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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 15:32

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 00:38

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 23:41

 

Portrait de Veille Internautes

Soumis par Veille Internautes le lun, 2014-04-14 11:07

Lien d'origine: 

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/04/10/31001-20140410ARTFIG0032...

Date: 

10/04/2014

 

Bien que partisan de l'Europe, le sénateur centriste Jean Arthuis s'oppose fermement au traité de libre-échange transatlantique actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes. Il expose ici les dangers que ferait peser cet accord sur la France et sur l'Europe.

 

C'est une chose de vouloir abaisser les barrières tarifaires et faire converger les réglementations, pour accroître le commerce et les investissements de part et d'autre de l'Atlantique. C'en est une autre de laisser Washington piétiner les intérêts européens sans avoir le courage de les défendre avec fermeté. C'est pourquoi, bien qu'issu d'une famille politique traditionnellement favorable au libre-échange et à l'alliance atlantique, je suis contre l'Accord transatlantique de libre-échange actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes.

 

À cela, sept raisons précises et concrètes.

 

Premièrement, je m'oppose à l'arbitrage privé des litiges entre Etats et entreprises. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, une entreprise s'estimant lésée par la décision politique d'un gouvernement pourrait y recourir. Une telle procédure est rigoureusement contraire à l'idée que je me fais de la souveraineté des Etats.

" Je m'oppose à la signature d'un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes. "

 

Deuxièmement, je m'oppose à toute remise en cause du système européen des appellations d'origine. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, il n'y aurait plus qu'un registre non contraignant, et uniquement pour les vins et spiritueux. Une telle réforme tuerait nombre de productions locales européennes dont la valeur repose sur leur origine certifiée.

 

Troisièmement, je m'oppose à la signature d'un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes. Les révélations d'Edward Snowden sont à cet égard édifiantes. Aussi longtemps que l'accord ne protège pas les données personnelles des citoyens européens et américains, il ne saurait être signé.

 

Quatrièmement, les Etats-Unis proposent un espace financier commun transatlantique, mais ils refusent catégoriquement une régulation commune de la finance, de même qu'ils refusent d'abolir les discriminations systématiques faites par les places financières américaines à l'encontre des services financiers européens. C'est vouloir le beurre et l'argent du beurre: je m'oppose à cette idée d'un espace commun sans règles communes et qui maintiendrait les discriminations commerciales.

" Washington doit comprendre une fois pour toutes que nonobstant son insistance, nous ne voulons dans nos assiettes ni des animaux traités aux hormones de croissance, ni de produits issus d'OGM, ni de la décontamination chimique des viandes ... "

 

Cinquièmement, je m'oppose à la remise en cause de la protection sanitaire européenne. Washington doit comprendre une fois pour toutes que nonobstant son insistance, nous ne voulons dans nos assiettes ni des animaux traités aux hormones de croissance, ni de produits issus d'OGM, ni de la décontamination chimique des viandes, ni de semences génétiquement modifiées, ni d'antibiotiques non thérapeutiques dans l'alimentation animale.

 

Sixièmement, je m'oppose à la signature d'un accord s'il n'inclut pas la fin du dumping monétaire américain. Depuis la suppression de la convertibilité-or du dollar et le passage au système des changes flottants, le dollar est à la fois monnaie nationale étasunienne, et unité principale de réserve et d'échanges dans le monde. La Réserve fédérale pratique donc sans cesse le dumping monétaire, en agissant sur la quantité de dollars disponible pour favoriser les exportations des Etats-Unis. La suppression de cet avantage déloyal suppose, comme le propose la Chine, de faire des «droits de tirage spéciaux» du FMI la nouvelle monnaie mondiale de référence. En termes de compétitivité, l'arme monétaire a le même effet que les droits de douane.

 

Septièmement, au-delà du seul secteur audiovisuel, étendard de l'actuel gouvernement qui sert de cache-sexe à sa lâcheté sur tous les autres intérêts européens dans la négociation, je veux que toute l'exception culturelle soit défendue. Notamment, il est inacceptable de laisser les services numériques naissants d'Europe se faire balayer par les géants américains tels que Google, Amazon ou Netflix. Géants, maîtres absolus en optimisation fiscale, qui font de l'Europe une «colonie numérique».

 
"En définitive, dans cette négociation, l'Europe s'avère avoir peur de défendre nos intérêts."

 

D'ores et déjà, à l'approche des élections européennes, les deux extrêmes font leur miel des lâchetés des autorités européennes dans la négociation avec Washington. Leur europhobie ne saurait se nourrir plus longtemps de notre manque de courage politique. Il est grand temps que la classe politique républicaine, avec calme, responsabilité et sang-froid, dise non à l'Accord transatlantique.

 

En définitive, dans cette négociation, l'Europe s'avère avoir peur de défendre nos intérêts. Or, elle seule en a la force et l'envergure. Plutôt qu'une Europe timorée, inféodée, c'est cette Europe de courage et de fermeté que j'entends défendre. Du reste, cette voie du courage est le seul chemin pour un accord véritablement équitable de libre échange.

 


Jean Arthuis a été ministre de l'Economie et des finances, il est tête de liste UDI-MoDem «Les Européens», en Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes.


 

Source: 

Lefigaro.fr

 

http://www.informaction.info/14042014-1107-Jean-Arthuis-7-bonnes-raisons-de-sopposer-au-traité-de-libre-échange-transatlantique

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 22:41


Les jolies fleurs du calendula donnent une huile toute douce !

L’huile de calendula, ou plus précisément le macérât huileux de fleurs de souci, est un soin cosmétique idéal en cette période de frimas.

Apaisante, anti-inflammatoire et particulièrement adaptée aux peaux sèches ou irritées, le macérât de calendula est un must absolu pour nos recettes de baumes, de crèmes et d’huiles de soin en cas d’eczéma, de peau atopique ou de sensation d’inconfort. Je vous en parlais d’ailleurs déjà dans mon livre « Adoptez la Slow Cosmétique » .

Petit plus, il est parfaitement adapté aux soins de bébé et à la femme enceinte, autant qu’aux adultes en quête de douceur…

Je vous propose ci-dessous un dossier complet sur cette huile que j’aime tant.

Et avec des conseils pour les soins de bébé et des recettes beauté en prime !

Huile de Calendula ? De quoi parle-t-on ?

Le macérât huileux de calendula est reconnu comme l’une des huiles végétales les plus douces, les plus apaisantes et anti-inflammatoires qui soit. On l’utilise traditionnellement dès que la peau est meurtrie par une irritation, une rougeur, une brûlure légère.

Les fleurs de souci macèrent dans l’huile

Une petite fiche d’identité de cette huile pour bien comprendre son action :

Fabrication : macération des fleurs de souci (calendula officinalis) dans une huile stable (tournesol, olive, sésame, cela dépend de la marque), puis filtrage. En un peu plus d’un mois, les jolies fleurs de souci à la couleur orangée ont libéré dans l’huile des vitamines et des phytostérols qui rendent cette huile protectrice, apaisante et anti-inflammatoire. On peut en fabriquer soi-même, ou la trouver en pharmacies et magasins bio spécialisés.

Sensibilité à l’oxydation : relativement sensible à l’oxydation, cette huile doit être consommée dans le respect de la date de préemption indiquée sur l’emballage ou dans les 6 mois si elle est faite maison (voir recette ci-dessous).

Profil Organoleptique : liquide huileux de couleur jaune orangé. Odeur très discrète et neutre. Toucher onctueux et relativement bien pénétrant.

Utilisation : Exclusivement cosmétique.

Composition : Elle dépend de l’huile de base de macération. Généralement, on y trouve plus de 50% d’acide gras essentiel poly-insaturé (linoléique) oméga 6. Plus de 35% d’acide gras mono-insaturé (oléique) oméga-9. Plus de 10% d’acides gras saturés (acide stéarique et palmitique). Ce macérât contient des esters de faradiol, qui rendent l’huile anti-inflammatoire et anti-oedémateuse. On retrouve aussi de nombreux caroténoïdes qui donnent une couleur orangée à l’huile et sont de bons antioxydants, tout comme les flavonoïdes également présents.

On peut la fabriquer soi-même ?

Oui ! Et je vous donne la recette ci-dessous ! Attention, moi je ne suis pas spécialement partisan du fait maison pour cette huile car je trouve que le prix n’en est pas exagéré dans le commerce. Et si on a un souci dermatologique, on est aussi sensé en avoir besoin immédiatement.
Or, la fabrication nécessite du temps. Par contre, c’est un plaisir très slow évidemment que de le faire… Donc je le fais une à deux fois par an avec des fleurs séchées de chez mon herboriste. A vous de voir.

Mode de préparation d’un macérat huileux :

NOTE : Cette recette est multi-usages : à faire avec des fleurs de souci séchées (calendula), des boutons et fleurs de millepertuis séchés, des fleurs d’arnica séchées, des racines de gingembre en morceaux, des racines de carottes bio en morceaux… Renseignez-vous auprès d’un herboriste qualifié).

Prêt à être filtré !

1) Placez les plantes dans un grand bocal en verre préalablement désinfecté pour le remplir à moitié. Notez qu’on compte environ 300 gr de plantes pour 1 litre d’huile mais il n’y a pas de règle fixée. L’important est de pouvoir recouvrir les plantes avec l’huile.

2) Recouvrez les plantes d’huile réputée stable, de qualité vierge et bio (olive, tournesol, pépins de raisin…)

3) Fixez grâce à un élastique un morceau de tissu ou de papier sulfurisé sur le sommet du bocal

4) Placez le bocal dans un endroit de la maison tempéré, si possible éclairé par le soleil quelques heures par jour afin de garantir une douce chaleur à ces moments de la journée.

5) S’il apparaît que le niveau d’huile a baissé fortement après 48 heures, rajoutez un peu d’huile pour recouvrir les plantes à nouveau. Si par contre les plantes flottent à la surface, ne pas rajouter d’huile.

6) Laissez macérer pendant un mois et demi environ. Remuez le mélange en agitant doucement le bocal tous les 2 à 3 jours.

7) A la fin de la période de macération, versez le mélange plantes + huile dans un saladier recouvert d’une étamine de coton plus large que le saladier.

8) Une fois les plantes et l’huile au fond du saladier, rassemblez les coins de l’étamine afin de sortir les plantes du saladier. Pressez à plusieurs reprises l’étamine au-dessus du saladier pour extraire toute l’huile contenue dans les plantes.

9) Avec l’aide d’un entonnoir, transvasez l’huile obtenue dans un flacon parfaitement propre, si possible en verre ambré ou bleuté.

10) Fermez et conservez 6 à 7 mois à l’abri de l’air et de la lumière à température ambiante.

Que faire avec l’huile de calendula ?

- rougeurs et irritations sur bébé: toute rougeur visible sur la peau de bébé, que ce soit sur le visage ou le corps de l’enfant, peut être atténuée par la simple application de quelques gouttes de macérât huileux de calendula en massage doux sur la zone à traiter. On répète cette application jusqu’à 6 fois par jour et toujours jusqu’à amélioration visible, sans aucune contre-indication. Si bébé souffre d’érythème fessier, on peut masser sur la zone nettoyée une petite quantité de calendula tout comme de karité.

- brûlures, coups de soleil et piqûres : Vous vous êtes brûlé(e) légèrement ? Votre peau a subit un frottement qui l’a irritée ? Coup de soleil en vacances ? Un moustique est tombé amoureux de vous ? Dans tous les cas, on peut appliquer deux ou trois gouttes de macérât huileux de calendula sur la zone en souffrance. On répète cette application jusqu’à 6 fois par jour pour voir la gourme ou la rougeur disparaître comme par enchantement.

- massage tendresse : le macérât huileux de calendula apaise la peau tout en réchauffant le corps de façon enveloppante et douce. C’est donc une huile idéale pour masser un adulte ou un bébé après sa toilette ou avant le coucher. Sans odeur, cette huile ne perturbe pas bébé ni maman et permet un massage tendre et prolongé car elle pénètre progressivement.

- bain de douceur : rien ne vous empêche d’ajouter une cuillère à café de macérât huileux de calendula à votre dose de bain moussant (même pour bébé). Choisissez-le en qualité bio et sans tensio-actifs agressifs pour la peau. Mélangez la dose de produit pour le bain avec l’huile avant de la répartir dans l’eau de la petite baignoire. L’eau du bain s’en trouvera plus douce pour la peau et le bain se transformera en soin renforçant les fonctions protectrices de la peau.

- feu du rasoir : un homme qui recherche un après rasage réparateur et apaisant peut tout à fait masser sur son visage deux ou trois gouttes d’huile de calendula chauffées dans les mains après le rasage. On peut l’aromatiser avec de l’huile essentielle de lavande aspic pour un effet encore plus bluffant. Comptez alors 5 gouttes d’HE par cuillère à soupe d’huile. Cette huile sera aussi parfaite comme soin apaisant après l’épilation ou le rasage des aisselles ou du corps.

- baume anti-crevasses et anti-eczéma : L’eczéma revêt à vrai dire différentes formes et il est difficile de résumer en quelques lignes une seule recette ultime capable d’apaiser ce mal bien difficile à traiter. Ce qui est sûr, c’est que mon baume au beurre de karité et calendula apaisera les peaux les plus sèches et irritées et luttera efficacement contre les crevasses. Il est idéal pour les mains et les jambes, mais aussi pour l’arrière des oreilles et les ailes du nez, parfois touchées.

J’avais notamment fait ce baume à la télévision dans ma chronique de l’émission Sans Chichis de la RTBF (cliquez pour revoir).

Mon baume karité calendula fait des miracles

Recette du baume apaisant karité-calendula selon Julien :

1) Faire fondre au bain marie ou à feu très doux dans une petite casserole :

- 4 cuillères à soupe de beurre de karité bio
- 1 grosse cuillère à soupe de macérât huileux de calendula

2) Une fois fondu, mélangez bien avec une spatule et retirez le mélange du feu (voir photo en haut à gauche)

3) Ajoutez 10 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie bio, 10 gouttes d’huile essentielle de ciste ladanifère, et si possible 10 gouttes d’huile essentielle de myrrhe si vous en avez trouvé. La myrrhe répare et favorise la cicatrisation, tout comme la lavande et le ciste. La lavande est en outre réputée anti-inflammatoire et elle parfume agréablement le baume. Touillez à nouveau.

4) A l’aide d’une spatule, versez dans un pot en verre ou en plastique bien désinfecté et laissez reposer 24 heures au frigo pour que le baume se fige. Il se conservera 6 à 7 mois sans problème à l’abri de la chaleur et de la lumière.

Et vous ? Quelles sont vos recettes douceur ? Connaissiez-vous le calendula ? En avez-vous au jardin ? Etes-vous déjà membre de notre association Slow Cosmétique ? Aimez vous les huiles végétales ?

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 01:36

Le capitalisme c’est le vol (attention, ce texte est légèrement orienté…)


11 avril, 2014

Posté par Ender


Après des décennies de monopole idéologique capitaliste, personne ne sait plus (sauf quelques marxistes en voie de disparition) quelle est la véritable nature du capitalisme, ni ce qu’être de gauche veux dire. Or, pour savoir ce qu’être de gauche signifie, il faut d’abord savoir reconnaître la véritable nature du système capitaliste. Les deux sont liés, et c’est tout le drame qui s’est noué depuis 3 décennies et l’arrivée de la pseudo « gauche » au pouvoir. Certains en arrivent même à penser aujourd’hui qu’être de « gauche » consiste à se balader sur un char avec des plumes dans le cul en écoutant de la techno… Bref, une rééducation idéologique s’impose et tout d’abord, cher lecteur, permet que je t’appelle camarade.

Le capitalisme c’est le vol, voici pourquoi :

Les prix ont longtemps été fixés, soit par convention entres les parties prenantes de la transaction, soit par le pouvoir politique. Les prix étaient donc fixes, ils ne pouvaient pas varier du jour au lendemain ni d’un commerçant à un autre (je renvoie ici le camarade lecteur à l’excellent ouvrage de Karl Polyani « La subsistance de l’homme »). Cette stabilité des prix était essentielle à la sécurité alimentaire et au commerce, qui s’effectuait souvent sur de longues distances. Toute tentative unilatérale d’augmenter un prix aurait été sanctionnée et perçue comme un vol.Cependant avec les révolutions « des lumières » (comme 1789 chez nous) la bourgeoisie (c’est à dire les commerçants et les marchands) s’est emparée du pouvoir, et, au nom de la « liberté » (déjà !), a commencé le travail de libéralisation de l’économie.
Les prix sont donc devenus « libres », ce qui en soi est une incongruité : comment un « prix », qui est une convention, peut-il être qualifié de « libre » ? En réalité les prix sont devenus flottants, volatiles, et seuls les marchands et les commerçants sont devenus « libres » de les manipuler à leur guise !

A partir de là le volume du commerce a explosé, et à sa suite le système bancaire et financier. Tout cela bien sûr, au nom de la « liberté ». Liberté d’entreprendre, liberté de commercer. Le système capitaliste tel que nous le connaissons aujourd’hui a commencé à prendre son essor.
Historiquement, les marchands et les commerçants ont donc été les premiers capitalistes. La liberté acquise après la révolution a constitué le premier principe concret du système capitaliste : le vol et le pillage de la clientèle à travers la réalisation de bénéfices et de profits. Car sache-le camarade, si un capitaliste réalise un bénéfice, c’est forcément en volant quelqu’un, la plus-value ne tombe pas du ciel !

Avec l’apparition du capitalisme entrepreneurial, s’est développée la double escroquerie moderne : en plus de voler ses clients, l’entrepreneur capitaliste escroque également ses salariés dont il exploite la force de travail sans la rémunérer à sa juste valeur (en gros, il se garde la plus-value, le bénèf, le flouze).

Le système libéral capitaliste dans lequel tu vis, est fondé sur la liberté du vol et de l’escroquerie.

Ce n’est ni plus ni moins qu’un système d’escrocs. Et si tu as des doutes, je te conseille vivement de jeter un coup d’oeil au taux de marge de l’iphone. (tu sais l’iphone, ce jouet « branché » destiné à la gauche « progressiste » et aux agitateurs de plume dans le cul sur les chars…) ou encore à la pratique de l’obsolescence programmée qui consiste pour les firmes à réduire artificiellement la durée de vie de leurs produits de manière à te voler plus souvent !

Le système libéral parvient ainsi à te voler et à t’escroquer continuellement : en tant que salarié, en tant que client et consommateur, et en tant que contribuable en fraudant le fisc, et cela avec ton consentement ! Il est parvenu à cacher sa véritable nature grâce à un puissant système de propagande et d’influence, et par le détournement du sens. Il faut donc en premier lieu redonner leur sens aux mots afin de pouvoir reconnaître la réalité : le système libéral capitaliste est un système de domination de classe fondé sur le vol, l’escroquerie et la spoliation. La liberté qu’il revendique à tort et à travers n’est jamais la tienne, camarade, c’est toujours la sienne, et elle a toujours pour but de te voler !

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Tags: capitalisme, Socialisme

17 réponses à Le capitalisme c’est le vol (attention, ce texte est légèrement orienté…)
  1. John Rented11 avril, 2014 à 13 h 06 min

    Quoi qu’il en soit, le Capitalisme n’a rien à voir avec une forme d’économie de société.

    Si l’on considère que 67 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité réunie, on comprend vite que ce n’est pas affaire d’argent que de parler du Capitalisme. Je doute que qui que ce soit aie besoin de 10, 100 voire 1000 milliards de dollards ou d’euros pour vivre. Tout n’est qu’affaire de pouvoir.

    L’argent dans le monde a bien sûr son rôle confortable en apportant à ceux qui le possèdent en assez grande quantité la possibilité de posséder les objets. Mais combien coûte une vie humaine ?

    Si la vie animale a, aux yeux de nos sociétés occidentales, une valeur proche de zéro, quid de celle de l’Homme ? Bien entendu, « ça n’a pas de prix ». Laisse moi rire…

    Tout Homme a son prix. Tout Homme s’achète. Tout Homme est corruptible. La question n’est pas de savoir combien vaut la vie d’un Homme, en fait, mais de savoir pour combien on peut la faire disparaître. Et ce chiffre, avec l’augmentation des inégalités « économiques », tend à chuter de façon vertigineuse.

    Ainsi prend forme ce que l’on appelle le Capitalisme: non pas affaire d’argent, mais bel et bien de pouvoir. L’accumulation de profit n’a aucune réalité si ce n’est de donner un pouvoir quasiment infini à celui qui en détient suffisamment.
    Ainsi voit-on des cadres supérieurs d’entreprise valider des plans d’action en toute conscience des conséquences létales pour des populations entières. Ceux-ci le font d’ailleurs en se payant le luxe de ne pas se salir les mains, d’autres sous-fifres, moins bien rémunérés, mais suffisamment pourtant, passant à l’acte et mesurant pleinement l’atrocité des décisions.

    Le Capitalisme, c’est retirer toute éthique de l’Homme quand celui-ci est amené à choisir entre tuer son semblable, et renoncer aux confort et facilités qu’apportent l’argent.
    Le Capitalisme déresponsabilise l’Homme de ses actes en lui donnant une raison apparemment légitime d’agir de la façon la plus mauvaise: « je dois subvenir aux besoins de ma famille ». Ca, c’est valable aux échelles basses et moyennes.

    Mais tout en haut, le Capitalisme n’est que l’écriture noire sur blanc de ce qu’est le pouvoir: commander à des Hommes de contrôler, maîtriser, voire tuer d’autres Hommes, simplement parce que le compte en banque permet d’acheter les vies de ces Hommes. Qu’ils soient ceux qui restent en vie et obéissent, ou ceux qui meurrent, tous ont subi le courroux de l’argent et du système dans lequel on l’a fait évoluer; le Capitalisme.

    Le pire, c’est qu’au final, avec notre civilisation Capitaliste absolue, acheter l’existence et/ou la mort d’humains ne coûtent rien; bien aucontraire, ceux qui pratiquent le Capitalisme à haut niveau s’enrichissent encore et toujours.

    Conclusion: la vie d’un Homme non seulement ne vaut rien, mais même vaut moins que rien, puisque sa destruction rapporte encore plus d’argent et donc, de pouvoir.

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  2. marshaka11 avril, 2014 à 13 h 30 min

    Il faut faire attention aux mots qui sont utilisés, nous ne vivons pas dans un monde capitaliste ( ni démocratique d’ailleurs ). Le capitalisme consiste à prendre un risque dans l’espoir d’avoir un gain, par exemple j’achète la production de blé d’un agriculteur à un prix donné, à charge pour moi de le revendre plus cher. Mais je prends le risque de perdre de l’argent si le blé est en surproduction ! Aujourd’hui les entreprises et surtout les banques ne prennent plus de risque car en cas de gain ils se partagent les gains et en cas de pertes ce sont les citoyens qui paient. Nous sommes dans une économie de copinage où quelques personnes gagnent beaucoup d’argent et le reste de la population est en esclavage moderne.

    Quant aux salaires, c’est là la première arnaque, pour être payé 1 000 € l’entreprise débourse 2 000 € ( environ ) donc TOUS LES SALARIES SONT DEJA TAXES A 50 %, plus toutes les autres taxes… tout çà pour payer des fonctionnaires ou pseudo fonctionnaires qui ont des rentes sur ces sommes ( retraite, mutuelle …. )

    Le problème c’est que le mouton-citoyen ne pense qu’à acheter son i-phone pour regarder des débilités de la TV sans essayer de réfléchir…

    Connectez-vous pour répondre

    • John Rented11 avril, 2014 à 13 h 37 min

      Disons que le Capitalisme est toujours vrai sur le papier, avec les prises de risques comprises.
      La différence d’avec l’ancien monde capitaliste, c’est que le risque est aujourd’hui totalement maitrisé, et dans le pire des cas, couvert par un système d’assurance largement rémunéré…

      Quant au fait de payer 2000 euros pour rétribuer un salaire de 1000 euros, c’est vrai, mais ce n’est pas anormal.
      Ce qui est anormal, c’est qu’avant, avec ces 1000 euros, on avait un service public derrière; aujourd’hui, on paie toujours, voire un peu plus d’impôts qu’avant, mais on n’a plus du tout de service public…

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      • marshaka11 avril, 2014 à 15 h 22 min

        Le risque n’est pas du tout maitrisé, les banques font des paris sur des sommes folles avec des effets de levier énormes et en cas de pertes qui paye ? Combien de banquiers sont inquiétés depuis 2008 ?

        Quant au faite de payer 50 % du salaire pour du service public, regarder ce qui se passe ailleurs, en Suisse ils sont à 20 % et leurs services publiques fonctionnent parfaitement ( et en plus ils sont aimables )

        Connectez-vous pour répondre

        • leprixdelavie11 avril, 2014 à 16 h 17 min

          C’est sur on paye les impôts des suisses, ce sont des malins ils ne paient pas pour leur sécurité aérienne et après en cas de problème comme c’est arrivé récemment ce sont les avions de l’armée de l’air Française qui ont du faire le travail de l’armée de l’air Suisse.

          Si on assure la sécurité de l’espace aérien de la Suisse je pense qu’on devrait exiger de l’argent.

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        • leprixdelavie11 avril, 2014 à 16 h 22 min

          Ha ses gentils parasites qui vivent à nos dépends, venez cacher votre argent chez nous on n’est pas regardants.

          En France ils seraient arrêtés comme receleurs ! Un pays entier de receleur ce n’est pas beau ça !

          Connectez-vous pour répondre

    • leprixdelavie11 avril, 2014 à 14 h 26 min

      marshaka11.

      Il faut arrêter de dire que les Fonctionnaires ne servent à rien, ou alors on part du principe que tu ne ferra pas appel à un fonctionnaire, de la Justice, ou de la Police et on prend rendez vous pour une petite discussion physique.

      Tu choisi quoi ? Les fonctionnaires ou le rendez vous avec moi ?

      Connectez-vous pour répondre

    • Spartacus LGS11 avril, 2014 à 18 h 11 min

      Beaucoup pensent être du secteur libéral et ne sont en fait que des pseudo fonctionnaires : exemple les médecins par quoi sont-ils payés si ce n’est l’argent de la sécu ? Autre exemple : toutes les pme et pmi qui se disent « privé » et qui vivent sous perfusion des commandes étatiques. Vous même, vous êtes vous interrogé sur la réelle provenance de votre paye ?

      Connectez-vous pour répondre

  3. Snowleopard11 avril, 2014 à 14 h 59 min

    Pour ceux qui seraient déjà de mauvaise humeur, passez votre chemin :P

    http://humansarefree.com/2014/04/the-cop-who-pepper-sprayed-peaceful.html

    Connectez-vous pour répondre

  4. rouletabille11 avril, 2014 à 15 h 13 min

    J’ajoute que les gents (renseigne toi ITSMIE ou prouve moi que GENS est juste ?)
    Bref ,la technologie n’a pas besoin de chômeurs,par contre les bénéfices enrichissent de + en + une minorité de profiteurs égoïstes,alors les syndicats et autres enfoirés qui luttent contre le chômage sont des VENDUS..

    Connectez-vous pour répondre

  5. Samo11 avril, 2014 à 16 h 01 min

    L’historien Carroll Quigley commenta la création des banques centrales en 1975 dans son ouvrage Tragedy and Hope :

    « Le pouvoir financier du capitalisme avait un plan à plus long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier entre des mains privées capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde comme un tout. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets au cours de fréquentes réunions et conférences. L’apex du système devait être la Banque des Règlements Internationaux à Bâle, en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde qui sont elles-mêmes des entités privées. Chaque banque centrale devait parvenir à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les bons du trésor, à manipuler les échanges de devises étrangères, d’influencer le niveau d’activité économique dans le pays, et de récompenser les politiciens affiliés par des positions avantageuses dans le monde des affaires. »

    Connectez-vous pour répondre

    • rouletabille11 avril, 2014 à 16 h 10 min

      Pour imposer le chômage comme survie aux gents (OUI ITSMIE GENTS)
      Avec les chemtrails,ogm,vaccins et tout les poisons nécessaires ,faut croire qu’avoir tout ce fric rends malade..
      Même pas 1% de gens(ouche) détiennent 90 pour cent en regard de L’univers c’est une HONTE…

      Connectez-vous pour répondre

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/11/le-capitalisme-cest-le-vol-attention-ce-texte-est-legerement-oriente/

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 23:15

  • 125g de noisettes entières émondées

  • 125 g d'amandes entières émondées

  • 200g de cacao en poudre

  • 50g de sucre

  • 100 ml de lait d'amandes

  • 40g d'huile tournesol bio

  • 40g de beurre

Préparation

Mixer le plus finement possible les noisettes et les amandes. Les mettre dans un saladier placé au bain marie avec le sucre, le cacao, le lait d'amandes, l'huile et le beurre. Mélanger bien et laissez fondre le tout doucement, sur feu doux, en remuant de temps en temps jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Verser la préparation dans un bocal en verre à fermeture à vis. Conserver au frais.



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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 23:13

Samedi 29 Mars 2014 à 10:24 |

Propos recueillis par Hervé Nathan

L'économiste Frédéric Lordon publie "la Malfaçon", réflexion sur la manière dont la monnaie unique européenne a détruit les souverainetés populaires. Le livre le plus important avant les élections européennes. Il a répondu à "Marianne" en exclusivité.



Fut un temps où il était impossible d'émettre la moindre critique sur l'euro. La pensée économique était aussi unique que la monnaie et endormait les 324 millions de citoyens peuplant ladite zone euro. La crise de 2008, la plus longue et profonde depuis 1930, a balayé les certitudes au point que l'euro bashing serait presque devenu tendance. Raison de plus pour être sélectif dans la critique. Celle que nous propose aujourd'hui Frédéric Lordon sort justement du commun. Plutôt que de nous démontrer par a + b qu'on peut sortir de la monnaie unique, que cela ne nous coûtera pas trop cher, que les problèmes économiques du pays en seraient magiquement résolus et que cela ne tirerait pas à conséquences, il affirme au contraire, à raison, qu'il ne s'agira pas d'un dîner de gala.

Absence de démocratie

Si la Malfaçon s'avère, ce que nous postulons, être l'essai le plus important avant les élections européennes du 27 mai prochain, c'est qu'il élève le problème à son vrai niveau, celui de la politique, au sens de savoir qui gouverne la cité. Les traités constitutifs de l'euro ont littéralement congelé la politique économique, l'ont emprisonnée dans des rets si serrés que les peuples n'ont plus le pouvoir de choisir leur avenir, ce qui est bien l'absence de toute démocratie. Le réquisitoire implacable de Lordon, c'est que tout ça n'est pas le fait du hasard : «Que le peuple souverain puisse décider et réviser à sa guise, c'est ce que les puissances qui dominent la construction européenne ne veulent à aucun prix. Il ferait beau voir que le souverain décide contre les intérêts du capital.».

Faut-il le suivre jusqu'au bout ? Au centre de la Malfaçon, il y a l'Allemagne, purement et simplement réduite ici à l'idéologie de la Bundesbank. Or c'est pourtant d'Allemagne, de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, que nous vient l'exigence renouvelée d'un pouvoir européen réellement démocratique. Mais la primauté supposée de la banque allemande sur le pouvoir politique permet de nier toute évolution possible de l'Europe, et donc, non seulement de prôner la sortie de l'euro, mais aussi le détricotage de l'Union européenne elle-même, ce qui est encore autre chose. Lordon ne laisse aucune chance à une «autre Europe». Même s'il s'en défend, le retour au «national» n'est qu'une étape, le point de passage vers un autre monde possible, l'abolition du capitalisme, qui redeviendrait une potentialité dès lors que le peuple serait en possession du pouvoir. On pense irrésistiblement à un «programme de transition», comme aurait dit Léon Trotski, qui amènerait par étapes la société à remettre en cause tout l'ordre social établi. Il n'est pas question de s'interdire l'utopie - à l'heure de la crise, qui le pourrait ? Notre problème à tous, c'est que tandis qu'aucune formation de la gauche ne soutient pour l'heure cette solution, à l'autre bout de l'échiquier politique, une Marine Le Pen a aussi repéré «l'ouvre-boîtes» que serait une sortie de l'euro. Non pas pour aller vers l'émancipation des travailleurs, mais pour ériger à partir de la souveraineté retrouvée un modèle d'Etat autoritaire et de ségrégation. Et elle a une longueur d'avance. n Hervé Nathan

Marianne : Le débat que nous allons avoir n'a pas besoin de faire le procès de l'euro. Nous tenons pour acquis que la monnaie unique, telle qu'elle a été instituée, dysfonctionne, que les règles qui la gouvernent sont, comme vous l'affirmez, «intrinsèquement stupides». Ce qui nous intéresse d'abord, c'est que vous présentez la crise comme «politique avant d'être économique»...

Frédéric Lordon : En effet, je ne situe pas l'enjeu majeur de la sortie de l'euro dans une stratégie économique de dévaluation du change mais dans une entreprise politique de restauration de la souveraineté. Dont la monnaie unique a opéré une invraisemblable destruction. Il faut d'abord y voir l'effet de l'ordolibéralisme allemand [courant libéral apparu dans les années 30] pour lequel le caractère souverain des politiques publiques est une abomination de principe, l'arbitraire et la déraison étatiques par excellence. Sans surprise, c'est en matière de politique monétaire que cette phobie a été portée à son plus haut point. Imposée telle quelle à l'Europe par l'Allemagne, elle a conduit à un modèle qui asservit la conduite des politiques économiques à des règles a priori, celles des traités. Mais dans «politique économique» il y a bien «politique» ! Terme qui se trouve pourtant purement et simplement annulé par réduction à une automatique de la «stabilité». Pour faire bonne mesure, l'Allemagne, anticipant non sans raison que les règles pouvaient être violées, a obtenu que les politiques économiques soient exposées au jugement permanent des marchés de capitaux, instance disciplinaire à la puissance sans équivalent et infaillible garante du respect des normes de l'orthodoxie, le nom convenable dont s'habillent les intérêts de la rente. Les tares économiques de cette construction sont maintenant parfaitement connues. Mais ses tares politiques sont bien pires. L'ordolibéralisme euro-allemand a eu pour effet de barrer l'essence même de la souveraineté politique. Et l'Europe présente nous oblige à répondre à cette question : acceptons-nous de vivre dans un monde d'où toute substance politique a été retirée ?

A vous entendre, on a changé de régime, passant de la souveraineté au pouvoir du capital. Or, on n'a pas l'impression que les buts poursuivis par les gouvernements et les majorités différaient fondamentalement d'aujourd'hui. Le personnel politique du «monde d'avant» est toujours en place. Nous serions passés en dix ans de la lumière à l'ombre. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

F.L. : Comme souvent, le paradoxe n'est qu'apparent. Il est tout à fait exact que les orientations présentes de la politique économique française sont en place depuis les années 80, et, en cela, ne doivent rien à l'union monétaire, qui les a redéployées dans son cadre propre. Mais avec une différence radicale : en leur donnant un caractère non seulement supranational mais constitutionnel ! La tare congénitale de l'euro se tient précisément ici : dans le fait d'avoir constitutionnalisé des contenus de politiques publiques, économique et monétaire en l'occurrence. Rêve néolibéral assurément, mais monstruosité scandaleuse à quiconque conserve un peu de sens aux mots de «souveraineté démocratique». On constitutionnalise les principes généraux de l'organisation des pouvoirs publics, ou bien des droits fondamentaux. Mais la sanctuarisation irréversible, sous la norme juridique la plus haute, donc la moins atteignable, de ce que doivent être et de ce que doivent faire les politiques publiques, c'est une infamie qui ruine jusqu'à l'idée même de modernité politique. Il nous reste donc le loisir d'organiser à notre guise la flicaille et les Vélib'. Mais de ce qui pèse le plus lourdement sur les conditions d'existence de la population, les politiques économiques, nous ne pouvons plus discuter : les réponses sont déjà tout écrites et enfermées dans d'inaccessibles traités. C'est une monstruosité politique contre laquelle il faut redire que la démocratie consiste dans le droit irrécusable à la réversibilité, à la possibilité permanente et inconditionnelle de la remise en jeu, dans le cadre de la délibération politique ordinaire. La montée générale des extrêmes droites n'est pas autre chose qu'une pathologie réactionnelle, qui doit tout ou presque à cette atteinte fondamentale à la conception que les collectivités politiques se font d'elles-mêmes comme communautés de destin souveraines.

Vous affirmez donc qu'il faut retrouver la souveraineté. Et, dites-vous, «c'est plus facile dans le cadre national, qu'au niveau européen». Certes, mais on ne parle pas de la même échelle. Au niveau national, on récupérerait les instruments de pouvoir d'un pays de 65 millions d'habitants. Au niveau de la zone euro, de la puissance de feu de 324 millions d'âmes. Par exemple, un protectionnisme européen serait plus productif vis-à-vis du reste du monde qu'un protectionnisme national...

F.L. : Je soutiens en effet que la base nationale a pour rustique vertu que les structures institutionnelles et symboliques de la souveraineté y sont là, tout armées, et prêtes à être instantanément réactivées en cas de besoin. Cependant, qu'une stratégie de protectionnisme à l'échelle européenne soit plus efficace, j'en conviens sans la moindre difficulté. Mais en principe seulement. Car, en pratique, qui peut imaginer un seul instant qu'une Commission intoxiquée de libre-échangisme jusqu'au trognon puisse jamais vouloir une chose pareille ? A moins, bien sûr, qu'il ne se produise une miraculeuse unanimité intergouvernementale pour le vouloir à sa place... Mais, si votre question est plus largement celle de la sortie «par le haut» d'un fédéralisme européen souverain, il y a malheureusement loin de l'idée générale à sa réalisation.

Certes, mais qui est réticent ? Les Allemands ? Non ! Ce sont les Français qui refusent constamment les propositions des Allemands pour rétablir un niveau de souveraineté au niveau européen. Jacques Chirac et Lionel Jospin ont refusé en 2000 les propositions démocratiques de Joschka Fischer. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe affirme périodiquement que l'on ne peut pas continuer à gouverner la zone euro sans le consentement des citoyens et demande un saut démocratique...

F.L. : Que l'Allemagne soit plus allante - très relativement - que la France pour se diriger vers un fédéralisme européen, ça ne m'est pas coûteux non plus de l'accorder. Mais quel fédéralisme l'Allemagne a-t-elle en tête exactement ? Comment imaginer qu'elle puisse le concevoir autrement qu'en y reconduisant l'absolu sine qua non du modèle de politique économique qu'elle a imposé à l'Europe, et dont elle a fait, dès le début, la condition non négociable de toute participation ?

L'idée d'un fédéralisme européen est très aimable en principe, mais ses défenseurs oublient systématiquement de s'interroger sur ses conditions de possibilité. Or on ne s'en tirera pas avec un simple bricolage institutionnel qui penserait avoir fait de la politique en posant une nouvelle chambre dotée de quelques prérogatives élargies au milieu de nulle part. Cette croyance formaliste, à laquelle le philosophe Jürgen Habermas a donné le nom de «patriotisme constitutionnel», est pour l'heure une chimère. Car les institutions n'instituent pas leurs propres prérequis, et notamment celui qui garantit un fond de communauté tel que pourra s'appliquer une loi de la majorité européenne, à laquelle une minorité consentira à se soumettre sans avoir aussitôt envie de faire sécession. Or, voici l'expérience de pensée à laquelle je conditionne toute idée fédéraliste européenne : l'Allemagne accepterait-elle, non seulement que soient réintégrées dans le périmètre de la délibération démocratique ordinaire toutes les matières qu'elle s'est évertuée à sanctuariser dans les traités, mais aussi d'être mise en minorité si d'aventure la démocratie européenne décidait de revenir sur l'indépendance de la banque centrale, de monétiser les déficits ou de rompre avec l'obsession anti-inflationniste ? Tant qu'on n'aura pas prouvé que la réponse à cette question peut être positive, l'idée de fédéralisme européen demeurera une abstraction politique nulle et non avenue.

La réponse est non aujourd'hui. Mais les choses changent historiquement. Les Allemands bougent, certes lentement et sans entrain, mais les majorités successives outre-Rhin ont toujours fait le pas nécessaire. Rien ne dit par exemple que la Cour de Karlsruhe ne finisse pas par accepter le soutien que la BCE de Mario Draghi a apporté aux Etats en difficulté... Vous désespérez un peu vite !

F.L. : Comme toute société, l'Allemagne évolue et ses invariants symboliques de longue période (pas si longue d'ailleurs, tout ça ne remonte jamais qu'aux années 20) finiront évidemment par changer, en matière monétaire comme pour le reste. Mais la question est ici toute concrète : quand ? Des peuples crèvent et l'urgence est extrême. Le seul accélérateur de l'histoire possible viendrait de ce que l'Allemagne, à son tour, se mette à souffrir des dégâts que ses principes infligent à toute l'Europe. Eventualité improbable cependant, car les principes allemands sont... adéquats à l'économie allemande !

Certains critiques de l'euro affirment qu'il faut «casser l'euro pour sauver l'Europe». Mais ce n'est pas votre propos : votre projet de monnaie commune, alternative à l'euro, exclut l'Allemagne, et de fait ses satellites : Autriche, Pays-Bas, Finlande, Belgique. Une Europe sans ces pays, ce n'est pas l'Europe...

F.L. : Oui, la monnaie commune se ferait, dans un premier temps, sans l'Allemagne ni ses satellites. Le projet européen y survivrait-il, comme à une sortie unilatérale de l'euro, d'ailleurs ? Je ne sais pas, et, pour tout vous dire, c'est une question que je ne trouve pas très importante. Ou plutôt que je trouve mal posée telle quelle. Il faut en finir avec ce fétichisme européen, qui cherche à «faire l'Europe» sans jamais s'interroger sur les conditions de possibilité politiques de ses lubies successives. Et il faut en finir aussi avec ces imprécations, moitié débiles, moitié hallucinées, qui nous promettent l'enfermement façon forteresse et la régression obsidionale en cas d'abandon de l'euro, comme si la France d'avant l'euro, comme si les 170 nations hors Union européenne n'étaient que des Corée du Nord. La bêtise d'une certaine éditocratie est sans fond. Il n'y a que des avantages à cesser de poursuivre des fantasmes de constructions mal conçues, pensée défectueuse qui a produit suffisamment de désastres pour qu'on s'en avise. On peut ne pas faire monnaie unique ni libre-échange sans rivage, et pourtant continuer d'approfondir tous les autres liens entre peuples, précisément en déshérence aujourd'hui : scientifiques, artistiques, éducatifs, culturels. Incroyable : il y a une vie possible entre les nations hors la circulation des marchandises et des capitaux !

Reste une question politique. Vos propositions, comme celles de Jacques Sapir, ne sont portées que par une formation en France, à l'extrême droite, dont vous dites que vous «l'exécrez». Vous-même, vous êtes pour la sortie du capitalisme. Alors êtes-vous «l'idiot utile» du Front national, c'est-à-dire un homme aux convictions sincères mais qui fournit à d'autres les marrons à retirer du feu ? Que faire pour ne pas être récupéré ?

F.L. : A part répéter que l'entreprise politique du FN m'est odieuse, rien. Ou plutôt si : refuser à toute force la démission intellectuelle et politique qui consent à se laisser dépouiller de tout - euro, mais aussi critique de la finance, et même lutte des classes ! - dès lors que le FN y a mis ses pattes sales. Les idiots utiles me semblent plutôt à trouver du côté des tenants de cette désertion qui a pour effet de laisser au FN le monopole et de la critique et de la défiguration de la critique. Si mon travail a un sens politique, c'est bien celui de lui ravir ce monopole, que d'autres partis, le Front de gauche notamment, s'emparent de ces idées et nous délivrent de ce fléau où d'ailleurs l'européisme abstrait trouve désormais son premier et dernier argument. Car les alliances objectives ne sont pas toujours celles qu'on croit.



REPÈRES

Ordo-libéralisme

Ecole de pensée économique issue de la pensée chrétienne allemande qui postule que l'économie de marché doit s'inscrire dans un cadre normatif fixé par l'Etat, qui ne doit ensuite pas intervenir dans son fonctionnement. Les règles sont nécessaires et suffisantes à garantir l'ordre social. L'ordolibéralisme se distingue du libéralisme pur, qui postule le laisser-faire.

Monnaie commune

Elle se distingue de la monnaie unique en ce qu'elle permet des ajustements concertés entre les monnaies nationales qui la composent, et qu'elle sert de vecteur des échanges avec les autres économies. Elle permet aux pays membres de régler leurs compétitivités relatives par des dévaluations et d'échapper aux mouvements spéculatifs à l'intérieur de sa zone.

Jürgen Habermas

Philosophe allemand, né en 1929, pour qui un «patriotisme constitutionnel», autrement dit l'attachement à la démocratie, doit remplacer la référence à l'Etat-nation dans son pays, après le nazisme.

http://www.marianne.net/Pourquoi-il-faut-sortir-de-l-euro_a237568.html

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 00:21

Le potager


« De progrès en promotions, ils ont perdu le peu qu’ils avaient, et gagné ce dont personne ne voulait. Ils collectionnent les misères et les humiliations de tous les systèmes d’exploitation du passé ; ils n’en ignorent que la révolte. Ils ressemblent beaucoup aux esclaves, parce qu’ils sont parqués en masse, et à l’étroit, dans de mauvaises bâtisses malsaines et lugubres ; mal nourris d’une alimentation polluée et sans goût ; mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées ; continuellement et mesquinement surveillés ; entretenus dans l’analphabétisme modernisé et les superstitions spectaculaires qui correspondent aux intérêts de leurs maîtres. Ils sont transplantés loin de leurs provinces ou de leurs quartiers, dans un paysage nouveau et hostile, suivant les convenances concentrationnaires de l’industrie présente. Ils ne sont que des chiffres dans des graphiques que dressent des imbéciles. »

In girum imus nocte et consumimur igni, Guy Debord, 1978

À l’occasion de la mise en vente de semences de légumes, nous vous proposons un article didactique sur les bases du potager. Très simple à réaliser, c’est une façon de lutter à la fois contre l’empoisonnement alimentaire et la crise économique. Avec un potager de 100 m², on peut facilement produire la plus grande partie des légumes d’une famille de 4 personnes du printemps à la fin de l’été !

Choisir des graines

Les graines doivent être de qualité biologique, c’est-à-dire prélevées sur des fruits et légumes non-traités et qui ont poussés naturellement.

Elles ne doivent pas être enrobées : les agents d’enrobage sont souvent constitués d’argile, mais aussi d’engrais, d’additifs et de répulsifs. Sans que ce soit dramatique (puisque l’important est quand même la vie de la plante qui donnera vos récoltes), il est préférable de choisir des graines non-enrobées.

Elles doivent être reproductibles : c’est-à-dire non-hybrides. L’intérêt étant que vous n’aurez pas à racheter des graines chaque année. Il vous suffira de prélever des graines sur vos fruits et légumes obtenus et de les laisser sécher jusqu’à l’année suivante. De plus, ces graines peuvent être croisées entre elles et donner des variétés personnalisées et originales à l’inverse des graines hybrides (ou « F1 ») qui donnent des fruits dont les graines sont stériles.

La législation reconnaît une quantité définie de graines autorisées, elles sont inscrites dans le catalogue officiel des espèces et variétés végétales et sont reconnues pour leurs intérêts économiques (autrement dit de rendement) et de standardisation. Au delà de ces variétés, la distribution des graines est interdite aux professionnels. Sur www.aubonsens.fr, nous proposons une sélection de graines de variétés anciennes non-présentes au catalogue pour préserver la biodiversité dans nos jardins et faire redécouvrir ces légumes dont les supermarchés nous feraient oublier les diverses formes et saveurs.

Choisir le terrain

En premier lieu, il faut choisir un espace : de taille raisonnable, ensoleillé et aéré, facile d’accès pour l’entretien, l’arrosage et les récoltes. Pour les premières années, ne voyez pas trop grand. Même si vous avez envie de tout faire, sélectionnez plutôt un petit nombre de plantes classiques : courges, courgettes, haricots, tomates, aubergines, poivrons, aromatiques...

Il est bon d’avoir des proportions en tête : pour un potager de printemps/été, un terrain de 100 mètres carré produit une bonne part des légumes d’une famille de 4-5 personnes. Pour cette même famille, 4 à 5 plants de chaque variété représentent un bon début.

Inutile donc, si vous débutez, de planter de tout sur un grand terrain : vous serez vite dépassés par ce que vous ne connaissez pas, et vous risquez d’être découragés par la quantité de travail.

Une fois l’espace choisi, il faut le travailler avant d’y planter quoi que ce soit. Ce n’est pas la peine de labourer toute votre terre pour la rendre lisse et sans herbe, ce serait inutilement fatiguant et agressif. Votre sol a besoin de la diversité végétale qu’apportent les « mauvaises herbes » et tout ce qui va avec (racines, vers, insectes...). Travaillez donc des rangées avec une grelinette, une bêche ou une pioche en nettoyant la surface et en enlevant les racines superficielles. Retirez les grosses pierres qui pourraient gêner les racines de vos plants.

Vous aménagerez ainsi votre potager en lignes de terre nue (deux fois la largeur d’une pelle, soit 50 cm environ) séparées de la flore naturelle de votre sol.

Vous pouvez aussi former des buttes de terre parallèles les unes aux autres sur lesquelles vous mettrez vos plants. C’est une technique plus gourmande en eau, mais qui nécessite moins de travail de désherbage.

Il existe enfin le plan du « potager en carré » réjouissant esthétiquement mais qui fait perdre de l’espace. Technique assez intéressante pour les plantes aromatiques souvent prolifiques (menthe, basilic, ciboulette, estragon...). Les appareils (bineuse, coupe-herbes, motoculteur) vous faciliteront le travail si vous y avez accès mais ne sont vraiment pas indispensables.

Apprenez à connaître la qualité de votre terre et les plants qui y pousseront le mieux (une terre argileuse préférera des choux, brocolis ou salades, le calcaire les aubergines, carottes ou tomates...) et agissez en conséquence pour la nourrir (y rajouter par exemple du fumier, des cendres, de la paille).

Cultiver

Le semis

La majorité des cultures commencent par des semis, c’est-à-dire la mise en terre de chaque graine dans des petits contenants (du gobelet artisanal – sans BPA évidemment –, à la boîte à semis chauffée par résistance). Les semis se font dans du terreau de qualité biologique, pour éviter tous les engrais, nitrates ou additifs indésirables.

Cette phase réveille la graine de sa « dormance » (à savoir son stade de repos qui nous permet de la conserver plusieurs années). Elle attaquera sa germination : s’ouvrir par la poussée du germe, et devenir successivement graine germée (graine avec germe), jeune pousse (germe avec quelques feuilles) puis plant (pousse plus solide avec feuilles). C’est ce stade délicat qu’il faudra surveiller à l’abri du froid, du vent, de l’excès d’eau, de la sécheresse, ou autres conditions qui pourraient tuer le processus. La pousse a besoin d’eau, de chaleur et de soleil. Le tout sans excès. Dans de bonnes conditions, cette phase prendra environ deux semaines.

Une serre ou une véranda est idéale pour réunir ces conditions. Plus les conditions sont favorables, plus la croissance sera rapide. À l’inverse, si les conditions sont mauvaises, votre plant risque de végéter et de mettre plus longtemps à grandir. Il faut savoir que certaines graines se plantent directement dans le sol : haricots, pois, céréales, carottes…

Le repiquage

Le « repiquage » est la mise en place sur votre terrain. Il se fait dès que votre jeune plant est assez robuste pour supporter le changement de conditions. Il faut que votre sol soit bien réchauffé : ne vous précipitez pas trop tôt dans l’année pour repiquer vos semis. Attendez que les dernières gelées soient passées, que le soleil soit bien présent et que la température du sol soit idéale. Le repiquage peut être réalisé assez tôt (mi-avril) dans les régions douces, ou plus tard (fin avril/début mai) dans le nord de la France.

Techniquement, le repiquage est un jeu d’enfant : il suffit de creuser un petit trou, d’y mettre votre semis (en prenant garde de ne casser aucune racine), et de combler le trou avec de la terre en tassant doucement. Arrosez vos plants dès que vous venez de repiquer. Vous pouvez économiser de l’eau et du temps de désherbage en posant autour de chaque plant une couche de pierres, de pailles, de copeaux ou de branches.

Entretenir son potager

Un arrosage régulier est nécessaire, les plants sont plus ou moins gourmands en eau. Vous pouvez arroser à l’arrosoir (fastidieux mais économique), à l’arrosage automatique (beaucoup de gaspillage mais pratique et facile), au goutte-à-goutte ou à la bouteille plantée dans le sol (idéal mais plus long à mettre en place). L’excès d’humidité accentuant souvent le risque de maladie, il est préférable d’arroser le plant à sa base plutôt que de mouiller toutes ses feuilles, tiges et fruits. L’arrosage se fait quasi-quotidiennement en été, il y a deux écoles : au coucher du soleil pour permettre au sol de bien absorber l’eau sans qu’elle ne s’évapore ou bien au petit matin pour éviter un choc thermique sur le plan après une journée de grosse chaleur.

Le désherbage est très important : les mauvaises herbes lutteraient contre vos plants pour la nourriture, le soleil et l’eau ! Si c’est fait régulièrement, c’est très rapide, surtout si vous recouvrez votre terre de paille ou de pierres. L’idéal est de le faire tous les 3-4 jours en arrachant toutes les mauvaises herbes qui pousseraient autour de vos plants. Pensez à arracher les racines, et pas seulement la partie visible. Vous pouvez laisser les herbes arrachées sur place, elles seront « mangées » par la terre en quelques jours et serviront à la nourrir.

Protégez votre potager des nuisibles : pour les mammifères, taupes, belettes, rongeurs, gibiers si vous habitez en forêt, dissuadez-les par deux lignes de fil électrifié à 8 cm et 25 cm de hauteur ou du grillage. De même si vous avez des animaux domestiques (chiens, chats, poules), qui prennent un malin plaisir à abîmer votre travail. Pour les invasions d’insectes, la meilleur façon de lutter est de préserver la biodiversité. Les araignées, acariens, coccinelles et autres insectes indigènes seront le système immunitaire de votre potager. Pour vivre ils auront besoin de ces fameuses bandes de mauvaises herbes que vous laisserez entre vos rangées. La rotation des cultures d’une année sur l’autre est aussi un très bon moyen de se préserver des insectes nuisibles et des maladies, et celle-ci profitera à la terre. La technique la plus classique consiste à séparer votre terrain en quatre parties selon les types de culture, dont une qui sera laissée en jachère.

Les fleurs, en particulier la capucine, vous aideront à lutter contre les pucerons et embelliront votre jardin. Vous pourrez aussi utiliser des traitements biologiques, comme le savon noir, pour repousser les envahisseurs.

Le potager enfin prêt, il ne reste plus qu’à y planter les légumes que vous aurez choisis. Avec un entretien léger mais régulier vous retrouverez bientôt le vrai goût des légumes, tout en vous réappropriant le droit que la nature vous a donné : manger des aliments sains, bons et gratuits !

À bientôt sur www.aubonsens.fr

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-potager-24384.html

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 02:03
Les vertus des fruits

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 01:53
Comment régénérer rapidement des cartilages endommagés ?

Remèdes naturels

Les déchirures du cartilage sont l’une des lésions les plus fréquentes. Elles sont souvent très douloureuses, mais on pense actuellement que l’alimentation contribue à ce que les cartilages endommagés se régénèrent plus rapidement.

Le cartilage est une charpente très souple qui sert de support à certaines structures très légères, comme le pavillon auriculaire, le nez et les articulations. Certaines zones sont particulièrement sensibles et exposées, comme les articulations des genoux, qui sont toujours les plus touchées chez ceux qui ont une activité continue et intense (comme les sportifs) ou bien chez les personnes âgées, en raison d’une détérioration dûe au vieillissement.

Comment les cartilages endommagés se régénèrent-t-ils ?

Le cartilage se régénère en fonction des aliments consommés. Les cartilages des chevilles, des genoux, des poignets, des coudes et des épaules sont souvent affectés par l’arthrite, une maladie qui est bien connue de nos jours et qui touche la grande majorité des personnes qui ont atteint la quarantaine. Il est donc nécessaire d’avoir une alimentation adéquate qui permette aux tissus cartilagineux de se régénérer rapidement.

L’un des acides aminés les plus importants pour une régénération rapide du cartilage est la lysine, dont le rôle est d’absorber le calcium et de produire du collagène pour reconstruire le tissu endommagé, et aussi d’améliorer l’aspect de la peau et de consolider les tendons.

Ce qu’en disent les chercheurs…

Une étude menée par l’Université du Maryland (UMMC) a déterminé qu’une déficience en lysine peut retarder la croissance du tissu endommagé et peut aussi freiner la régénération des cellules de la peau, ce qui empêche la reconstruction totale de la zone qui a été endommagée lors d’un accident.

La quantité de lysine journalière qu’il faut consommer pour contribuer à une réparation plus rapide du cartilage est de 12 mg (milligrammes) de lysine par kilo de poids corporel. Les aliments qui contiennent une grande quantité de lysine sont les suivants :

La vitamine C est indispensable pour augmenter les défenses de l’organisme, mais elle a aussi la fonction d’assurer la production de collagène, en permettant que le sang soit constamment oxygéné et qu’en circulant dans les artères, il fournisse aux blessures les éléments nécessaires à leur reconstruction.

Une grande carence en vitamine C peut immédiatement bloquer le processus de cicatrisation ; de fait, les êtres humains ont besoin de plus de 75 mg journaliers de cette vitamine afin d’assurer une réparation constante des parties endommagées du corps. Les aliments qui en contiennent le plus sont, entre autres, les suivants :

  • Le kiwi
  • L’orange
  • Les fraises
  • Le citron

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