contrat ;

12° Clarifier et simplifier l’ensemble des règles applicables à la preuve des obligations ; en conséquence, énoncer d’abord celles relatives à la charge de la preuve, aux présomptions légales, à l’autorité de chose jugée, aux conventions sur la preuve et à l’admission de la preuve ; préciser ensuite les conditions d’admissibilité des modes de preuve des faits et des actes juridiques ; détailler enfin les régimes applicables aux différents modes de preuve ;

13° Aménager et modifier toutes dispositions de nature législative permettant d’assurer la mise en oeuvre et de tirer les conséquences des modifications apportées en application des 1° à 12° du présent article.

Article 4

I. - L’article 2279 du code civil est abrogé.

II. - Les dispositions du I sont applicables dans les îles Wallis et Futuna.

III. - Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour :

1° Préciser les règles de preuve applicables à la possession ;

2° Combiner, dans l’intérêt de la sécurité juridique, les règles relatives à la prescription acquisitive et à l’action en revendication de propriété en matière immobilière.

TITRE II

DISPOSITIONS RELATIVES AUX PROCÉDURES CIVILES D’EXÉCUTION

Article 5

I. - L’ordonnance n° 2011-1895 du 19 décembre 2011 relative à la partie législative du code des procédures civiles d’exécution est ratifiée.

II. - Aux articles L. 152-1 et L. 152-2 du code des procédures civiles d’exécution et L. 151 A du livre des procédures fiscales, les mots : « , porteur d’un titre exécutoire, » sont supprimés.

III. - Au dernier alinéa de l’article L. 221-3 du même code, le mot : « versement » est remplacé par le mot : « paiement ».

IV. - Les articles L. 622-1 à L. 622-3 du même code deviennent les articles L. 621-5 à L. 621-7 et après les mots : « à Saint-Barthélemy » sont ajoutés les mots : « et à Saint-Martin ».

V. - Les dispositions des II et III sont applicables dans les îles Wallis et Futuna. Elles ne le sont pas dans les Terres australes et antarctiques françaises.

Article 6

I. - Le code de commerce est ainsi modifié :

1° À l’article L. 143-9, les mots : « à la folle enchère », « Le fol enchérisseur » et « sur folle enchère » sont remplacés respectivement par les mots : « sur réitération des enchères », « L’adjudicataire défaillant » et « sur réitération des enchères » ;

2° À l’article L. 321-14, les mots : « sur folle enchère de l’adjudicataire défaillant » sont remplacés par les mots : « sur réitération des enchères ».

II. - Aux articles 685 et 733 du code général des impôts, les mots : « à la folle enchère » sont remplacés par les mots : « sur réitération des enchères ».

III. - À l’article L. 3211-12 du code général de la propriété des personnes publiques, les mots : « il n’est pas tenu à la folle enchère » sont remplacés par les mots : « il n’y a pas lieu à réitération des enchères ».

IV. - Les dispositions du 1° du I sont applicables dans les îles Wallis et Futuna.

TITRE III

DISPOSITIONS RELATIVES AU TRIBUNAL DES CONFLITS

Article 7

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est habilité à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour :

1° Modifier la composition et mettre fin à la présidence du Tribunal des conflits par le garde des sceaux, ministre de la justice et déterminer, en conséquence, les règles applicables en cas de partage des voix en son sein ;

2° Étendre les attributions du Tribunal des conflits afin de mieux résoudre, dans le souci d’une bonne administration de la justice, les difficultés pouvant résulter de la dualité des ordres de juridiction et, en particulier, étendre la compétence du Tribunal aux demandes d’indemnisation pour durée excessive de jugement des procédures s’étant déroulées devant les deux ordres de juridiction ;

3° Régler selon une procédure simplifiée des affaires dont la solution s’impose ;

4° Regrouper et organiser les dispositions applicables au Tribunal des conflits et à la procédure de conflit en apportant au droit en vigueur les modifications nécessaires pour assurer le respect de la hiérarchie des normes et la cohérence rédactionnelle des textes rassemblés et en abrogeant les dispositions devenues inadéquates ou sans objet.

TITRE IV

DISPOSITIONS RELATIVES À LA COMMUNICATION PAR VOIE ÉLECTRONIQUE

Article 8 

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour :

1° Définir les conditions dans lesquelles l’autorité judiciaire peut adresser des convocations, avis et documents par voie électronique, aux auxiliaires de justice, aux experts, et aux personnes impliquées dans une procédure pénale ;

2° Définir les garanties de sécurité et de preuve de la transmission applicable à la communication électronique en matière pénale.

TITRE V

DISPOSITIONS RELATIVES À L’ADMINISTRATION TERRITORIALE

Article 9

I. - Le code de l’éducation est modifié comme suit :

1° L’article L. 421-11 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du d, les mots : « au représentant de l’État, » sont supprimés ;

b) Au second alinéa du d, les mots : « l’autorité académique ou la collectivité locale de rattachement a fait connaître » sont remplacés par les mots : « une de ces autorités a fait connaître » ;

c) Au second alinéa du e, les mots : « le budget est réglé par le représentant de l’État  » sont remplacés par les mots : « le budget est transmis au représentant de l’État qui le règle » ;

2° « Au cinquième alinéa de l’article L. 911-4, les mots : « le représentant de l’État dans le département » sont remplacés par les mots : « l’autorité académique compétente » ;

3° Les articles L. 971-2, L. 972-2, L. 973-2 et L. 974-2 sont abrogés.

II. - L’article L. 2121-34 du code général des collectivités territoriales est remplacé par les dispositions suivantes :

« Art. L. 2121-34. - Les délibérations des centres communaux d’action sociale relatives aux emprunts sont prises sur avis du conseil municipal ».

III. - Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, pour modifier :

1° Le code général des collectivités territoriales afin de :

a) Transférer aux services départementaux d’incendie et de secours :

- l’organisation matérielle de l’élection à leurs conseils d’administration des représentants des communes et des établissements publics intercommunaux ;

- la répartition du nombre de suffrages dont dispose chaque maire et chaque président d’établissement public de coopération intercommunale au conseil d’administration pour les élections au service départemental d’incendie et de secours, conformément aux dispositions de l’article L. 1424-24-3 du code général des collectivités territoriales ;

- la fixation du nombre et la répartition des sièges au conseil d’administration, au vu de la délibération du conseil d’administration prise à cet effet, conformément aux dispositions de l’article L. 1424-26 du code général des collectivités territoriales ;

- l’organisation matérielle de l’élection à la commission administrative et technique des services d’incendie et de secours, ainsi qu’au comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires ;

b) Alléger la surveillance des opérations de fermeture de cercueil ;

2° Le code de la route afin de permettre au conducteur d’obtenir, sur sa demande, communication par voie électronique de son solde de points ou du retrait de points dont il a fait l’objet ;

3° Le code de la sécurité intérieure afin de transférer au maire la responsabilité d’accorder les autorisations de loteries d’objets mobiliers dans les cas où elles sont requises ;

4° Le code du sport afin de transférer au maire la réception de la déclaration des manifestations sportives se déroulant sur la voie publique à l’intérieur du territoire de sa commune et ne comportant pas la participation de véhicules à moteur ;

5° Le code des transports afin de :

a) Aménager les procédures de délivrance du certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi ;

b) Supprimer le régime des voitures dites de « petite remise » et prévoir les mesures transitoires correspondantes ;

6° La loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et la loi n° 84-594 du 12 juillet 1984 relative à la formation des agents de la fonction publique territoriale afin de :

a) Transférer au Centre national de la fonction publique territoriale :

- l’organisation matérielle des élections au sein de ses instances dirigeantes et la répartition des sièges attribués aux organisations syndicales conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi du 26 janvier 1984 ;

- la répartition des sièges attribués aux représentants des fonctionnaires territoriaux désignés par les organisations syndicales, au conseil d’administration du conseil d’orientation du centre conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi du 12 juillet 1984 ;

b) Transférer aux centres de gestion de la fonction publique territoriale l’organisation matérielle des élections au sein de leurs conseils d’administration et la répartition des sièges conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 26 janvier 1984.

IV. - 1° Les dispositions du 1° du I ne sont pas applicables à Mayotte ;

2° Les dispositions du 2° du I sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.

V. - 1° Les dispositions du 1° du I sont applicables à compter du 1er janvier 2015 ;

2° Les dispositions du 2° et 3° du I et du 2° du IV sont applicables aux actions en responsabilité introduites, sur le fondement de l’article L. 911-4 du code de l’éducation, devant les juridictions judiciaires à compter du premier jour du troisième mois suivant la publication du décret pris en application de ces dispositions.

TITRE VI

DISPOSITIONS RELATIVES AU CODE DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE

Article 10

I. - Le code du cinéma et de l’image animée est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article L. 114-1 est remplacé par les dispositions suivantes :

«  Le produit des redevances qu’il perçoit à l’occasion de l’exercice de sa mission de tenue des registres du cinéma et de l’audiovisuel prévue au 4° de l’article L. 111-2 ; »

2° À la seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 122-1, à la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 122-2 et à la troisième phrase de l’article L. 123-4, les mots : « le conservateur des registres du cinéma et de l’audiovisuel » sont remplacés par les mots : « le Centre national du cinéma et de l’image animée » ;

3° L’intitulé du chapitre V du titre II du livre Ier est remplacé par l’intitulé suivant : « Obligations et responsabilité du Centre national du cinéma et de l’image animée » ;

4° L’article L. 125-1 est remplacé par les dispositions suivantes :

« Art. L. 125-1. - Le Centre national du cinéma et de l’image animée délivre à tous ceux qui le requièrent, soit une copie ou un extrait des énonciations portées au registre public du cinéma et de l’audiovisuel ou au registre des options et des pièces remises à l’appui des inscriptions ou des publications, soit un certificat s’il n’existe ni inscription ni publication. Toutefois, pour les contrats d’option inscrits au titre de l’article L. 123-2, il ne délivre que le nom de l’oeuvre littéraire, le nom de l’auteur et celui de son ayant droit, le nom du producteur, la période de validité de l’option et l’indication que cette période est renouvelable.

« Le Centre national du cinéma et de l’image animée est responsable du préjudice résultant des fautes commises dans l’exercice de sa mission de tenue des registres du cinéma et de l’audiovisuel, notamment :

« 1° De l’omission, sur le registre public du cinéma et de l’audiovisuel ou sur le registre des options, des inscriptions ou des publications requises auprès de lui ;

« 2° Du défaut de mention, dans les états ou certificats qu’il délivre, d’une ou plusieurs inscriptions ou publications existantes à moins que l’erreur ne provienne de désignations insuffisantes qui ne pourraient lui être imputées.

« L’action en responsabilité est exercée devant le juge judiciaire dans le délai de dix ans suivant le jour où la faute a été commise, à peine de forclusion.

« Le Centre national du cinéma et de l’image animée tient un registre sur lequel sont inscrites, jour par jour et dans l’ordre des demandes, les remises d’actes qui lui sont faites en vue de leur inscription ou publication, laquelle ne peut être portée qu’à la date et dans l’ordre de ces remises. » ;

5° Les articles L. 121-2 et L. 125-2 sont abrogés.

II. - La responsabilité du Centre national du cinéma et de l’image animée est substituée à celle incombant au conservateur des registres du cinéma et de l’audiovisuel au titre des préjudices résultant de l’exécution des missions qu’il a effectuées jusqu’à la date d’entrée en vigueur du présent article. Le Centre national du cinéma et de l’image animée est corrélativement substitué au conservateur des registres du cinéma et de l’audiovisuel dans les droits et biens qui garantissent cette responsabilité en application du chapitre IV du titre Ier de la loi du 21 ventôse an VII et des textes qui ont modifié ou complété les dispositions qu’il comprend.

III. - Le présent article entre en vigueur trois mois après la date de publication de la présente loi.

TITRE VII

DISPOSITIONS RELATIVES AUX PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

Article 11

I. - L’article 54 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques est ainsi modifié :

1° Les mots : « , pris après avis d’une commission, » et « , pris après avis de la même commission, » sont respectivement supprimés aux cinquième et sixième alinéas ;

2° Les septième, huitième, neuvième et seizième alinéas sont supprimés.

II. - Les dispositions du I sont applicables aux demandes d’agrément dont la commission prévue au même article est saisie à la date de publication de la présente loi.

Article 12

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour fusionner la commission d’inscription et de discipline des administrateurs judiciaires et la commission d’inscription et de discipline des mandataires judiciaires, prévues respectivement aux articles L. 811-2 et L. 812-2 du code de commerce.

Article 13

I. - L’article 104 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales et les articles 4, 5 et 6 de la loi n° 2009-1291 du 26 octobre 2009 relative aux transferts aux départements des parcs de l’équipement et à l’évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers sont abrogés.

II. - Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures, relevant du domaine de la loi, nécessaires pour fusionner la commission compétente pour l’attribution de la qualité d’officier de police judiciaire aux militaires de la gendarmerie nationale et la commission compétente pour l’attribution de la qualité d’officier de police judiciaire du corps d’encadrement et d’application de la police nationale, prévues respectivement aux 2° et 4° de l’article 16 du code de procédure pénale.

Article 14

Dans les conditions prévues par l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance toutes mesures nécessaires pour substituer des régimes déclaratifs à certains régimes d’autorisation administrative préalable auxquels sont soumises les entreprises et pour définir les possibilités d’opposition de l’administration, les modalités du contrôle a posteriori et les sanctions éventuelles. Dans les mêmes conditions, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance toutes mesures nécessaires pour supprimer ou simplifier certains régimes d’autorisation et pour supprimer certains régimes déclaratifs applicables aux entreprises.

TITRE VIII

DISPOSITIONS FINALES

Article 15

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance les mesures nécessaires pour permettre, d’une part, de rendre applicables, avec les adaptations nécessaires, les dispositions issues des ordonnances prévues par le III de l’article 4, le III de l’article 9, le II de l’article 13 et les articles 1er, 2, 3, 7, 8, 12 et 14 de la présente loi en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Wallis et Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises pour celles qui relèvent de l’État , et, d’autre part, de procéder aux adaptations nécessaires en ce qui concerne Mayotte et les collectivités de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Article 16

I. - Les ordonnances prévues par la présente loi doivent être prises dans un délai de :

1° Six mois à compter de la publication de la présente loi en ce qui concerne l’article 8, les 1°, 3°, 4°, b du 5° et 6° du III de l’article 9 ainsi que le II de l’article 13;

2° Huit mois en ce qui concerne le III de l’article 4, le 2° du III de l’article 9, ainsi que les articles 1er, 2, 12 et 14 ;

3° Douze mois en ce qui concerne le a du 5°du III de l’article 9 et les articles 3 et 7 ;

4° Dix-huit mois en ce qui concerne l’article 15.

II. - Pour chaque ordonnance, un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de :

1° Deux mois à compter de sa publication en ce qui concerne le III de l’article 9, le II de l’article 13 ainsi que les articles 8 et 12 ;

2° Trois mois à compter de sa publication en ce qui concerne l’article 14 ;

3° Six mois à compter de sa publication en ce qui concerne le III de l’article 4 et les articles 1er, 2, 3, 7 et 15.

Fait à Paris, le 27 novembre 2013

Signé : JEAN-MARC AYRAULT

Par le Premier ministre :

La ministre de la justice,

Signé : CHRISTIANE TAUBIRA
http://www.senat.fr/leg/pjl13-175.html

 

 

 

Voir cet article dans le forum : http://fipcarolinep.vraiforum.com/t285-Le-CODE-CIVIL-d-sormais-r-form-par-Ordonnance-Fin-de-la-d-mocratie-Fran-aise.htm

 

 

 

http://reseauinternational.net/2014/01/17/france-tentative-de-coup-detat-mise-en-echec-par-le-senat/

 

 


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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 22:12

 

 

 

par Thierry Meyssan

Mais pourquoi donc l’Arabie saoudite a-t-elle décidé d’équiper l’Armée libanaise de 3 milliards d’armement français, alors que durant les dernières semaines ses relais au Liban ne cessaient de dénoncer le slogan « Peuple-Armée-Résistance » et de mettre en cause la collusion entre militaires et Hezbollah ? Et si cette soudaine générosité était le prix du silence libanais, celui de l’oubli des centaines de victimes du terrorisme saoudien au pays du Cèdre, et de la trahison française de ses engagements au Proche-Orient ?

 

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Réception du président Hollande par Son Altesse Royale le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud, en présence des membres de son conseil.

 

La visite de François Hollande —accompagné de 30 patrons de grandes entreprises— en Arabie saoudite, les 29 et 30 décembre 2013, devait porter principalement sur des questions économiques et sur l’avenir de la Syrie et du Liban. Les questions de politique internationale devaient être discutées à la fois entre Français et Saoudiens, mais aussi en présence de leaders libanais, le président Michel Sleiman et l’ancien Premier ministre libano-saoudien Saad Hariri (considéré comme membre biologique de la famille royale), ainsi que le président de la Coalition nationale syrienne, le Syro-Saoudien Ahmad Assi Jarba [1]

Au cours de la visite, l’Arabie saoudite annonça soudainement offrir 3 milliards de dollars d’armement français à l’Armée libanaise. Cette générosité intervient hors du calendrier pré-établi, alors qu’une conférence internationale doit, en février ou mars, collecter de l’argent pour le Liban en général et son armée en particulier. Jamais le Liban n’avait reçu un tel don.

L’annonce a été faite solennellement par le président libanais, Michel Sleiman. Ce général, qui était devenu chef d’état-major de l’Armée libanaise pour que d’autres n’accèdent pas à ce poste, a été imposé président pour les mêmes raisons par la France et le Qatar. Son élection par le Parlement est anticonstitutionnelle (article 49 [2]) et ses fonctions ne lui furent pas remises par son prédécesseur, mais par l’émir du Qatar. Lors de son intervention télévisée au peuple libanais, le président Sleiman se réjouit du « makrouma » royal, c’est-à-dire du don que le souverain avait fait à son serviteur et, de manière incongrue, il conclut par un « Vive l’Arabie saoudite !  ».

Cette annonce a été vivement saluée par l’ancien Premier ministre Saad Hariri qui s’est efforcé d’y voir le premier pas vers un futur désarmement du Hezbollah.

La décision de Riyad ne peut que surprendre : en effet, au cours des derniers mois, le camp pro-saoudien du 14-Mars, Saad Hariri en tête, n’a cessé de critiquer la proximité entre l’Armée et le Hezbollah.

Dans les jours suivants, une vaste campagne d’affichage sur les murs de Beyrouth célébrait l’amitié entre le Liban et l’Arabie saoudite, qualifiée de « Royaume du Bien » (sic).

À vrai dire, cette affaire n’a aucun sens.

Pour la comprendre, il aura fallu attendre quelques jours.

 

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Majed al-Majed a reconnu lors de son arrestation être un officier des services secrets saoudiens, placé sous l’autorité directe du prince Bandar Ben Sultan. Il dirigeait une branche d’Al-Qaïda et assurait le lien entre celle-ci et de hautes personnalités du Proche-Orient.

 

Majed al-Majed [photo] a reconnu lors de son arrestation être un officier des services secrets saoudiens, placé sous l’autorité directe du prince Bandar Ben Sultan. Il dirigeait une branche d’Al-Qaïda et assurait le lien entre celle-ci et de hautes personnalités du Proche-Orient.

Le 1er janvier 2014, soit quatre jours après l’annonce saoudienne, on apprenait que l’Armée libanaise avait arrêté Majed al-Majed, un ressortissant saoudien chef des Brigades Abdallah Azzam, une branche d’Al-Qaida au Liban.

Mais on apprenait un peu plus tard que cette arrestation avait eu lieu grâce à une alerte de l’Agence de renseignement de la Défense états-unienne (DIA), le 24 décembre. Washington avait alors informé l’Armée libanaise que Majed al-Majed venait d’être hospitalisé pour subir une dialyse. L’Armée libanaise fut rapide à le localiser à l’hôpital Makassed, et l’aurait arrêté lors de son transport en ambulance vers Ersal, le 26 décembre, c’est-à-dire trois jours avant l’annonce saoudienne.

Durant plus d’une semaine, l’arrestation du leader d’Al-Qaida au Liban fut un secret d’État. Le Saoudien était officiellement recherché par son pays pour terrorisme, mais officieusement il était considéré comme un agent des services de renseignement saoudiens placé sous les ordres directs du prince Bandar Ben Sultan. Il avait reconnu publiquement avoir organisé de nombreux attentats, dont celui contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, le 19 novembre 2013, qui avait fait 25 morts. C’est pourquoi, l’Armée libanaise informa Riyad et Téhéran de sa prise.

Parmi les affaires intéressant le Liban, Majed el-Majed joua un rôle important dans l’organisation d’une armée jihadiste, le Fatah al-Islam. En 2007, ce groupe tenta de soulever les camps palestiniens du Liban contre le Hezbollah et de proclamer un émirat islamique au Nord du pays. Cependant, son commanditaire, l’Arabie saoudite, le laissa tomber sans préavis à la suite d’une rencontre entre le président Ahmadinejad et le roi Abdallah. Furieux, les jihadistes se présentèrent eux-mêmes en armes à la banque des Hariri pour y être payés. Après quelques affrontements, ils se replièrent au camp de Nahr el-Bared, dont l’Armée libanaise fit le siège. À l’issue de plus d’un mois de combats, le général Chamel Roukoz [3] donnait l’assaut et les écrasait. Durant cette guerre anti-terroriste, l’Armée libanaise perdit 134 soldats [4].

Majed al-Majed était en contact personnel, direct et secrets, avec de nombreux dirigeants politiques arabes et occidentaux. Devant les enquêteurs, il a eu le temps de confirmer son appartenance aux services secrets saoudiens. Il est clair que ses aveux pouvaient être de nature à bouleverser la politique régionale. Particulièrement s’il avait incriminé l’Arabie saoudite ou le 14-Mars libanais.

Un député évoquait une proposition saoudienne de 3 milliards de dollars pour ne pas enregistrer les aveux de Majed al-Majed et pour l’extrader vers Riyad. Le quotidien Al-Akhbar, avançait que le détenu était de toute manière en danger de mort et risquait d’être supprimé par ses commanditaires pour s’assurer qu’il ne parle pas.

Le lendemain de cet éditorial, l’Armée libanaise annonçait sa mort. Le corps de Majed el-Majed était autopsié, mais contrairement à la procédure pénale, par un seul médecin. Celui-ci concluait à un décès des suites de sa maladie. Sa dépouille était transférée en Arabie saoudite et enterrée en présence de sa famille et de celle des Ben Laden.

L’Iran exige des explications plus claires du Liban sur l’arrestation et la mort de Majed al-Majed. Mais sans trop d’insistance car le président Rohani tente par ailleurs de se rapprocher de l’Arabie saoudite.

C’est la sixième fois que le chef d’une organisation terroriste pro-saoudienne opérant au Liban échappe à la justice. Ce fut ainsi le cas de Chaker Absi, d’Hicham Kaddoura, d’Abdel Rahmane Awadh, d’Abdel Ghani Jawhar et plus récemment d’Ahmad al-Assir.

 

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François Hollande et le milliardaire Saad Hariri à Riyad. En arrière plan, les ministres Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius.

 

François Hollande et le milliardaire Saad Hariri à Riyad. En arrière plan, les ministres Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius.

Quoi qu’il en soit, si le roi Abdallah a bien déboursé 3 milliards de dollars, bien peu arriveront à l’Armée libanaise.
- Premièrement, cette somme inclut traditionnellement les « libéralités » royales à ceux qui ont servi le souverain. Ainsi, conformément au Protocole, le président Michel Sleiman a t-il immédiatement reçu, à titre personnel, 50 millions de dollars, et le président François Hollande une somme proportionnelle à sa fonction, dont on ignore le montant ainsi que s’il l’a acceptée ou non. Le principe saoudien de la corruption s’appliquera identiquement à tous les dirigeants et hauts-fonctionnaires libanais et français qui ont participé et participeront à la transaction.
- Deuxièmement, l’essentiel de la somme sera versé au Trésor public français, charge à la France de transférer au Liban des armes et de la formation militaire. Il s’agit là de la rétribution de l’engagement militaire secret de la France, depuis 2010, pour fomenter des troubles en Syrie et renverser l’alaouite Bachar el-Assad que le Serviteur des Deux Saintes Mosquées ne peut accepter comme président d’une terre à majorité musulmane [5]. Cependant, comme il n’existe pas de catalogue des prix, Paris évaluera selon son bon vouloir ce que représente cette donation. De même que Paris choisira le type d’armes et de formation qu’il donnera. D’ores et déjà, il n’est pas question de fournir de matériel qui puisse ultérieurement être utilisé pour résister efficacement à l’ennemi principal du Liban, Israël.
- Troisièmement, si cet argent n’est pas fait pour aider l’Armée à défendre le pays, c’est qu’il est destiné au contraire à la diviser. L’Armée libanaise était jusqu’ici le seul corps à la fois intègre et multi-confessionnel du pays. Les formations qui seront dispensées par la France viseront à « franciser » les officiers, plus qu’à leur transmettre un savoir-faire. L’argent restant sera utilisé à construire de belles casernes et à acheter de belles voitures de fonction.

Toutefois, la donation royale risque de ne jamais parvenir du tout au Liban. En effet, selon l’article 52 de la Constitution [6], pour être perçu, le don doit être approuvé d’abord par le Conseil des ministres, puis soumis au Parlement. Or, le cabinet démissionnaire de Najib Mikati ne s’est pas réuni depuis 9 mois et n’a donc pas pu transmettre cet accord au Parlement pour qu’il le ratifie.

Présentant l’accord aux Libanais, le président Michel Sleiman a cru bon de préciser, sans qu’on lui demande, que les négociations de Riyad n’ont aucunement porté sur un possible ajournement de l’élection présidentielle et une prorogation de son mandat, ni sur la composition d’un nouveau gouvernement. Cette précision fait sourire, tant il est évident que ces points étaient au centre des discussions.

Le président s’est engagé auprès de ses interlocuteurs saoudiens et français à former un gouvernement de « technocrates », sans chiites, ni druzes, et à l’imposer au Parlement. Le terme « technocrate » s’applique ici à de hauts-fonctionnaires internationaux qui ont fait leur carrière à la Banque mondiale, au FMI etc. en montrant leur docilité à la doxa états-unienne. Il faut donc comprendre que le gouvernement sera composé de pro-US, dans un pays où la majorité résiste à l’Empire. Mais ne peut-on pas se trouver une majorité au Parlement avec 3 milliards de dollars ?

Malheureusement, le prince Talal Arslane, héritier des fondateurs de la principauté du Mont-Liban au XIIe siècle et président du Parti démocratique, a immédiatement pris à parti le président Sleiman en lui rappelant que, conformément à l’Accord de Taëf [7], l’Exécutif est aujourd’hui le monopole du Conseil des ministres [8] et que celui-ci doit refléter la composition confessionnelle du pays [9]. Dès lors, un gouvernement de technocrates constitue une violation de cet accord et le président Sleiman serait considéré comme un putschiste, indépendamment de sa capacité à corrompre le Parlement.

L’affaire ne se termine probablement pas là : le 15 janvier, l’Armée libanaise arrêtait dans un raid à la frontière syrienne, Jamal Daftardar, un des lieutenants de Majed al-Majed.

Le président François Hollande sera certainement désolé de l’échec de son homologue libanais à vendre son pays pour 50 millions de dollars, mais vu de Paris, la seule chose qui compte c’est la répartition des 2 950 000 000 dollars restants.

Autour du sujet, chez Kontre Kulture :

Notes

[1] Ahmad Assi Jarba est membre de la tribu bédouine des Chamar, dont le roi Abdallah est issu. Avant les événements, il avait été condamné pour trafic de drogues en Syrie. Les Chamar sont des nomades qui évoluent dans le désert d’Arabie et de Syrie.

[2] « Les magistrats et les fonctionnaires de la première catégorie ou son équivalent dans toutes les administrations publiques, établissements publics et toute autre personne morale de droit public ne peuvent être élus au cours de l’exercice de leur fonction et durant les deux années qui suivent la date de leur démission et de la cessation effective de l’exercice de leur fonction ou de la date de leur mise à la retraite. »

[3] Le général Roukoz, sans aucun doute le militaire le plus prestigieux du Liban, aurait dû être nommé chef d’état-major. Mais il se trouve être le gendre du général Michel Aoun, président du Courant patriotique libre, allié au Hezbollah.

[4] « Le dossier des mercenaires du Fatah al-Islam est clos », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2007.

[5] Depuis la signature du Traité de Lancaster House, la France et le Royaume-Uni sont intervenus en Libye et en Syrie pour y organiser de pseudos-révolutions et en renverser les États. Toutefois, l’opération syrienne s’avérant être un échec, Londres s’en est retirée, tandis que Paris continue à soutenir activement la « Coalition nationale » dirigée par le Saoudo-syrien Ahmad Assi Jarba.

[6] « Le Président de la République négocie les traités et les ratifie en accord avec le Chef du gouvernement. Ceux-ci ne seront considérés comme ratifiés qu’après accord du Conseil des ministres. Le Gouvernement en informe la Chambre des députés lorsque l’intérêt du pays et la sûreté de l’État le permettent. Les traités qui engagent les finances de l’État, les traités de commerce et tous les traités qui ne peuvent être dénoncés à l’expiration de chaque année ne peuvent être ratifiés qu’après l’accord de la Chambre des députés. »

[7] « Accord de Taëf », Réseau Voltaire, 23 octobre 1989.

[8] « Le Conseil des ministres représente le pouvoir exécutif »

[9] « Tout pouvoir qui contredit la charte de vie commune est illégitime et illégal ».

 

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-silence-et-la-trahison-qui-valaient-3-milliards-de-dollars-22746.html

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 21:09

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 20:44
 

Lettre ouverte au Pape

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Avant de quitter ...

Pétition à l’attention de: Au Pape François

Très Saint Père,

Vous avez accordé audience au Président de la République Française que vous recevrez au Vatican le 24 janvier prochain.

C’est avec confiance et espérance que nous nous tournons vers votre Sainteté pour lui demander de bien vouloir se faire, auprès de Monsieur François Hollande, l’interprète du profond malaise et de l’inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France.

Malaise, car les catholiques de France qui se sont levés en masse l’an dernier pour crier leur opposition à la loi dite du «  mariage pour tous », loi injuste qui prive délibérément l’enfant de son droit élémentaire à avoir un père et une mère, et qui ouvre la voie à la marchandisation du corps humain, n’ont pas été écoutés par Monsieur François Hollande. Ces manifestations, bien que non violentes, ont été réprimées dans des conditions indignes dénoncées d’ailleurs par le Conseil de l’Europe dans sa résolution 1947.

Malaise car, depuis un an, les catholiques de France sont l’objet d’une campagne médiatique de dénigrement d’une rare violence.

Les profanations d’églises se sont multipliées récemment à l’initiative d’un groupe féministe radical, les Femen. Ces profanations n’ont quasiment trouvé aucun écho dans les médias ; aucun membre du gouvernement ou responsable politique de la majorité gouvernementale n’a jugé utile de condamner ces profanations qui nous blessent ni même de nous exprimer son soutien. Les suites judiciaires ont toutes été étouffées. Beaucoup de catholiques de France ne peuvent s’empêcher de faire le rapprochement avec la sévérité unanime et justifiée des réactions lorsque ce sont d’autres communautés religieuses qui sont attaquées en France.

Malaise enfin, car les moqueries et les attaques de la part des plus hautes instances pleuvent. Sur une grande radio nationale, il y a quelques mois, le Ministre du Travail tournait en ridicule la Sainte Eucharistie en déclarant « Nous ne sommes pas dans les invocations. On n’est pas à la messe à faire des prières. Nous on est dans l’action. » Sur les réseaux sociaux, l’attaché parlementaire d’un sénateur socialiste, rapporteur du projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels , en appelait à tirer sur la foule des manifestants opposés à la loi Taubira et recevait le soutien inconditionnel de ce sénateur. Les exemples, hélas, pourraient être multipliés à loisir. Les catholiques de France sont las d’être un groupe religieux de qui l’on puisse se moquer en toute impunité.

Inquiétude, car ces attaques contre les catholiques vont de pair avec la promotion par le gouvernement de régressions majeures de droits fondamentaux de la personne humaine, sous les coups de boutoirs de la culture de mort.

En juillet dernier, l’Assemblée Nationale a assoupli les conditions de recherche sur les embryons humains. Les catholiques de France réaffirment leur rejet d’une conception de l’enfant dans laquelle ce dernier n’a pas de droits en propre, hors du projet de ses parents sur lui.

Récemment, le délit d’entrave à l’avortement a été étendu à la simple expression d’une parole critique de l’avortement et de ses conséquences auprès d’une femme venant chercher conseil. Les catholiques de France seront ainsi empêchés pour l’avenir d’exprimer leur opposition aux politiques de promotion de l’avortement, au mépris de la liberté d’expression qui était jusqu’à présent le fondement de notre démocratie.

Le gouvernement pose des jalons pour faire voter une loi autorisant l’euthanasie ; à cette fin plusieurs membres du Comité National Consultatif d’Ethique ont été changés par Monsieur François Hollande et plus aucun représentant des autorités religieuses n’y siège.

Enfin, le Ministre de l’Education Nationale qui est le promoteur actif de la théorie du Gender à l’école a affirmé clairement sa volonté d’« arracher l’élève à tous les déterminismes », en ce compris les déterminismes familiaux. C’est ainsi le droit des parents à élever leur enfant conformément à leurs convictions qui est menacé.

Très Saint Père vous saurez, bien évidemment, trouver mieux que nous, les mots pour exprimer notre malaise sur l’ensemble des sujets évoqués ci-dessus, mais nous vous prions instamment avec confiance et gratitude, de bien vouloir faire officiellement état à Monsieur François Hollande de la terrible inquiétude de nombreux catholiques de France, lors de sa visite auprès de votre Sainteté le 24 janvier prochain.

Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect de Votre Sainteté, les très humbles et dévoués serviteurs.

Un collectif de catholiques de France

Salutations,
[Votre Nom]

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